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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - La voix du paysan ...

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Au niveau des provinces<br />

<strong>La</strong> constitution <strong>du</strong> 18 février 2006 et la Loi n°08/012 <strong>du</strong> 31 juillet 2008 fixent les<br />

compétences en matière agricole des provinces de la manière suivante :<br />

- Elaboration des programmes agricoles et leur exécution conformément aux normes <strong>du</strong><br />

planning national ;<br />

- Application <strong>du</strong> personnel agricole des cadres conformément aux dispositions <strong>du</strong> statut<br />

des agents de carrière des services publics de l’Etat ;<br />

- Application de la législation nationale concernant l’agriculture et la pêche ;<br />

- Organisation et contrôle des campagnes agricoles ;<br />

- Fixation des prix des pro<strong>du</strong>its agricoles ;<br />

- Elaboration des programmes de campagne de santé animale et l’application des mesures<br />

de police sanitaire vétérinaire, notamment en ce qui concerne les postes frontaliers et de<br />

quarantaine ;<br />

- Organisation des campagnes de vaccination contre les maladies endémiques ;<br />

- Organisation des laboratoires, cliniques et dispensaires de la province ainsi que<br />

l’application de la législation nationale en matière vétérinaire.<br />

Se situant dans la logique de la décentralisation sectorielle, le Ministère de l’Agriculture,<br />

(MA) met en œuvre, avec l’appui de la Coopération Technique Belge, le plan de restructuration<br />

de ses services. L’un des pro<strong>du</strong>its de cette restructuration est l’implantation des Conseils<br />

Agricoles et Ruraux de Gestion (CARG), dans les territoires et districts. Ces structures<br />

constituent des plateformes locales de dialogue entre les différents acteurs impliqués dans le<br />

développement <strong>du</strong> secteur agricole.<br />

III. Etat de la sécurité alimentaire<br />

III.1. Situation alimentaire<br />

Les cultures vivrières occupent annuellement une moyenne de 5 millions d’hectares avec<br />

une pro<strong>du</strong>ction estimée en 2006 à 20 millions de tonnes, composées essentiellement de plantes à<br />

tubercules, de banane , de maïs, de riz, d’arachide et de haricot et cultivées selon un système<br />

traditionnel itinérant sur brûlis, associé à une longue jachère allant jusqu’à 5 ans et plus.<br />

Le manioc reste de loin la principale culture vivrière en RDC ; il occupe une superficie<br />

d’environ 2 millions d’hectares et depuis 2002, la pro<strong>du</strong>ction annuelle est de l’ordre de 15<br />

millions de tonnes. <strong>La</strong> demande nationale en manioc représente environ 70% de la demande<br />

totale de pro<strong>du</strong>its vivriers consommés. <strong>La</strong> banane est la seconde culture <strong>du</strong> pays après le manioc<br />

tant <strong>du</strong> point de vue de la pro<strong>du</strong>ction que de la demande ; la pro<strong>du</strong>ction totale de bananes et<br />

d’autres fruitiers atteint une valeur annuelle moyenne de 4,1 millions de tonnes dont 47% pour<br />

les différents pro<strong>du</strong>its de banane : plantain (25%), douce (8%), de bière (14%). Les céréales<br />

viennent en troisième position avec une pro<strong>du</strong>ction totale moyenne annuelle de l’ordre de 1,55<br />

millions de tonnes dont 74% de maïs, 23% de riz, 3% de millet et 1% de blé. Quant aux<br />

légumineuses, la pro<strong>du</strong>ction moyenne en valeur absolue sur la période de 16 ans (1991 à 2006)<br />

est de 670 681 tonnes dont 64% pour l’arachide, 20% pour le haricot, 7% pour le Niébé et 5%<br />

pour la courge. Les cultures maraîchères sont très importantes en volume consommé (24,35<br />

kg/tête en 2000 à Kinshasa). (ESA, 2009).<br />

Concernant la pro<strong>du</strong>ction animale avant les années 90, le cheptel national comprenait<br />

plus d’un million de bovins, 725 000 porcins, 700 000 ovins, 2 500 000 caprins et près de 15<br />

millions de volaille. (ESA, 2009).<br />

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