28.06.2013 Views

Untitled

Untitled

Untitled

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

1.4 Déformation côtière récente du Bloc Marginal et relation avec les processus<br />

de subduction<br />

estiment un taux de soulèvement des terrasses marines compris entre 0,10 et 0,15 mm/an au<br />

cours du Quaternaire. A Hornitos, au Nord de la Péninsule de Mejillones, ces mêmes auteurs<br />

ont estimé un taux de soulèvement de 0,24 mm/an sur les derniers 330 ka. Sur la Péninsule<br />

de Mejillones, un taux de 0,15 mm/an a été estimé pendant la même période (Ortlieb [1996]).<br />

Ils ont également estimé un taux de 0,1 mm/an à Antofagasta, au Sud de la Péninsule<br />

de Mejillones. A Caldera (27˚04’S, 70˚50’W), [Marquardt et al., 2004] estime un taux de<br />

soulèvement des terrasses marines de 0,34 ± 0,06 mm/an. A la Serena (29˚54’S, 71˚15’W),<br />

[Leonard and Wehmiller, 1992] ont estimé un taux de surrection de 0,1 à 0,2 mm/an. Ces<br />

taux ont été précisés par [Saillard et al., 2009] avec un taux de 0,103 ± 0,069 mm/an pour la<br />

période 122/6 ka, et de 1,158 ± 0,416 mm/an entre 321 et 232 ka. Au Sud Chili, au niveau de<br />

la Péninsule d’Arauco (37˚15’S, 73˚19’W), [Melnick et al., 2009] ont estimé un taux de 1,8<br />

mm/an pour le Pléistocène, soit deux fois plus importants que le taux moyen pour la région<br />

comprise entre 33˚30’S et 40˚S (Melnick et al. [2006]).<br />

Toutes ces observations de terrasses ponctuelles le long de la côte péruvo-chilienne, tra-<br />

duisent un soulèvement apparemment discontinu dont les variations sont comprises entre 0,1<br />

et 0,4 mm/an, sauf pour les péninsules où les taux paraissent plus élevés. [Marquardt et al.,<br />

2004], [Saillard et al., 2009] et [Regard et al., 2010] ont réalisé des synthèses de ces divers<br />

taux de soulèvement. La Fig.1.45 présente la synthèse effectuée par [Marquardt et al., 2004].<br />

On remarque que les péninsules présentent les plus forts taux de soulèvement grâce à la pré-<br />

sence de terrasses marines qui permettent d’établir cette conclusion. Or, [Marquardt et al.,<br />

2004] considère que les zones qui ne présentent pas de terrasses ont un taux de soulèvement<br />

nul. Nous avons vu qu’un soulèvement n’était pas obligatoirement matérialisé par une ter-<br />

rasse, tout dépend de la nature du socle sur laquelle va pouvoir se développer la terrasse, la<br />

pente et l’efficacité de l’érosion marine. Donc, en réalisant une nouvelle interprétation de ce<br />

graphique, et en considérant que le taux de soulèvement moyen proposé par [Regard et al.,<br />

2010] est compris entre 0,25 et 0,3 mm/an pour le Quaternaire, nous proposons un taux de<br />

soulèvement moyen de 0,15 à 0,3 mm/an pour l’ensemble de la côte péruvo chilienne, avec<br />

des taux localement plus forts situés au niveau des péninsules.<br />

84<br />

[Regard et al., 2010] estiment que ce taux est trop grand car il produirait un soulèvement

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!