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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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8n0 t:.; m.\ m. EH MES.<br />

Le lissu calcifère ne s'interrompt pas entre les plaques, il est absolument continu<br />

avec le tissu fibreux qui les unit entre elles ou tissu suturai. Ce dernier est<br />

seulement caractérisé par labsence de calcaire et par nue orientaliou plus ou moins<br />

régulière des mailles du réseau, lorsque les pièces du squelette qu'il unit sont<br />

immobiles les unes par rapport aux autres. Lorsqu'elles sont mobiles, comme cela<br />

a lieu pour les articles des bras des Co.nalules, le lissu présente des modilicalions<br />

spéciales qui le transforment en tissu contractile. Les tissus contractiles sont de deux<br />

sortes chex ces Crinoïdes : dans la partie externe ou dorsale des articulations des<br />

bras, on trouve une nu.sse formée de libres en continuité avec la substance fonda<br />

mentale et dans lesquelles sout différenciées de fines fibrilles fusiformes, translucides;<br />

d'autres fibrilles 1res délicates, granuleuses, interrompues par de gros noyaux,<br />

probablement nerveuses, courent entre les faisceaux. Ce lissu contractile, qui ressemble<br />

beaucoup au tissu conjonctif ordinaire, peut être désigné sous le non. de<br />

tissu musculaire hyalin; il n'absorbe que faiblement les matières colorantes, el ou<br />

l'a souvent considéré comme un lissu ligamenteux. Sur la face interne de l'articulation,<br />

on observe deux faisceaux musculaires de tout autre nature. Ces faisceaux<br />

sont formes de libres nettement limitées, tronquées ou bifurquees à leur extrémité<br />

libre, 1res brillantes, se colorant fortement en rouge par le carmin, I t'usine, elc,<br />

de forme aplatie, contenues chacune dans une enveloppe hyaline et présentant un<br />

noyau elliptique, di-roidal, adhérent à leur surlace. Ces mus, tes réfringents oui ete<br />

longtemps considérés comme le tissu musculaire par excellence Leurs libres diffèrent<br />

essentiellement des fibrilles musculaires des lenlacules et de la gouttière<br />

ambulacraire qui re-seniblenl aux fibrilles des muscles hvalins. On trouve dans les<br />

s\/\;_'ios une autre forme de tissu dont les courtes libres nuclcees, continues avec la<br />

substance fondamentale du li-su calcifère, ne contiennenl pas do fibrilles dilleren<br />

ciees I.es ressemblances entre le tissu librillaire des svzygies, les muscles hyalins el<br />

le tissu conjonctif fibreux sont si considérables qu'il es| presque impossible, dans<br />

l'elat actuel de nos connaissances, de tracer une limite entre eux. Les cirres des Cutna-<br />

tules, le pédoncule des l'eutacriiies ne contiennent que du lissu musculaire h\alin.<br />

La couche enloilenniquo de revêtement des parois du corps est un .qulheliuin<br />

paviinenteux, généralement vibratile, mais sur lequel se dillerentieiit des organes<br />

destines à donner plus d'intensité au mouvement du liquide cavilairc. C'est ainsi que<br />

le canal dorsal des bras des Ophiures présente dans sa longueur, du cote inférieur,<br />

un puissant epithelium cilié; que dans la cavité dorsale des bras tles Con.atules, il<br />

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