S-1382173-2_PERRIER_Traite_1897.pdf

(',80 POLYPES.
les somides constitutifs du corps d'un Hvdrocoralliaire présentent un mode de
dilTcrencialion tout à fait analogue à celui des Hydractinia parmi les lUdionles.
L'hvdrodème comprend, en effet, dans les deux cas : 1» des gastromérides. -
•« des daclvlomérides, - 3» des gonomérides-. - 4» des gamomérides ou des gamozoïdes
: — 5° des hvdromérides ayant subi des adaptations particulières.
Dans les deux cas, les divers somides sont uuis entre eux par un reseau plus ou
moins serré de canaux, en continuité immédiate avec leur cavité interne et revêtus
de sécrétions solides, pouvant arriver à remplir les intervalles qu'ils laissent outre
eux. Ces sécrétions sont généralement chitineiises cher les llydracliuies; elles sont
calcaires chez les Hvdrocoralliaires; mais cette différence ne saurait être considérée
comme absolue. Les tubes chitineux de VIL calcarea, d'Afrique, et de diverses
espèces fossiles sont, en effet, encroûtes de calcaire, et l'on ne saurait considérer
comme invraisemblable que les deux sortes de sécrétion puissent se remplacer inuluellemenl.lneaulredilTereiice
consiste en ce que les Hydractinia actuelles sont essentiellement
encroûtantes, tandis que les Hvdrocoralliaires forment le plus souvent des
tiges dressecs, ramifiées, arborescentes, digitees ou palmées; mais cette dfllereiieo
Je A pas davantage absolue. Parmi les llylrocoralliaires fossiles, les STIIO.MATOronii.r.
sont souvent incrustants, et les Millopores des mers actuelles ont presque
toujours une partie encroûtante et une partie dressée. Le passage des Hydrocoralliaues
aux ll\.Ironies est donc, pour ainsi dire, insensible. Leur passage aux Coralliaires
n'est pas moins nelleinent indique; les lacunes qui existent encore entre
b- deux groupes sont d'une faible importance morphologique.
Les lois du passage des Hvdrocoralliaires aux Coralliaires peuvent s'exprimer sim-
pY.noul de la façon suivante :
I Les daclUoiucr.iles d'abord distribues sans règle dans l'bydrodè.ne \Spora-
,/,,;»„u, lliolothius. linna, Spiniporw, viennent se disposer en cercle aulour des
M.,.lf ,.rides MitU-pora, lig- f',01), de manière qu'une solidarité évidente s'établit
entre eux ;
j l ne sorlc d'enceinte se produit autour de charnu do ces systèmes ct/dupus,
formes d'un gaslroincridc central et d'un cercle de dactylomérides périphériques, du
manière .'.accuser uelten.enl leur individualité ( [llupora, lig.tili'r; Stylaster, Astytns);
3* La solidarité entre le ga-lroiueriile et les daclvlomérides qui l'entourent devenant
plus elri.ile, le ga-troiue..,|o perd ses tentacules qui sont pbvsiologiquc.iicnl
ICII.pLic.s pal les .Lu Ivloinerides \styllls, C, t/ptultclta);
1 1..-- gouui.ici.'les el les ga.i.oin.'i ..les s,- rapprochent de même des sv slomes
cycliques et restent -ou- leur dépendance Stylaster, Astylus, Altoporu, lig. oui, Cl;
Cf/pt luttai;
j Les canaux qui incitaient en coin.nuuicalion les divers mendes d'un .né.ne
s\-le.»c evilique disparaissent, le ga-lrouiei ide et les daetvloineriilos s'ouvrent
directement dans une inèine cavite atrialc qui contient aussi les g.-.uioiuéride»
AI, I,opéra, >•