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endoplasme et bientôt une division transversale dédouble chacun de ces élémen's
en une cellule interne exclusivement formée d'endoplasme et une cellule externe
formée par une lame d'endoplasme et tout l'ectoplasme (lig. 066, p. 6î,). Les cellules
ne cessent pas pour cela de se diviser longitudinalement, et souvent les cellules
entodermiques finissent comme précédemment par oblitérer la cavité de l'embryon.
Lorsque la segmenlion aboutit à une morule pleine {Hydra, Plumularia, Sertularia,
Campanularia angulata, Laomedea flexuosa, Corlylophora lacustris, Tubularia mcsembryanlhemum,
Aglaura, Rhopalonema), les éléments périphériques se différencient do
manière à former une couche exodermique nettement dislincte du parenchymo
qu elle enveloppe. Cette différenciation se produit dès le stade seize chez les
Solmoneta où de petites cellules à multiplication rapide enveloppent les grosses par
une sorte dépibolie. L'inégalité débute au stade quatre chez Y Aglaura hemistoma.
Dans tous les cas, les cellules exodermiques acquièrent chacune un flagellum
vibratile, souvent dès le slade planule, et l'embryon nage à une période plus ou
moins précoce de son développement. Dans celte première période, il peut arriver
soit qu'un embryon se divise en plusieurs autres qui poursuivent séparément leur
développement (Turritopsis armata), soit que plusieurs embryons se réunissent en
un seul qui se développe en un hydroméride unique (Cuspidella).
Développement des parcnchjmelles. — Les larves des Hydroïdes producteurs
de méduses ont entre elles la plus grande ressemblance pendant la période de leur
vie active. Ce sont des parenchymelles ovoïdes, ciliées qui nagent eu tournoyant et
dirigent toujours en avant leur extrémité élargie, correspondant au pôle animal de
l'œuf. Leur exoderme est toujours nettement distinct de leur parenchyme entodermique;
il est formé de longues cellules cylindriques, arrondies à leur extrémité
interne et portant chacune un flagellum sur leur surface externe; quelques petites
cellules arrondies se trouvent intercalées entre elles, toujours à une certaine profondeur.
Les larves libres des Ca^pitAla (Mitrocmna), Tiara, llulhkca, Turritopsis, etc., no
dépassent pas cet état. Lorsque s'achève leur vie vagabonde, elles tombent au fond
de l'eau ou elles demeurent couchées sur le c ,té, adhérant aux corps solides sur
une longueur variable de leur corps. Bientôt leurs cils disparaissent, une cuticule
se développe sur toute leur surface et elles prennent une forme qui n'a rien do
détermine pour chaque espèce. Lue cavité apparaît alors dans leur intérieur; les
nématocystes ne se munirent qu'un certain temps après la llxaliou et dans la
région du corps qui correspond à la partie postérieure de la larve. Tantôt la larvo
des Cuspidella se transforme en un hydrorhize sur lequel se forment ensuite, par
bourgeonnement, un ou plusieurs gastromérides; tantôt elle fournit à la fois
I hydrorhize el le premier gastroméride. La larve des Oaniiia se change toujours
en un hydrorhize; celle de la Tmiu leumstyla donne un hydrorhize à sa partie
postérieure, un gastromeri le à sa partie antérieure.
Les larves a fixation tardive appartiennent aux Plumularia, Sertularia, f'umpnnu
taria, Clythia, obelaria. Au second jour de vie vagabonde, les nématocystes apparaissent
sur le tiers postérieur de lexoderme des larves do Clythia, Obelaria,
.Epuorea; ils se forment aux dépens de corpuscules granuleux fusiformes qui se
moutrent dans les cellules exodermiques au voisinage du noyau. In même temps
les cellules entodermiques les plus externes se goulleut, 8'éclairc.ssent et se dis-