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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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,-o PROTOZOAIRES.<br />

forme de lèvre ou péristome (SteinV Ce péristome se développe davantage .liez les<br />

BIKOTCIDJE on JI peut prendre la forme d'une langue (Bieosa-ca) ou d'un eiilonnoir<br />

'p.,i.-riodendron);\e cytostome est placé entre le fouet et cet appendice<br />

\u moins chez les formes élevées {P,roncma, Hetcromena, Anisonema, Oikomonas,<br />

Anthophysa) la sortie des déchets de la digestion s'effectue par un orifice déterminé<br />

de la membrane enveloppante, un cytoprocte, généralement si.ne à la partie postérieure<br />

du corps; chez d'autres espèces (M-osava. O.cyrrhis), la sortie de ces déchets<br />

s'effectue par le prolongement en forme<br />

de lèvre de la partie antérieure du<br />

corps; elle parait pouvoir se faire aussi<br />

par n'importe quel point de la surface<br />

du corps (Tctramitus deseissus, lliuzo-<br />

MASTKIODA). Entre le pseudostome et le<br />

pseudoprocte de certaines espèces (lie-<br />

tcromitus olivaccus), il peut mémo exister<br />

une apparence de tube permanent<br />

(Kiinstler).<br />

Le fouet vibratile est entouré chez<br />

les CnOANOFLAGi'.LLATA d'une colle­<br />

rette hyaline, en forme d'entonnoir,<br />

caractéristique de ce groupe (lig. i'.'5).<br />

|,.-i portion de la surface du corps<br />

entourée par la base de celle collerette<br />

est celle par laquelle se l'ait<br />

Vrj. 495. —<br />

l'expulsion des déchets de la digestion.<br />

Ce serait aussi parcelle région que se<br />

ferait l'absorption des matières alimentaires<br />

(S. Kent). Bulschli voit au con­<br />

Corionoctadium umbellalum (d'après Stein).<br />

traire naitre et disparaître au pied de<br />

la collerette, mais à l'extérieur, des vacuoles saillantes, destinées suivant lui à la<br />

préhension des aliments. Dans tous les cas, la collerette parait bien déterminer la<br />

direction que prennent les matières alimentaires pour arriver jusqu'au protoplasma.<br />

vacuoles contractiles. — Presque tous les Flagellifères possèdent au moins une<br />

vacuole contractile. L'existence de semblables vacuoles n'a pu être cependant constate<br />

chez les Proteromenas heoiiardi et Giardia agilis. Il n'en existe jamais qu'une<br />

die/ les Dl NDRilMONAIilNE, Sl'ONl.OMONAI.ll» V„ < '.UVI'TOMONADA ; Kcill 011 a Compté (le<br />

une à trois chez les UIKUCIIH:; leur nombre parait varier chez les diverses espèces<br />

de CUU.VNOFLAGELLATA; il s'élève a quatre chez certaines Halpiitgwea.<br />

Lu général, les vacuoles contractiles sont placées .oui près de la surface du corps;<br />

mais c'est là la seule rej.de de position à laquelle elles soient assujetties; elles peuvent<br />

être eulrainées par le courant de la circulation protoplasmique (Trepomimm,<br />

llrriauitus); presque toujours cependant elles occupent, pour chaque espèce, uuo<br />

position lixe et déterminée, et il eu est même ainsi puni la forme flagcll.fere des<br />

t'iliophrys el Diinorphn. C!.,-/. les Herpi-toutunns, une partie des Ccnouionns et des<br />

BODOSID.E, la vacuole contractile est antérieure et placée a la base du flagellum ; elle<br />

cocupe la lésion moyenne du corps ou une région voisine chez les autres Ilouo-

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