S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

-j| POLYPES.
taie- d..ns cett» substance sont dissémines des corpuscules conjonctifs dont le cytosarque
esl riche en granules de réserve. A mesure que l'on s'éloigne de la bouche,
la mésoglée s'amincit; son tissu devient plus lâche, mais il y apparaît des fibrilles
d'une grosseur exceptionnelle. Sur ses deux faces, la couche de mésoglée douue
naissance a des lames longitudinales, normales à sa surface et qui pénétrent, les
lames intérieures dans les plis longitudinaux du gastroméride, les extérieures dans
les mésentéroïdes correspondants ou demeurent indépendantes (Ccrianthus).
La mésoglée de la paroi du corps est lies développée. Kilo est constituée par des
couches successives de fines fibrilles parallèles daus chaque couche, mais se croisant
à angle droit d'une couche à l'autre. Ces couches ne sont pas séparables. La
mésoglée des mésentéroïdes est aussi librillaire; elle contient des corpuscules con-
jouclifs même chez les Ccrianthus.
La mésoglée joue un rôle des plus importants dans le développement de la puissance
musculaire des diverses régions du corps. Chez les Animaux supérieurs, la
contractilité des organes est augmentée, en général, par la superposition de faisceaux
fibreux, formant des muscles compacts plus ou moins épais; chez les Coralliaires,
la contractilité est presque toujours accrue par un simple plissement de la
surface de la mésoglée, permettant une multiplication des libres musculaires toujours
disposées en couche unique. A cet effet, la surface de la mésoglée s'épaissit
par places, de manière a présenter des séries de plis longitudinaux ou transversaux
dont la section est souvent ramifiée deiidritiqueinenl (lig. 61L\ p. 700 el lig. 618,
n" I, "2, 3, i. '». p 717». Ces plis peuvent s'isoler de manière à former des muscles
indépendants,cylindriques dout l'axe est occupé par un cordon de mésoglée; quand
de tels muscles, d'origine entodermique ou exodermique, après avoir nié isoles,
sont de nouveaux englobes dans la masse mésogleique, ils forment à l'intérieur
de celles-ci ce qu'on appelle des muselés mrsotlcrmitpues. On observe déjà des
muscles méstulermiques dans la région externe de la inésoglée îles tentacules de
la lealia erttssicornis, dans le disque buccal de la Leioteulia nympluva, do la CulUm-tts
tffa ta, etc.
La surface externe de la tné-oglée de la paroi du corps esl lisse chez les Ain i-
Sil.K. elle présente d.-s plis longitudinal.x sur le péristome, les lenlacules du cycle
externe et sur la paroi .lu corps des C rutnthus; ces, plis manquent sur les tentacules
du cycle interne. C'est au contraire la surface interne qui est fortement
(.li--.-.', ilan- le sens trai.sver-al. chez la plupart îles AiTiNini:. (Y plissement est
limite à deux régions voi-ines du péristome chez la Leioleutm itymplr.ru; il se constitue
ain-i deux sphincters : l'un au-dessus, l'autre au-dessous du pe.islo.i.e. Toute
la surface interne do la inéM>j.'lo« est régulièrement plissêe chez les Authcuiimephe.
et les >' ijtoplmrus; mai-, • • 111 • /. les v...iiMii.iv, il s'accuse en dehors (le la couronne .le
lenlacules une forte saillie uie-ogleique, présentant a sa surface des plis secondaire-
ei tertiaires, qui devient plu- prononcée encore chez d'autres types, et constitue
l'anneau musculaire de Rnilekcn; c'est .... puissant sphincter chargé, lorsque
l'animal se contracte, de refermer la paroi du corps au de-su- des tentacules. Ce
mus. le devient me-oderinique chez les I'.VHACTIIM:, SAOAI.TII. I:, I'IIKLLII.*;, ZOAN-
TUlbJE. Il se décompose t lie/, les /»'/-ac