30.06.2013 Views

Téléchargez - Musée Militaire Genevois

Téléchargez - Musée Militaire Genevois

Téléchargez - Musée Militaire Genevois

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

1848: LA LÉGION HELVÉTIQUE ROMANDE 1848: LA LÉGION HELVÉTIQUE ROMANDE<br />

Ignace Le Comte, père de Frédéric, violoniste pacifique constate dans une lettre adressée de<br />

Lausanne, le 9 septembre 1811, à son fils Théophile à Genève et traitant des enrôlements pour la<br />

France: «...ainsi messieurs les orfèvres ont troqué la lime contre le mousquet ...»<br />

9 Ferdinand Rosset né à Lausanne le 4 août 1757 mourut en exil à Philadelphie en 1795. Lieutenant<br />

baillival de Lausanne, capitaine de milice, il fut condamné le 19 mars 1792 à 25 ans de forteresse à<br />

purger à Aarburg et à la destitution de tous ses emplois pour avoir participé à un rassemblement à<br />

Ouchy le 14 juillet 1791. Il réussit à s’évader et émigra en Amérique. Sa femme Cécile Cazenove<br />

était la marraine de Frédéric Le Comte.<br />

10 C’est du moins l’avis du député Fernand JATON cité par Sylvie GUENIAT, De l’École moyenne<br />

de Lausanne au Collège scientifique (1837-1907). Un itinéraire emblématique d’une société en<br />

mutation, Lausanne 1995 mémoire de licence soutenu en faculté des lettres. C’est de ce mémoire que<br />

je tire les données techniques sur l’École moyenne.<br />

11 Sylvie GUENIAT, op.cit. estime que le coût moyen des cours privés s’élève à 100 francs par<br />

mois. À noter qu’on ne payait pas d’écolage Collège.<br />

12 Constant Borgeaud avait étudié de 1838 à 1841 à la Sorbonne, rentré en Suisse pour cause de<br />

maladie, ii fit la classe terminale de l’école moyenne en 1841-1842 et suivit des cours jusqu’en 1843<br />

à l’Académie de Lausanne.<br />

13 Constant BORGEAUD, Mes souvenirs de l’école moyenne, no 10, p.74, mars 1902, conservé aux<br />

ACV Dossier ATS Borgeaud. Ce dossier comprend des coupures de journaux, toutes plus ou moins<br />

directement inspirées de l’article d’Emile BONJOUR publié dans Revue du Dimanche de 1902,des<br />

brochures rédigées par le colonel et le texte versifié d’un pamphlet, la Borgeaudiade rédigé en 1869<br />

par un de ses adversaires politiques.<br />

14 Jean Jacques Porchat (1800-1864) professeur de droit à l’Académie dès 1838, fut professeur de<br />

rhétorique et de littérature française à l’école moyenne de 1839 à 1847.<br />

16 François Bocion (1828-1890) succéda à Borgeaud à Aubonne comme professeur de<br />

Mathématiques et fut dès 1849, comme Lecomte professeur à l’école moyenne et industrielle de<br />

Lausanne. Il fut aussi conseiller communal de Lausanne.<br />

17 ACV, Ed 71/50, p. 250.<br />

18 AEG Etr.C 28 p.279.<br />

19 ACV Bg 13 bis/23 p.646. Il y réside le 27 janvier 1845.<br />

20 ACV P Lecomte 2. Le document signé par M. Mercanton, directeur est ainsi rédigé: «Je déclare<br />

que Ferdinand Lecomte a suivi pendant quatre ans tous les cours qui se donnent dans l’école<br />

moyenne et industrielle de Lausanne, et qu’il a toujours obtenu du succès dans les examens, je<br />

déclare de plus que pendant ce temps ce jeune homme s’est conduit de manière à mériter<br />

l’approbation de ses maîtres.»<br />

21 Louis-Henri Delarageaz, de Préverenges, 1807-1891) est l’incontestable leader des radicaux<br />

après le départ de Druey à Berne.<br />

Conseiller d’État de 1845 à 1862 et de 1866 à 1878, Conseiller national de 1857 à 1881, colonel<br />

fédéral d’artillerie en 1855, il remplit jusqu’en 1876 diverses fonctions militaires.<br />

22 Notable, il est vrai, puisque Henri-Louis Delarageaz remplace Rodolphe Mercier.<br />

23 Émile BONJOUR, Constant Borgeaud, colonel, La Revue du Dimanche no 12, p90-93, du<br />

23.3.1902.<br />

24 ACV P Lecomte 34.<br />

25 Olivier MEUWLY, Ferdinand Lecomte l’un des piliers du radicalisme vaudois, à paraître dans<br />

Les Actes du Colloque Lecomte.<br />

26 La notice de David von FELTEN dans Helvétia 1832-2007, p.160-166, signale ce refus. La<br />

tradition familiale, invérifiable sur documents ajoute quelques détails. Outré par cette décision,<br />

Lecomte se serait enfermé dans un des bureaux de l’administration.<br />

Ferdinand Lecomte ne fut jamais soldat dans les troupes régulières vaudoises. Son dossier d’officier<br />

no 998 ACV K 15 b 10 ne contient rien à la rubrique soldat et sous officier et Lecomte lui-même<br />

n’a, nous le verrons, inscrit jusqu’à son entrée à l’école préparatoire de Morges en 1848 que des<br />

services volontaires.<br />

27 Au recensement de 1850, le canton n’a pas tout à fait 200.000 habitants.<br />

110 Le Brécaillon<br />

28 Sa carrière a été fulgurante, il est aspirant du génie en 1843, lieutenant en 1844, capitaine en 1847<br />

et il est nommé capitaine d’étatmajor<br />

fédéral le 26 octobre, jour où la troisième brigade, celle du colonel Frédérich Veillon, est mise sur<br />

pied.<br />

29 Constant BORGEAUD, Mes souvenirs du Sonderbund. Articles publiés dans «La Revue».<br />

Lausanne, A. Borgeaud, 1897, 32 p. -<br />

Toutes les citations de Borgeaud sur le Sonderbund sont tirées de cet opuscule.<br />

30 Ils gardent le défilé de la Tine et le col de Jaman, qui, rappelons-le, relie la Gruyère au Lavaux.<br />

31 Delarageaz, Kherwand, Eytel ...<br />

32 E. TISSOT, Souvenirs d’un vétéran de Moudon sur la guerre du Sonderbund, Lausanne 1911,<br />

affirme qu’Eytel lui aurait confié avoir lui-même brusqué l’attaque. Le récit de BORGEAUD qui<br />

était au coeur de l’action, tempère cette version, Veillon aurait donné l’ordre d’attaque sur le conseil<br />

de Borgeaud.<br />

33 Constant BORGEAUD, Op.cit. p.27<br />

34 ACV P Lecomte 34. Lecomte note: «1847 sergent d’artillerie dans la batterie lausannoise volontaire<br />

(lieutenant Dumur) pour la campagne du Sonderbund».<br />

35 La convention est signée à Bex par Druey et de Torrenté.<br />

36 Je suis ici Borgeaud qui achèvera la campagne comme gouverneur militaire de Brigue.<br />

37 Le Nouvelliste vaudois signale que,le 5 février 1848,Jules Eytel, de Vevey, a été nommé major à l’État<br />

Major fédéral par la Diète en un tour. Il n’y fera pas carrière.<br />

38 Il était aspirant en 1843, on peut donc qualifier sa carrière militaire de fulgurante.<br />

39 L’un d’entre eux est un commerçant Samuel Aubin, proche de Delarageaz qui, installé pour quelques<br />

temps à Turin, effectue un voyage d’affaire à Milan en avril et mai 1848. Il fait le tri des nouvelles et des<br />

bruits, lit la presse et lui envoie des lettres, des rapports, plutôt, qu’on retrouve soit dans le dossier O1177,<br />

soit dans les archives Delarageaz.<br />

40 Louis Cottier-Boys, l’un des radicaux de gauche les plus en vie, militait dès longtemps en faveur des<br />

réfugiés allemands.<br />

41 Charles-Paul-Louis Hoffmann (1819-1857), député de Lausanne au Grand Conseil dès 1848, beveté<br />

médecin-chirurgien le 10 février1843; il est à Nyon en 1843, à Begnins en 1845 et à Lausanne en 1847.<br />

Lors de la crise de 1856, il était, aux dires de Borgeaud, lacoqueluche des Lausannois.<br />

42 Une de ses affichettes, tirée format folio sur papier rose figure dans le dossier O 1177. Une autre fut<br />

probablement offerte à Mussolini par l’Université de Lausanne, lors de la remise de son doctorat honoris<br />

causa.<br />

43 Revue 22.11.1899 annexe de l’article nécrologique, cité d’après ACV, ATS dossier Ferdinand<br />

Lecomte.<br />

44 Lettre de remerciement du Conseil d’État pour les documents ci après: ...b) Recueil de lettres et autres<br />

documents relatifs à la campagne du Sonderbund (1847-1848) c) Divers documents se rapportant à la<br />

légion suisse en Lombardie (1848) d) Divers documents se rapportant à Henri Druey... Les documents<br />

seront déposés à la bibliothèque, seul le dossier b a été retrouvé. Il est aujourd’hui coté O 1177.<br />

45 Le président du Vorort, le reprendra dans un discours devant la Diète le 14 avril.<br />

46 Jules Eytel est généralement considéré comme le créateur de la légion. Il est aidé par les radicaux<br />

vaudois de gauche, Victor Deriaz, Charles Hoffman, Louis Cottier-Boys, Constant Borgeaud entre autres.<br />

Delarageaz et Druey n’apparaissent pas en première ligne mais soutiennent l’entreprise.Eytel<br />

contrairement à ce qui est dit parfois, il n’y a pas participé à l’expédition.<br />

47 ACV Dossier ATS de Borgeaud, article d’Émile BONJOUR, publié dans Revue du Dimanche de 1902.<br />

48 Filippo DE BONI, né en 1816 à Seren del Grappa, province de Belluno, mort à Florence le 7.11.1870,<br />

homme politique, publiciste et fervent républicain fut par la suite président du Comité politique central de<br />

Vénétie et député au parlement italien.<br />

49 Giacomo LUVINI, de Lugano, (1795-1862) commandait la division 6 lors du Sonderbund, il dut<br />

laisser les Uranais occuper Airolo.<br />

Rudolf JAUN, L’état-major général suisse, HPM Série Recherches de sciences comparées T. V,<br />

Helbing und Lichtensohn, Bâle, Francfort 1983.<br />

50 Michel STEINER et André LASERRE, Correspondance de Druey, T.3 no 836, BHV 58,<br />

Le Brécaillon<br />

111

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!