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J<br />

CTÉNOPHORES. TU-<br />

spicules dans les tentacules. P. Gurneyi, Calif. — HaUsceptrum, Herkl. Feuillets sans<br />

rayons. H. Gustavianum, Chine. ,/<br />

FAH. PTEROIDEIU^E. Des feuillets latéraux bien développés; forme pennée; siphonozoïdes<br />

groupés en une plaque sur la face inférieure des feuillets, épars sur la face<br />

supérieure et le bord ventral, absents sur la face ventrale du rachis, pressés à<br />

l'extrémité de sa face dorsale.<br />

Pteroïtles, Herklotz. Feuillets soutenus par de nombreux rayons. P. griseum, Marseille.<br />

— Godefroyia, Koll. Un seul rayon principal. G. elegans, Siam. — Sarcophyllum, Kôll.<br />

Point de rayons. S. australe, Australie. **J<br />

APPENDICE<br />

Le genre Goendul, K. et D. qui a été élevé au rang de sous-ordre; les genres Protocaulon<br />

et Cladiscus dépourvus de calices pour qui Koren et Daniellessen ont formé la<br />

famille des PROTOCAULID/E, la famille des PROTOPTILH>/F. où les mêmes savants placent<br />

leurs genres Protoptilum, Lygomorpha, Microptilu.m, Leptoptilum, Trichoptilum, Scleroplilam,<br />

Gunneria et qui comprendrait aussi le genre Distreoptilum, Verrill, réclament encore<br />

de nouvelles éludes. D'après Verrill, les Protocaulon ne seraient que de jeunes Acanthoplilum,<br />

les Protoptilum de jeunes Virgularia, les Trichoptilum de jeunes Funicularia.<br />

CTÉNOPHORES<br />

III. EMBRANCHEMENT<br />

Phytozoaires pélagiques, transparents, octoradiés, dépourvus ae ta faculté de<br />

bourgeonner, présentant deux plans perpendiculaires de symétrie, nageant à<br />

l'aide de huit rangées méridiennes de palettes laciniées.<br />

morphologie externe. — Une Anthoméduse, la Ctenaria ctenophora, présente un<br />

ensemble de caractères qui rappellent, au moins d'une manière superficielle, ceux<br />

qui distinguent les Cténophores primitifs (PLEUROBRACHIDJE). Son ombrelle ovoïde, à<br />

ouverture rétrécie est parcourue par huit côtes urticantes, méridiennes, équidistantes,<br />

au-dessous desquelles courent huit canaux gastro-vasculaires, formés par la bifurcation<br />

de quatre canaux primaires; au bord de l'ombrelle naissent deux tentacules<br />

adradiaux, à demi fermés, de la base desquels remontent dans l'épaisseur du tissu<br />

de l'ombrelle deux poches remplies de nématocystes. Ces deux tentacules et les deux<br />

poches qui les surmontent déterminent un premier plan de symétrie le plan tentaculaire,<br />

évidemment hétéronome par rapport au plan perpendiculaire qui ne contient<br />

ni tentacules, ni sacs urticants, mais qui cependant partage, lui aussi, l'animal en<br />

deux moitiés symétriques. Ou peut considérer ces deux plans comme les équivalents<br />

daplan tentaculaire et du plan gastrique », par rapport auxquels est établie la double<br />

symétrie bilatérale des Cténophores (fig. 627), les huit canaux gastro-vasculaires de<br />

la Méduse et ceux des Cténophores sont dès lors eux-mêmes équivalents; les deux<br />

tentacules de la Ctenaria représentent ceux des Cydippes (fig. 627), les sacs urticants<br />

de la première sont remplacés par les poches dans lesquelles les tentacules peuvent se<br />

rétracter chez les seconds et les huit bandes urticantes de la Méduse ont pour homologues<br />

les huit bandes vibrantes du Cténophore. La suppression de la contractilité<br />

rythmique de l'ombrelle a pour contre-partie l'apparition de ce dernier appareil locomoteur,<br />

inconnu chez les Méduses ; il suffit maintenant d'admettre que le manubrium<br />

de la Ctenaria avorte pour que la transformation de cette Méduse en une sorte de Cte-<br />

» CHUN, Die Clenophoren des Golfes von Neapel, 1880.

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