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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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ACALEPHES. 643<br />

La sous-ombrelle se rattache à un étroit manubrium de la longueur de<br />

l'ombrelle; elle limite quatre excavations sous-génitales, comparables à celle des<br />

LuctRNARio.E, mais qui chez les Pericrypta et Periphylla (fig. 572) pénètrent jusqu'au<br />

sommet de l'ombrelle. La cavité gastrique se décompose comme précédemment<br />

en estomac buccal, estomac central et estomac basilaire. Quatre ténioles se<br />

montrent dans la cavité de l'estomac basilaire, et aboutissent aux saillies que font<br />

dans l'estomac central les excavations sous-génitales; ces saillies portent chacune<br />

une paire de phacelles longitudinales, et se continuent dans l'estomac buccal sous<br />

forme de quatre nouvelles ténioles; quatre<br />

longues fentes radiales font communiquer<br />

l'estomac avec une cavité continue, comprise<br />

enlre la sous-ombrelle et l'ombrelle, et les<br />

séparant l'une de l'autre dans toute leur étendue;<br />

celte cavité intra-ombrellaire représente<br />

l'ensemble des poches radiales, confondues<br />

en une seule; la seule indication de la séparation<br />

primitive de ces poches consiste dans<br />

quatre courtes bandelettes interradiales, qui<br />

vers le milieu de la hauteur de la partie<br />

sphéroïdale de l'ombrelle unissent la paroi<br />

interne de celle-ci à la paroi externe de la<br />

sous-omtorelle. La cavité intra-ombrellaire se<br />

continue au-dessous de la constriction annulaire<br />

de l'ombrelle (fig. 572, Rf) en autant de<br />

poches coronales qu'il existe de champs dans<br />

l'anneau musculaire de l'ouverture de la sous-<br />

ombrelle. Ces champs s'étendent de la ligne<br />

médiane d'un lobe à celle du lobe suivant.<br />

Chacune des poches coronales envoie enfin<br />

un diverticule dans chacun des deux festons<br />

Fiff. 570. — Periphylla hyacinthina, type de<br />

PÉROMÉDUSE. — Bf, sillon circulaire entre la<br />

couronne de lobes et le cône ombrellaire (d'après<br />

Ha:ckel/.<br />

dans lesquels se divise le lobe auquel elle correspond : le nombre des poches festonales<br />

est donc double de celui des lobes. Les poches festonales d'un même lobe<br />

communiquent entre elles vers l'extrémité libre de celui-ci, de sorte que l'ensemble<br />

des poches festonales et coronales forme, en définitive, un canal festonné marginal<br />

correspondant, malgré sa forme bien différente, au canal marginal des Craspédotes.<br />

Les cavités des tentacules et des quatre tubercules sensitifs communiquent directement<br />

avec les poches coronales. Une cloison musculaire tangentielle, fendue<br />

longitudinalement en son milieu, divise la base de chaque tentacule en deux<br />

poches superposées, l'une du côté de la sous-ombrelle, l'autre du côté de l'ombrelle.<br />

Les digitelles sont extrêmement développées; limitées à l'estomac central chez les<br />

Pericolpa et Peripelma, elles envahissent même l'estomac basilaire chez les Pericrypta<br />

et Periphylla. Les huit gonades sont en fer à cheval; leur sommet est tourné<br />

vers le bord de l'ombrelle; elles sont situées dans la paroi sous-ombrellaire de la<br />

cavité intra-ombrellaire.<br />

morphologie des Cubomédnses. — La forme générale des CUBOMÉDUSES se<br />

rapproche davantage de la forme*des Craspédotes. L'ombrelle soutenue par une

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