22.06.2013 Views

livre numérique - Utbm

livre numérique - Utbm

livre numérique - Utbm

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Pratiques actuelles de la gestion des ordures ménagères, 39-101<br />

- les structures non gouvernementales (SNG) qui rassemblent les micro-entreprises aux<br />

statuts divers (associations à but non lucratif, coopératives, entreprises commerciales)<br />

ou groupements informels, faiblement équipées, fondées sur l’initiative privée ou<br />

communautaire, et qui offrent un service de précollecte. En 1998, on dénombrait<br />

51 SNG. En 2002, elles étaient au nombre de 71 répertoriées et intégrées dans le<br />

système organisationnel mis en place ;<br />

- les sociétés commerciales spécialisées dans la collecte et le traitement des déchets<br />

qui assurent la collecte porte à porte, le transport à la décharge et la valorisation des<br />

déchets. Leur nombre est également en évolution. En 1998, elles étaient 6 entreprises<br />

qui se disputaient le marché. Aujourd’hui, elles sont au nombre de 12 retenues dans<br />

le cadre de la structuration de la filière.<br />

Le service de précollecte est assuré à Cotonou par les structures non gouvernementales<br />

(SNG), et consiste à enlever les DSM au domicile des abonnés et à les convoyer vers des<br />

points de regroupement identifiés.<br />

En 2002, 71 SNG ont été identifiées et réparties dans les zones de concession définies<br />

d’un commun accord avec tous les acteurs de la filière. Cette nouvelle organisation,<br />

qui met presque chaque SNG en situation de monopole dans sa zone, a permis un<br />

accroissement du nombre d’abonnés au service de précollecte.<br />

Le nombre des abonnés est passé de 1 046 en 1995 à 19 059 en 2002, avec un taux de<br />

croissance moyen de 5,5 % par an sur huit ans. Quant aux SNG, leur nombre est passé<br />

de 6 en 1993 à 71 en 2002.<br />

Cet accroissement du nombre des abonnés montre l’intérêt et la volonté des<br />

populations de se débarrasser de leurs déchets.<br />

À Yaoundé par contre, la ville a connu une période d’hésitation entre<br />

1991 et 1998 liée à l’arrêt de la subvention du service de collecte des ordures<br />

par l’État. L’entreprise privée qui assurait alors la collecte et la mise<br />

en décharge des déchets dans la ville a arrêté son service, laissant une situation<br />

de vide total. En 1998, le service de ramassage de déchets a repris<br />

<br />

<br />

pilote de précollecte des ordures ménagères dans cinq quartiers d’habitat<br />

<br />

<br />

participation de la commune et de la communauté urbaine de Yaoundé<br />

dans cette opération a été très timide. La société privée qui assure l’enlèvement<br />

des déchets dans la ville, bien qu’elle reconnaisse que la précollecte<br />

lui a permis d’augmenter les quantités collectées, donc son chiffre d’affaires,<br />

soutient l’opération au strict minimum en permettant l’accès à ses<br />

bacs par les opérateurs de précollecte pour y déposer les déchets enlevés<br />

chez les ménages. Le système, même s’il est reconnu utile par les autorités<br />

municipales, ne survit que grâce à la participation volontaire des ménages<br />

<br />

-<br />

cadré n° 3).<br />

Belfort : Université de technologie de Belfort-Montbéliard - 2006 51

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!