livre numérique - Utbm
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NGNIKAM Emmanuel et TANAWA Émile, 2006<br />
Le devenir de chaque sous-produit issu de ce procédé dépend de sa<br />
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dimensions retrouvés dans les ordures ménagères trouvent facilement des<br />
débouchés à Amiens, ce n’est pas le cas pour Yaoundé, du moins pour<br />
l’instant. Donc pour le cas de Yaoundé, et en dehors des pressats et boues<br />
qui seront compostés, les autres-sous produits vont être mis en décharge.<br />
Le devenir de ces sous-produits en décharge dépend encore une fois de<br />
leur composition chimique.<br />
Données énergétiques<br />
Tout comme dans le système de compostage industriel, les postes de<br />
consommation d’énergie sont :<br />
- Les systèmes de prétraitement : dans le cas du procédé Valorga, les<br />
systèmes de tri mécaniques, de transport interne des déchets et de réduction<br />
de la granulométrie utilisent uniquement de l’énergie électrique.<br />
La consommation d’énergie à cette phase est d’environ 11 kWh/<br />
tonne de déchets bruts pour une unité de capacité voisine de 50 à 100<br />
tonnes d’ordures par jour.<br />
- Le système de digestion anaérobie : dans cette partie, les postes de<br />
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duction de matière, d’eau et de re-circulation de biogaz dans les cuves,<br />
la centrifugeuse et le tamis. Une seule bande transporteuse est utilisée<br />
dans cette étape. P. Raggi (1994) donne la consommation d’énergie de<br />
60 kWh/tonne de déchets bruts. Par ailleurs, B. de La Farge (1995) indique<br />
que la consommation d’énergie pour le brassage de la masse dans<br />
le réacteur varie entre 1 et 5 kWh pour 100 kWh de biogaz produit. En<br />
d’autres termes, pour le cas de Yaoundé où l’on produirait entre 150<br />
et 170 kg de biogaz par tonne de déchets bruts (1 260 à 1 430 kWh),<br />
on aura une autoconsommation d’énergie d’environ 35 kWh/tonne de<br />
déchets traitée, ce qui représente plus de la moitié de la consommation<br />
annoncée par P. Raggi (1994). Cette valeur peut être appliquée dans le<br />
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- La phase de post-traitement de la boue et du pressat est identique à<br />
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sommées à cette étape : l’énergie électrique et le gazole consommé par<br />
les engins de manutention (chargeurs). La consommation à cette étape<br />
est de 3 kWh/tonne de déchets et 2,05 litres de diesel par tonne de déchets<br />
(tableau n° 40).<br />
- Le système d’utilisation du biogaz : l’utilisation du biogaz pour la<br />
production de chaleur est peut être envisagé dans certaines villes, mais<br />
il n’est pas envisageable pour le cas de Yaoundé. C’est la valorisation<br />
Les villes d’Afrique face à leurs déchets