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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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HYDROÏDES.<br />

déborde peu à peu l'inférieure qui s'aplatit; dans la première, l'exoderme et l'entoderme<br />

restent minces et formés d'une seule couche de cellules; dans la seconde,<br />

l'exoderme devient pluricellulaire et présente déjà les traces du développement<br />

des éléments sexuels. Cependant le bourrelet qui séparait les deux parties s'est<br />

développé, et le bord de l'ombrelle s'est différencié du vélum. A ce moment seulement,<br />

la gélatine commence à se montrer, du côté aboral; des cellules épithéliomusculaires<br />

se différencient dans le vélum, et, à la jonction du vélum et du bord<br />

de l'ombrelle, la multiplication des cellules exodermiques qui se disposent en plusieurs<br />

couches est la première indication de la formation de l'anneau nerveux.<br />

Signification morphologique des méduses. - Toutes les opinions auxquelles a<br />

donné lieu le phénomène, au premier abord si étrange, de la naissance d'une<br />

méduse sur un hydroméride peuvent se ramener à deux conceptions distinctes :<br />

1» la méduse est un hydrozoïde formé d'un gastroméride central et d'un verlicille<br />

de dactylomérides coalescents à leur base; - 2° la méduse n'est qu'un hydroméride<br />

modifié. La morphologie comparée des hydromérides et des méduses conduit<br />

à rejeter nettement la seconde de ces conceptions. Si les méduses n'étaient, comme<br />

l'admettent quelques naturalistes, qu'un gastroméride dont le corps se serait soulevé<br />

au-dessous de la couronne des tentacules de manière à conslituer une ombrelle portant<br />

les tentacules sur son pourtour, il y aurait au moins une concordance générale<br />

entre le nombre des tentacules marginaux des méduses et celui des tentacules de<br />

l'hydroméride. Il n'en est rien : que les tentacules de l'hydroméride soient en<br />

nombre déterminé ou indéterminé, verticilles ou épars, la constitution générale de<br />

la méduse demeure la même. Il est donc intervenu, pour réaliser la méduse, un<br />

autre phénomène que celui du simple soulèvement de la zone tentaculaire du gastroméride,<br />

soulèvement aussi inexplicable que les phénomènes actuels du développement<br />

de ce gamozo.de. Il est, au contraire, incontestable que les tentacules<br />

d'une méduse sont, par leurs dimensions, par leur position relativement au gastroméride,<br />

qui d'ailleurs possède souvent des tentacules propres, de véritables dactylomérides,<br />

dont l'analogie, au point de vue physiologique, avec les cœlidomer.dçs,<br />

et les éléments des corbules des PLUMULARID* est frappante. On s'explique facilement<br />

que ces dactylomérides soient devenus coalescents a leur base ou que leurs<br />

mouvements aient entraîné le soulèvement partiel de la zone du corps du gastroméride<br />

sur lequel ils étaient fixés. Si l'on se souvient d'ailleurs de ce qu, a ete dit<br />

Telativement à l'identité fondamentale des dactylomérides et des tentacules, comme<br />

1 faùïTien avouer que les tentacules des méduses diffèrent de ceux des hydrome<br />

mes par les caractères mêmes qui font de ces tentacules des dactylomérides, on<br />

Te trouve nécessairement ramené à la première conception L On a surtout invoqué<br />

à l'appui de la seconde manière de voir le mode de développement des<br />

médu es- ma s pour que ce mode de développement puisse éclairer l'origine de ces<br />

^donner d.» areumen,S v.l.blcs » .aveur de lune ou .'.«.n, co„cep„o».<br />

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