REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - La voix du paysan ...

V. COUTS ESTIMATIFS ET FINANCEMENT DU PROGRAMME.
V.1. Coût du programme
Le coût total du programme est estimé à environ 945 435 336 dollars US
(imprévus physiques et financiers compris) répartis entre les 6 sous-programmes, 21
composantes et 59 résultats attendus. La contribution du Gouvernement est fixée à 10% , soit
94 543 534 USD, tandis celles des bénéficiaires et des bailleurs de fonds au titre de gap à
rechercher sous forme des dons et prêts concessionnels, représentent respectivement 5% , soit
47 271 767 USD et 85% , soit 803 620 035 USD.
Par ailleurs, l’impact financier annuel global du Programme qui est estimé à 189 087 067 $US,
est désagrégé de la manière ci-dessous :
‐ Bénéficiaires : 9 454 353 $US;
‐ Gouvernement : 18 908 707 $US;
‐ Bailleurs : 160 724 007 $US.
En outre, les programmes d’investissements prioritaires leviers, intégrateurs et déclencheurs de
la garantie minimum de sécurité alimentaire projetée pour la période sont évalués à 380 389 620
$US dont 56 429 843 de financement interne et 323 959 777 $US de financement externe.
V.2. Financement du programme
Le coût du PNSA dont le financement est étalé sur cinq ans, dépasse de loin la part annuelle
des prévisions et d’exécution des crédits budgétaires généralement modiques alloués à
l’agriculture (environ 2%).
En effet, compte tenu de la recrudescence de l’insécurité alimentaire et de la
pauvreté dans le pays, le PNSA constitue une priorité devant laquelle le Gouvernement devra
mobiliser des fonds nécessaires pour sa mise en œuvre afin de prétendre atteindre d’ici à
l’horizon 2015 les Objectifs du Millénaire pour le Développement en rapport avec la faim et
la réduction de la pauvreté.
Dans ce cadre, il sied de relever cependant, quelques contraintes majeures qui
expliquent les tendances récentes de faibles enveloppes budgétaires sectorielles en général et
celles allouées au secteur agricole en particulier. Il s’agit de :
- la faible mobilisation des ressources internes et externes liée, notamment à la
mauvaise gouvernance et exacerbée par les effets de la crise financière
internationale;
- la rigidité de la capacité d’absorption des ressources extérieures, entraînant
un faible taux d’exécution physique et financière des projets et programmes
financés par les partenaires au développement;
- la persistance des rigidités structurelles dont notamment, la lenteur dans la
mise en œuvre des réformes ou des privatisations qui limitent la mobilisation
optimale des ressources tant internes qu’externes, de même que la
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