S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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tjt des méduses incapables de se détacher, mais qui sont successivement portées
hors du gonangium par sa croissance (méconidies des Gonothyrœa). Le nombre des
bourgeons sexués qui se produisent sur uu même blaloslyle est très variable ; il
peut se réduire à un seul (Calycella syringa, Coppinia arcta, Ajbwphenia, etc.).
Dans quelques CAMPAMLARimE et SERTILARID.E le blastostyle prend au contraire
un développement exceptionnel. Chez les Laomcdea repens il se divise tout près
de la base du gonangium en six brauches qui se réunissent de nouveau, près du
sommet libre de ce dernier, en une sorte d'opercule; une membrane exodermique
unit ces divisions du blastostyle et forme avec elles une enveloppe ovoïde qui n'est
pas sans quelque ressemblance avec une ombrelle de méduse. A l'intérieur de
celte enveloppe se trouve un autre corps qui rappelle un manubrium de méduse,
mais dans lequel la poche entodermique, correspondant au spadice des gamomérides
ordinaires, est divisée elle-même en quatre branches festonnées; dans les
festons de ces branches on aperçoit enfin les œufs.
Ccrtidomérides. — Le blastostyle reste simple chez YHalccium halecinum, mais
il porte à son sommet, chez les femelles de celte espèce et de quelques autres
(//. H,anii, H. nanum), deux gastromérides parfaileme.it développés. Kxactetncnt à
la place de ces gastromérides, dont ils sont, par conséquent, homologues, on trouve
chez la Diphasia tamari-ctt femelle trois appendices pennés, enveloppes par le péri
sarque, que l'on doit assimiler à des hydromérides modifiés dans le mémo sens
que les darly lo/.edes, mais adaptes à une fonction toute particulière, celle de constituer
une chambre d'incubation pour les embryons et les œufs. On peut en conséquence
donner a ces hydromel i,les le nom de artidoiiu'iittes '. Les rœtidomérides
sont simples et au nombre de quatre chez les Diphasia fallax, D. piniistvr, D. pinnatu,
au nombre de six chez la /). attenuuta, au nombre do huit, dont deux plus
grands que les autres, chez la D. rosarea. Ils manquent chez la plupart des autres
Si RTI'LAHIII.K; mais semblent représentes chez la S. pumila et peul-élre d'autres
espèces par des ci'cums tuluilaircs. ramifies, qui mussent de l'expansion operculaire
du blastostyle et grandissent à l'intérieur du gonangium, en se, dirigeant
\ r- sa bas,..
Arpoevsi.- — (>n appelle turoeystc une aulro sorte de chambre d'incubation
que l'on observe chez diverses espèces de Cul grelin [C. syringa, C. laceruttt) et de
Sertularia s pumila, S. citprcsstmt, S. polgumias) et qui semblent n'être qu'une
benne des enveloppes exodermiques dans laquelle les ouifs sont évacués. Il peut
exiler un acro.ystc entre les co-tidoilierides des Diphasia il), tamarisca).
Dans quel,ji.es espèces de CAMKANC'LARIIH: {t'oppiiiio tinta, Ciilycclbt luccrata)
les gamomérides sont portées a l'extérieur du gonangium par la croissance du
blasto-tvl,' ,'t simulent alors |,.„ ac.ocv.stes des SEKTULAIIID i:; mais ce sont évidemment
d.s formations tout à fait d.lferenles.
Fbxlarlorurpe de- AKlaopl.eni.lu-. — Dans la famille des AoLAOl'llKNIDi: la présence
des -.moi l.oles entrain.' d'importantes modifications dans les diverses parties
de I hy.liod.uie sur lesquelles elb-s sont situées et qui s'adaptent a leur protection,
en m. me temps que les Indrolhequcs de ces parties tendent à disparaître.
Ou peut d. si-ner sons le nom de phylaetoai,p,: l'ensemble des gonodades et de
! De /', -.;, i''o;, h'-rceai.
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