S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

7-24 POLYPLS.
6- Les côtes, qui sont des crêtes longitudinales ou des séries longitudinales d'épines
saillantes extérieurement sur la muraille, et qui ne sont que la continuation des
lames au delà de cette dernière;
;-> Les frai-erses entothécales, qui s'étendent des lames aux lames ou interlames
voisines de manière à subdiviser horizontalement ou obliquement les chambres qui
les séparent;
8° Les traverses exothecales, qui s'étendent de même entre les cotes.
l > L'épithèque, revêtement calcaire plus ou moins développé qui entoure le calice
tout entier, est supportée par les côtes et forme parfois comme une seconde
muraille;
10° Les synnpticules, petits piliers calcaires transversaux qui vont horizoulaleiue.it
d'une lame à l'autre,
Aucune de ces parties n'est absolument nécessaire à la constitution d'un calice
de coralliozoïde; il est même rare que toutes existent simultanément. On peut citer
le genre Acervularia comme l'un des plus rapprochés de ce type complet, mais sa
columelle et ses palis sont rudimentaires.
« olamolic. — On applique habituellement la dénomination de columelle à loutos
les formations calcaires qui occupent le centre du calice; ces formations sont loin
d'avoir toujours la même origine et la même signification morphologique. La
columelle proprement dite ou columelle essentielle uait directement de la partie du
polypier située au-dessous de la cavite viscérale; c'est à vrai dire un gaslrostylo
diversement modifié. Klle peut être compacte et styliforme (Seriatopora, STVI.OSS.I-
LIN*:, sttjlonyia, STÏLOI'UOIIIN ... PliOIii-XUN i.i, papillaire (CLADOCOUIN i\ l'Iangiu,
Astraiitjni, Rhizangia, Cryplungia, CyliciaK réduite a une lame verticale (Aplosmilia,
Lptnria, Mxandrti.sli.vu, Parhygyra, licmlrogyra, /', ctinia, Phytogyra, Moiiticulastrxa,
l'LA. OS.MILIISE, elc), spongieuse , l.n iioi'ii.LL.N K, etc.), fascieulee (Caryophyllia, Ins-
entrochus, etc.).
Mais as-.z souvent la columelle n'est autre chose que lo résultat d'une inodillcitiuii
des laines dans le voisinage do l'axe du calice. Tantôt les lames se soudent
directement tRhizotrochus); tantôt, au lieu de se souder, elles se réfléchissent en
s'enroula.il sur elles-mêmes à leur point de contact de manière à cuiislituer une
/.tusse columelle, à structure feuilletée A'tismphulliun el Plychophyllum); d'autres
fois, elles se divisent, près do leur bord interne, en trabécules uu bag.telles long.tudinales.
formant une sorte de faisceau au centre du calice, elles lorineut ain-i
une columelle septate d'arueyathus); eulin, elles peuvent aussi se diviser, avant do se
rencontrer en trabécules irregulieres qui s'anastomosent en une masse spongieuse,
constituant une columelle pariétale flr ndvopliylUu, Flalwllum), La columelle est rudimeutaire
ou manque tout à lait daus un grand nombre de genres (PAL I.ASII. KINJR,
liiiSm J.R.S.I;, Calamophyllia, Pleurophyllia, Euphyllia, tilyphophyllia, Latiphyltta,
Plcrogyra, Phywjyra, Hydrophorn, Uaryphyllia, Arrohelia, Conocyalhus, etc.).
Lame.». — Les lames sont des feuillets calcaires, disposés en rayonnant dans
l'intérieur du calice et qui peuvent s'avancer ju-qu'au cenlr.- de celui-ci ou en
demeurer à une assez grande distance; elles sont débordantes, lorsqu'elles dépassent
notablement le niveau du pourtour du calice iMussa, (iulaxeu, Arrohelia, diverses
Caryophyllia, etc.); dentées, lor-.jUe leur bord libre présente un.: s.-iie d'.mleiila-
t.oii- plus ou ...oins régulières; calicics, lorsque ce bord esl continu. Milite-Ivlwardi