REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - La voix du paysan ...
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Mise en œuvre<br />
Il s’agit de mettre en place des comités provinciaux et nationaux pour gérer les aides<br />
humanitaires d’urgence. Les comités seront constitués par des représentants <strong>du</strong> Gouvernement<br />
(Ministère des Affaires Sociales et Action Humanitaire, Ministère de la Santé, Ministère <strong>du</strong><br />
Plan, Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Information,…) et des représentants des agences<br />
<strong>du</strong> système des Nations Unies, des ONG tant nationales qu’internationales qui sont présents sur<br />
le terrain. Une fois les comités constitués, des réunions devront se tenir régulièrement, une fois<br />
par mois, pour analyser la situation. Enfin, des séminaires de formations seront organisés<br />
régulièrement à l’intention des membres pour une mise à niveau.<br />
COMPOSANTE 5.2<br />
Amélioration de l’état nutritionnel des populations<br />
<strong>La</strong> malnutrition demeure un problème auquel le pays est aujourd’hui confronté. Elle<br />
affecte les couches les plus vulnérables de la population et menace la survie de beaucoup<br />
d’indivi<strong>du</strong>s en particulier les femmes et les enfants. L’analyse menée en 2001, par le Pronanut<br />
en partenariat avec l’Unicef, montre que la malnutrition est la cause prédisposant à la mortalité<br />
infantile dans 48% des cas (PROFILES).<br />
Cette situation est liée à l’accès limité aux denrées alimentaires, aux mauvaises pratiques<br />
alimentaires mais aussi à la morbidité. Le manque d’accès aux services de santé de base et la<br />
sous information des mères sur les pratiques culinaires sont également incriminées.<br />
De nos jours, les experts en nutrition s’accordent à reconnaître que la malnutrition peut<br />
être évitée par de petites interventions peu coûteuses, intégrées, prenant comme centre, la<br />
famille et comme cible principale, la mère et l’enfant. C’est le cas, par exemple de la promotion<br />
de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois, l’alimentation de complément, la<br />
fortification des aliments, la supplémentation en vitamine A des enfants de 6-59 mois et des<br />
femmes, le déparasitage au mébendazole, l’alimentation de la femme enceinte et allaitante, etc.<br />
Ces interventions sont couramment appelées les AEN ou « actions essentielles en nutrition ».<br />
Les AEN sont des interventions clés qui sont menées en amont de la malnutrition pour éviter<br />
que celle-ci n’apparaisse et fragilise l’état nutritionnel de la population, plus spécialement des<br />
enfants et des femmes.<br />
Le PNSA va renforcer les interventions basées sur les AEN et appuiera dans les zones<br />
ciblées, la prise en charge des cas de malnutrition selon l’approche PCCMA, ou prise en charge<br />
communautaire de la malnutrition aigüe. L’accent sera mis sur l’appropriation des interventions<br />
par la communauté.<br />
Résultat atten<strong>du</strong> N°40: <strong>La</strong> situation nutritionnelle des populations à risques est<br />
<strong>du</strong>rablement améliorée<br />
En vue d’améliorer <strong>du</strong>rablement l’alimentation des ménages, une attention particulière<br />
sera accordée aux projets de fortification des aliments de grande consommation.<br />
Il convient de noter que, sans appropriation par les communautés des interventions<br />
envisagées dans ce cadre, il n’y aura pas de changements <strong>du</strong>rables en matière de nutrition et de<br />
sécurité alimentaire. Aussi, les interventions envisagées, devront tenir compte des besoins<br />
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