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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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HYDROÏDES. 605<br />

branche à l'autre chez les LICTORELLIN.E et les Cryptolaria, se réduit et se fixe chez<br />

les Grammaria, où le tube central et les tubes périphériques sont étroitement<br />

coalescents. Le tube central fournit des verticilles alternes de deux ou trois hydrothèques<br />

entre lesquels courent le plus souvent six caulomérides régulièrement distribués<br />

autour de l'hydrocaule axial. Ce mode de formation des tiges dressées rappelle<br />

manifestement ce qu'on observe chez divers Champignons et diverses Algues<br />

(Chara, Batrachospermum, Lemanea et autres Némaliées; Gélidiées). Des rapprochements<br />

analogues entre les Hydroïdes et les Végétaux s'imposeront dans l'étude de<br />

l'appareil reproducteur.<br />

Ramifications, de l'Hydroeanle. — L'hydrocaule des Gymnoblastiques est assez<br />

généralement simple et ses ramifications irrégulières; il n'en est plus ainsi chez<br />

les Calyptoblastiques. Là l'hydrocaule comprend en général un tronc principal et<br />

des ramifications latérales, branches ou pinnules, fréquemment situées dans le<br />

même plan. Le tronc principal et les branches latérales peuvent également porter<br />

des hydrothèques. Les ramifications sont espacées nombreuses, de sorte que l'hydrocaule<br />

présente une sorte de fausse dichotomie chez YObelaria longicyatha, les Cladocarpus,<br />

la Lafoca convallaria, les Halecium, les Cryptolaria, la Sertularella amphoriphora,<br />

les Aglaophenia apocarpa et syncarpa. On rencontre, au contraire, une vraie<br />

dichotomie dans les premières ramifications de la Monostœchas dichotoma; dans<br />

chaque fourche vient s'insérer un rameau indivis-, après un certain nombre de<br />

bifurcations les branches maîtresses ne portent plus de pinnules que d'un seul côté.<br />

Les pinnules sont bilatérales, disposées sur deux rangées dans un même plan, et<br />

se rapprochent de manière à figurer une sorte de plume à barbes écartées chez les<br />

Cryptolaria elegans, Thuiaria distans, T. plumulifera, Halopteris carinata, Plumularia<br />

peclinata, et chez les Aglaophenia et Halicornaria. Cette disposition en plume des<br />

branches secondaires par rapport à la branche maîtresse est surtout frappante chez<br />

les jeunes branches de Plumularia et d'Aglaophenia; mais même dans ces genres<br />

les premières ramifications de l'hydrocaule n'affectent aucune disposition régulière.<br />

Chez les Antennularia, la tige principale simple ou ramifiée supporte des verticilles<br />

régulièrement espacés de branches beaucoup plus petites sur lesquelles sont disposés<br />

les gastromérides, tandis que les gonangiums sont à leur base.<br />

Les hydromérides sont exclusivement formés par les rameaux latéraux chez les<br />

PLUMCLARID*: OÙ ces rameaux constituent Yhydrocladium (Kirchenpauer).<br />

Enfin dans quelques cas rares les parties terminales des branches de l'hydrocaule<br />

forment des espèces d'organes d'adhérence, rappelant les vrilles des végétaux<br />

(Staurotheca dichotoma, Dictyocladium dichotomum, Thecocladium flabellum). Ces<br />

vrilles ne s'enroulent pas en spirale autour d'autres tiges, mais se fixent par leur<br />

extrémité aux branches voisines de l'hydrodème, de sorte que celui-ci, chez le<br />

Dictyocladium, finit par prendre une apparence réticulée.<br />

Périsarque. — A l'exception des formes libres des genres Protohydra, Microhydra,<br />

Hydra, Vorticlava, Hetcrostephanus, Nemopsis et Acaulis, tous les Hydroïdes produisent<br />

une exsudation chitineuse, anhisle, le périsarque, qui recouvre une partie<br />

de leur corps, très variable suivant les types. C'est au fond par le grand développement<br />

de leur périsarque que les Hydroïdes calyptoblastiques diffèrent des gymnoblastiques.<br />

Le périsarque est très mince et ne recouvre que l'extrémité inférieure<br />

du corps chez les Corymorpha; il est un peu plus épais, et s'étend sur toute

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