01.06.2013 Views

S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

HYDROÏDES. 595<br />

sont terminés par des ventouses (Bathycodon, PECTYLLID^E). Les cavités gastriques<br />

sont de simples canaux partant du fond du manubrium, parcourant, en général, tout<br />

un méridien de l'ombrelle et venant déboucher dans un canal circulaire qui court<br />

tout le long du bord libre de l'ombrelle. La cavité du manubrium, les canaux<br />

méridiens de l'ombrelle qui communiquent avec elle, le canal circulaire qui les<br />

unit forment le système gastro-vasculaire. Le nombre des canaux gastro-vasculaires<br />

est généralement de quatre ou de huit, et, même lorsqu'il est plus considérable, il<br />

commence souvent par être de quatre; il s'accroit ensuite de manière à demeurer<br />

un multiple de ce nombre, de sorte que le type quatre peut être considéré comme<br />

le type le plus général des méduses. Cependant les Toxorchis, Wilha, Dipleurosoma,<br />

certaines Eleutheria, les méduses des Lar sabellarum, toutes les CARMARINID^E sont<br />

construites sur le type six; les Cladonema ont parfois d'autre part dix canaux<br />

radiaux. Le plus souvent les canaux radiaux sont simples et, alors même qu'ils<br />

dépassent le chiffre de cent, comme chez les POLYCANNID.Œ, s'étendent suivant un<br />

méridien du fond de la cavité stomacale à l'anneau marginal. Mais il n'en est pas<br />

loujours ainsi : chez les ZYGOCANNiDiE, les canaux radiaux se bifurquent dès la base,<br />

et, chez les Halopsis, chaque branche donne naissance, à son extrémité, à un<br />

faisceau de canaux secondaires; chez les BERENICIDΠles canaux radiaux se ramifient<br />

à leur extrémité, chaque rameau s'ouvrant dans le canal marginal; les canaux<br />

radiaux ne communiquent même, avec ce dernier, que par leurs branches latérales<br />

chez les WILLIAD^E; chez les POLYORCHID*;, il naît aussi des canaux radiaux des<br />

branches latérales qui affectent une disposition pennée, mais ce sont des diverticules<br />

aveugles n'atteignant pas le canal marginal et autour desquels se développent les<br />

organes génitaux. Le canal marginal donne enfin naissance à des diverticules méridiens<br />

aveugles chez les Olindias et les CERYONID*: des genres Glossocodon, Glossoconus,<br />

Carmarina, Carmaris.<br />

Chez les Narcoméduses l'appareil gastro-vasculaire subit des modifications remarquables.<br />

Les canaux radiaux sont remplacés par de grandes poches stomacales<br />

situées vis-à-vis d'un tentacule, unies chacune au canal marginal par une paire de<br />

canaux grêles chez les CUNANTHID^:. Ces poches sont bifurquées chez les Cunarcha<br />

et Cunoctona; la bifurcation est si profonde chez les ;£GINID;E que les branches<br />

dont la position est intertentaculaire viennent s'ouvrir directement dans l'estomac;<br />

le canal marginal communique, de son côté, avec la cavité gastrique par des canaux<br />

grêles semblables à ceux des CUNANTHIDS. Le canal marginal manque chez les<br />

SOLMARIDJE; les poches stomacales sont elles-mêmes absentes chez les PEGANTUID*:.<br />

Mais l'état le plus réduit des méduses est affecté par les Gastrodes, parasites du.<br />

tissu gélatineux des Salpes, dont les deux feuillets sont simplement séparés, au<br />

pourtour de la bouche, par un anneau gélatineux.<br />

Le manubrium peut revêtir des formes assez variées; dans sa forme primitive<br />

c'est une sorte de sac à ouverture simple, située à son extrémité (CODONID.E); ce<br />

sac ne dépasse pas ordinairement l'ouverture de l'ombrelle, lorsque celle-ci est en<br />

forme de cloche; il peut cependant atteindre une longueur beaucoup plus grande<br />

(Dipurena, Bathycodon, Amalthœa, Sarsia, EUCOPID.E, GERYONID.E). Il s'attache le<br />

plus souvent directement au fond de l'ombrelle ; mais dans un certain nombre de<br />

genres, il semble que la masse gélatineuse de l'ombrelle s'affaisse, en quelque<br />

sorte, dans sa cavité, et le manubrium est alors surmonté d'une sorte de chapiteau

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!