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CILIÉS. 487<br />

ou denticules et d'un verticille anal de six pièces. Ces pièces sont directement adhérentes<br />

au protoplasma sous-jacent.<br />

Coques et tubes d'habitation. — De toute autre nature sont les coques et les<br />

tubes dans lesquels habitent un assez grand nombre d'Infusoires. Ces coques sont<br />

des produits de sécrétion. Elles ne se dissolvent qu'à chaud<br />

dans la potasse et l'acide sulfurique et peuvent même résister<br />

au premier de ces agents (Folliculina ampulla) ; la substance<br />

qui les constitue est donc voisine de la chitine. Elles sont en<br />

forme de tubes épais, mucilagineux et agglutinants chez les<br />

Stentor Rœselti (fig. 498) et Baretti, en forme de clochette chez<br />

les Tintinnus, élégamment perforées chez les Dictyocysta, à parois<br />

continues mais annelées chez le Tintinnus subulatus, en]<br />

forme de bouteille droite ou recourbée, à parois minces et<br />

entières, quelquefois annelée chez les Folliculina et les VAGINIcoLiNiE.<br />

Dans cette dernière famille les coques sont quelquefois<br />

pédonculées (Cothurnia Havniensis, la plupart des Pyxicola);<br />

celles des Thuricola présentent une valve interne qui se referme<br />

sur l'animal lorsque celui-ci se rétracte. Les Opercularia ont<br />

aussi un opercule, mais il est porté par l'animal lui-même.<br />

Les coques des Maryna et des Schizosiphon sont particulièrement<br />

remarquables : ce sont des tubes ramifiés dont chaque<br />

rameau ouvert est habité par un animal; les Maryna et Schizosiphon<br />

vivent ainsi en colonies assez nombreuses, rappelant Fi fitonTube^lai^ 6 —<br />

celles des Phalansterium, des Cladomonas et des Rhipido- PV, vacuole contractile;<br />

N, noyau.<br />

dendron.<br />

Forme générale du corps. —Sauf dans la famille des Opalinides, toutes parasites,<br />

on observe d'ordinaire à la surface du corps des Infusoires ciliés trois orifices occupant<br />

une position déterminée : le premier, le cytostome, sert à "<br />

l'entrée des matières alimentaires; le second, le cytoprocte, à<br />

l'expulsion des déchets solides de la digestion (fig. 499); le<br />

troisième, moins constant que les deux autres, est le pore excréteur<br />

par lequel sont éliminés les liquides en excès. Le cytoprocte<br />

et le pore excréteur sont en général peu visibles et<br />

leur position n'influe guère sur la forme générale du corps. Le<br />

cytostome est au contraire d'une haute importance morphologique;<br />

les appendices vibratiles se disposent, en effet, de<br />

manière à attirer vers lui les matières alimentaires, et ses variations<br />

de forme et de position peuvent être considérées comme Fig. 499. - chiiodon eu<br />

, , ... • 1 „ cullu». — Au cytostome<br />

la clef de la morphologie externe des Infusoires ciliés. La faitsuiteuncytopharynx<br />

forme la plus simple que ces animaux nageurs puissent pré- ^ » r ^ « » / »<br />

senter est évidemment celle d'un solide de révolution aux sées deux diatomées. —<br />

pôles duquel se trouvent le cyterstome marquant l'extrémité N, noyau.<br />

antérieure du corps et le cytoprocte, marquant son extrémité postérieure. Cette<br />

disposition est réalisée dans un assez grand nombre de genres ou de familles, a cils<br />

uniformément répartis sur toute la surface du corps (ENCUILYID*) OU disposes en<br />

ceinture. Déjà cependant quelques-unes de ces formes tendent vers la symétrie

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