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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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CTÉNOPHORES. 773<br />

naissance des lobes, sur le prolongement de qualre des bandes vibrantes, flottent<br />

entre les lobes, et se ressemblant entre eux quand ils se referment. Au-dessus des<br />

auricules, se prolongeant jusqu'à une faible distance de l'orifice buccal, sont les<br />

poches dans lesquelles se rétractent les tentacules.<br />

Chez les CricNornottES RUBANÉS, le corps, toujours comprimé parallèlement au<br />

plan lentaculaire, s'allonge énormément dans le plan gastrique de manière à présenter<br />

la forme d'un long ruban, atténué aux deux bouls et capable de mouvements<br />

d'ondulation; la section transversale du corps est un rectangle dont les angles<br />

sont occupés par les bandes vibrantes. Les lobes et les auricules font défaut.<br />

Enfin, dans un quatrième groupe, celui des EURYSTOMATA (fig. 628), la forme générale<br />

du corps semble dériver plus simplement de celui des Cydippe par une simple<br />

élongation de l'axe suivant lequel se croisent les plans de symétrie; mais d'autres<br />

parlies de l'animal présentent de plus importantes modifications : il n'existe ni<br />

lobes, ni auricules, ni poches tentaculaires, ni tentacules, et l'appareil gastro-vasculaire<br />

lui-même présente des caractères qui lui sont propres.<br />

La bouche est 1res dilatable chez les SACCATA et les EURYSTOMATA, surtout chez<br />

ces derniers; elle l'est fort peu chez les LOBATA et les T^ENIATA, OÙ elle est bordée<br />

de deux lèvres formant une gouttière ciliée qui s'étend jusque sur les lobes chez<br />

les premiers, jusqu'aux extrémités du ruban chez les seconds.<br />

Trajet des bandes -vibrantes. — Les bandes vibrantes méridiennes, à peu près<br />

égales chez les Cténophores globulaires (fig. 627) et chez<br />

les Eurystomes (fig. 628) présentent chez les Lobés un trajet<br />

un peu plus compliqué. Quatre d'entre elles, longeant<br />

les arêtes qui séparent les faces larges des faces étroites,<br />

se continuent sur les lobes en demeurant à faible distance<br />

de leur bord libre, dont elles s'éloignent cependant<br />

graduellement avant de finir en pointe vers le milieu de<br />

la partie ascendante de ce bord; les quatre autres bandes,<br />

beaucoup plus courtes, placées par paires sur les<br />

faces larges, s'arrêtent à la naissance des auricules; les<br />

cirres raides qui bordent ces appendices ne sont peutêtre<br />

qu'une modification de leurs palettes vibratiles. Les<br />

homologues de ces courtes bandes vibrantes, bien développées<br />

chez les jeunes Cténophores rubanés, disparaissent<br />

presque entièrement chez les adultes qui ne possèdent<br />

plus par conséquence que quatre bandes vibrantes<br />

allant sans discontinuer le long des quatre arêtes depuis<br />

la bouche jusqu'au pôle opposé. Fig 628 _ Beroë ovafai type

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