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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - La voix du paysan ...

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faible utilisation des variétés améliorées et des intrants agricoles, et à l’importance des dégâts<br />

causés par diverses pestes.<br />

Le riz est cultivé principalement dans les provinces de l’Equateur, Maniema, Kasaï et la<br />

Province Orientale. <strong>La</strong> riziculture pluviale extensive représente près de 98% des superficies<br />

rizicoles. Il est aussi pro<strong>du</strong>it dans les bas fonds et dans les plaines inondables <strong>du</strong> Ban<strong>du</strong>n<strong>du</strong>, <strong>du</strong><br />

Bas-Congo, de la périphérie de Kinshasa et des autres grandes villes. <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ction a chuté<br />

régulièrement depuis le début des années quatre-vingt-dix, passant de 395.000 tonnes en 1991 à<br />

325.000 tonnes en 2002, soit une diminution de l’ordre de 17,23%, alors que la consommation a<br />

fortement augmenté en particulier en zone urbaine. Cela a entraîné une augmentation<br />

spectaculaire des importations qui ont atteint 200.000 tonnes en 2006. Comme dans le cas<br />

d’autres cultures vivrières, les rendements sont très faibles (moins d’une tonne de paddy/ha) et<br />

pourraient être considérablement améliorés par l’utilisation de variétés améliorées (NERICA par<br />

ex.) et de meilleures pratiques culturales.<br />

Les autres cultures vivrières importantes sont l’arachide, le haricot et la banane. Elles<br />

ont connu toutes des baisses importantes de pro<strong>du</strong>ction. <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ction d’arachide a chuté de<br />

30% entre 1990 et 2002 (de 500.000 à 370.000 tonnes). <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ction des haricots a connu une<br />

baisse encore plus accentuée pendant cette période (200.000 tonnes à 110.000 tonnes). <strong>La</strong><br />

grande partie de la pro<strong>du</strong>ction se situe dans le Kivu, au Katanga et au Bas-Congo. <strong>La</strong> banane est<br />

cultivée principalement pour l’autoconsommation et dans bien des cas, elle constitue la base<br />

alimentaire (Province Orientale).On estime la pro<strong>du</strong>ction nationale à 500.000 tonnes en 2002<br />

alors qu’elle était de l’ordre de 2 millions de tonnes en 1990 (une chute de75%). L’absence de<br />

semences de qualité constitue un problème majeur pour ces cultures, auquel s’ajoute la<br />

sensibilité des variétés disponibles à certaines maladies telles que la cercosporiose et la rosette<br />

(Banque Mondiale).<br />

Concernant les cultures vivrières, en dehors <strong>du</strong> manioc, l’augmentation de leurs<br />

pro<strong>du</strong>ctions sera garantie par la disponibilité des semences des variétés améliorées à haut<br />

rendement, adaptées à l’écologie et aux techniques culturales des agriculteurs utilisateurs. <strong>La</strong><br />

sécurité semencière apparaît dès lors comme un préalable à la réalisation <strong>du</strong> volet disponibilité<br />

de la notion de sécurité alimentaire. Dans l’hypothèse d’un taux d’accroissement annuel de 6%,<br />

les différentes pro<strong>du</strong>ctions vivrières devraient atteindre à l’horizon 2020, comme l’indiquent les<br />

tableaux à l’annexe VI : environ 2 176 481 tonnes pour le maïs, 594 923 tonnes pour le riz,<br />

694 644 tonnes pour l’arachide, 209 597 tonnes pour le haricot, 106 126 tonnes pour le niébé et<br />

29 253 tonnes pour le soja. Les besoins correspondant en semences certifiées sont<br />

respectivement de 36 275 tonnes, 25 780 tonnes, 104 197 tonnes, 15 720 tonnes, 3 980 tonnes et<br />

1 463 tonnes. <strong>La</strong> stratégie d’accroissement des pro<strong>du</strong>ctions semencières retenue est de faire<br />

pro<strong>du</strong>ire les semences en métayage avec les agri-multiplicateurs. Les données statistiques font<br />

défaut pour la banane et la pomme de terre.<br />

Résultat atten<strong>du</strong> N°1: L'accès aux semences, boutures et rejets des variétés améliorées est<br />

assuré<br />

Actions à réaliser<br />

1.1 : Evaluer à la fin de chaque campagne agricole les besoins en semences, boutures et rejets<br />

des variétés améliorées pour la campagne suivante<br />

1.2 : Organiser et structurer les agri-multiplicateurs identifiés au préalable<br />

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