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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - La voix du paysan ...

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Le sous programme intensification des cultures s’articule autour des cultures vivrières<br />

qui occupent annuellement une moyenne de 5 millions d’hectares avec une pro<strong>du</strong>ction estimée<br />

en 2006 à plus de 20 millions de tonnes composées essentiellement des plantes à racines et<br />

tubercules, de bananes, des cultures à graines cultivées selon le système traditionnel itinérant sur<br />

brûlis, associé à une longue jachère allant jusqu’à 5 ans et plus.<br />

Le déficit alimentaire est évalué entre 20 et 30% selon les provinces et les besoins<br />

alimentaires sont donc couverts de façon croissante, par des importations de maïs, riz, blé et<br />

autres denrées (sucre, huile).<br />

Les spéculations végétales stratégiques retenues dans le cadre <strong>du</strong> PNSA sont : le<br />

manioc, la banane, le maïs, le riz, la pomme de terre, le haricot, l’arachide et le soja.<br />

COMPOSANTE 1.1<br />

Amélioration de la pro<strong>du</strong>ctivité des cultures vivrières<br />

Le manioc est la principale culture vivrière de la RDC et il représente 80% de la<br />

pro<strong>du</strong>ction vivrière compte tenu de son importance dans le régime alimentaire des Congolais. Il<br />

s’impose comme garant majeur de la sécurité alimentaire ; les statistiques de 2006 indiquent que<br />

le nombre de ménages agricoles pro<strong>du</strong>cteurs de manioc est de 8 millions (8 053 427), ce qui<br />

équivaut à une moyenne de 25 ares de manioc par ménage agricole. Il est pro<strong>du</strong>it sur la majeure<br />

partie <strong>du</strong> territoire, particulièrement dans le Nord-Ouest <strong>du</strong> pays (Bas-Congo, Ban<strong>du</strong>n<strong>du</strong>,<br />

Equateur, Kasaï et Province Orientale).Les données statistiques montrent que sur les territoires<br />

de la RDC, le manioc occupe 50% des terres cultivées. <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ction totale actuelle estimée à<br />

15 millions de tonnes est en nette régression par rapport à 1991 (20.0 millions). Les rendements<br />

moyens- entre 7 et 9 tonnes/ ha – sont très faibles à cause de l’utilisation des variétés<br />

traditionnelles à faible pro<strong>du</strong>ctivité et sensibles aux maladies et insectes (notamment la<br />

mosaïque, l’anthracnose et la cochenille) et l’utilisation de techniques culturales inadéquates.<br />

<strong>La</strong> FAO, le SECID (USAID) et l’IITA appuient la relance de la pro<strong>du</strong>ction par le biais d’un<br />

programme visant à la multiplication et distribution accélérée de boutures saines de variétés<br />

sélectionnées pour leur tolérance ou leur résistance à la mosaïque.<br />

Dans le cadre de cette composante, l’amélioration de la pro<strong>du</strong>ction se fera en agissant<br />

surtout sur le rendement à travers les facteurs suivants : les variétés, la mécanisation, la<br />

fertilisation et les différentes pratiques culturales recommandées par la recherche ;<br />

l’amélioration de la pro<strong>du</strong>ction doit être soutenue également par l’amélioration de la<br />

transformation/commercialisation et le renforcement des capacités. Dans l’hypothèse d’un taux<br />

de croissance annuelle de 6%, la pro<strong>du</strong>ction devrait atteindre 26,8 millions de tonnes à l’horizon<br />

2020 comme l’indique les tableaux à l’annexe VI sur les perspectives d’accroissement de la<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> manioc. Cet objectif, bien que minimaliste, paraît plus réaliste par rapport à<br />

l’objectif de couvrir tous les besoins à 100% qui nécessiteraient des moyens très importants.<br />

Le maïs est la principale céréale pro<strong>du</strong>ite en RDC, avec un niveau de pro<strong>du</strong>ction quatre<br />

fois plus important que le riz. Sa culture est répan<strong>du</strong>e en RDC, mais particulièrement au<br />

Katanga, dans les deux Kasaï, le Ban<strong>du</strong>n<strong>du</strong> et dans le Nord de l’Equateur. C’est le seul pro<strong>du</strong>it<br />

agricole dont la pro<strong>du</strong>ction semble avoir (sensiblement) augmentée depuis les années quatrevingt-dix<br />

(1.0 million de tonnes en 1990 à 1.2 millions en 2002. Les rendements sont variables<br />

d’une région à une autre, mais la moyenne nationale est faible à moins de 1 tonne/ha, dû à la<br />

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