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S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

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RADIOLAIRES. 449<br />

qui peut arriver jusqu'au centre d'intersection des aiguilles constitutives du squelette.<br />

Entre les pseudopodes raides sont d'ailleurs intercalés d'autres"pseudopodes<br />

plus fins et sans baguette axiale. Relativement peu nombreux chez les ACANTHOME-<br />

TRID.E, ils sont quelquefois au nombre de plus d'un millier chez les COLLIDJE et les<br />

SPD^ROID.E. Les Monopylaires et les Phéodaires développent en général de longs pseudopodes<br />

richement ramifiés et anastomosés comme ceux des Foraminiferes (fig. 479).<br />

Quelle que soit la forme des pseudopodes on observe toujours à leur intérieur<br />

une active circulation des granules protoplasmiques qui poursuivent leur chemin<br />

à travers la capsule centrale jusque dans le protoplasme intra-capsulaire. II se forme<br />

aussi sur les pseudopodes des varicosités qui cheminent sur toute leur longueur,<br />

phénomène peut-être en rapport avec le développement ou la rétraction de ces<br />

appendices temporaires.<br />

Chez les Euchitonia, Spongocyclia et Spongasteriscus, péripylaires bilatéraux, un<br />

certain nombre de pseudopodes situés au voisinage du plan de symétrie, se soudent<br />

presque dès leur base pour constituer un organe assimilé par Hœckel et par<br />

Krohn à un flagellum, mais qui ne vibre pas spontanément et se borne à s'incliner<br />

ou à se courber sous l'influence des excitations.<br />

Formations squelettiques- — Outre les baguettes de substance albuminoïde<br />

qui soutiennent les pseudopodes des Acanthometridés, et ressemblent absolument à<br />

celles des Héliozoaires, il existe chez les Radiolaires d'importantes formations squelettiques,<br />

constituées essentiellement par un réseau solide, de forme très variable,<br />

plongé au sein du protoplasme et pénétrant même assez souvent jusque dans la<br />

capsule centrale. Deux substances peuvent former, à l'exclusion l'une de l'autre, ce<br />

squelette : une substance organique, Yacanthine; une substance minérale, la silice.<br />

Les Radiolaires pourvus d'un squelette d'acanthine forment le sous-ordre des<br />

ACANTUARIA; chez tous les autres Radiolaires le squelette est siliceux. Les Thalassicolla,<br />

Tallassolampe, Collozoum, parmi les Péripylaires, les Cystidium parmi les<br />

Monopylaires et les Protocystis parmi les Phéodaires sont dépourvus de toute formation<br />

solide. Certaines Thalassosphœra (T. morum peut être identique à la Calcaromma<br />

calcarea, W. Thomson) paraissent enfin produire des spicules calcaires.<br />

L'acanlhine qui constitue le squelette des ACANTUARIA est une substance transparente,<br />

incolore; elle est détruite par la chaleur; elle se dissout plus ou moins<br />

rapidement dans les acides azotique, sulfurique et chlorhydrique, aussi bien que<br />

dans les alcalis caustiques; elle disparait encore lentement dans une solution de<br />

1 0/0 de soude, 10 à 20 0/0 de sel marin. Elle paraît être en conséquence, une substance<br />

albuminoïde peut-être identique à celle qui forme l'axe des pseudopodes. Les<br />

squelettes d'acanthine sont essentiellement constitués par de longues aiguilles,<br />

toujours pleines, convergeant vers le centre de la capsule centrale. Le nombre de ces<br />

épines peut atteindre 40 chez les Aclinelius où elles sont disposées sans ordre. Il<br />

est de 10 seulement chez les Acanthochiasma où les épines pointues aux deux bouts<br />

traversent de part en part la capsule centrale, se croisent à son centre, sans se<br />

toucher, et commencent à affecter un ordre déterminé encore peu régulier, mais<br />

qui s'accuse chez les ACANTHOSTAURIIŒ, DIPLOCONINJ: et ACANTOPHRACTID.E, OÙ les<br />

épines, au nombre de 20, rayonnent seulement à partir du centre de la capsule,<br />

comme si chacune des épines des Acanthochiasma s'était partagée en deux en son<br />

milieu. La disposition des épines est maintenant régie par la loi de Mùller. Elles se<br />

PIÎIUUEH, TRAIÏÉ DE ZOOLOGIE. 29

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