Merkur 02/2006 - Chambre de Commerce

conformer à
matière de formation?
n Le problème
de l’interprétation
Comme pour toute réglementation
se pose le problème de l’interprétation
du texte. Nous avons
pris le parti d’en faire une interprétation
«médiane». Certains
pourront nous reprocher d’avoir
été «un peu loin». D’autres, ayant
récemment subi les assauts d’auditeurs
en mal de pouvoir, pourront
nous accuser de laxisme.
Au plan technique, une norme
constitue une «Règle fixant le type d’un objet fabriqué,
les conditions techniques de production». La normali-
sation s’organise à différents niveaux. Au plan inter-
national, l’organisme de normalisation s’appelle l’ISO
(International Standards Organisation). L’ISO a dével-
oppé des normes «qualité» concernant l’industrie et les
services, visant à clarifier les relations Clients Fournis-
seurs, et tendre vers l’amélioration continue pour satis-
faire les clients. Avec la norme ISO 9001/2000, l’ISO
s’est intéressée aux «produits» pris au sens large, et
comprenant ce qu’il est convenu d’appeler à la fois des
produits et des services. La norme ISO 9001/2000
définit les conditions d’une pratique de qualité, à partir
de laquelle une entreprise peut être certifiée.
Pour les premiers, se mettre en
règle consiste à écrire ce qui doit être
fait, faire ce qui a été écrit et contrôler
que l’on a bien fait ce qui avait
été écrit. Pour les mêmes, l’auditeur
qui contesterait la qualité ou le
choix de certaines procédures outrepasserait
son rôle. Ils n’ont pas tort,
mais d’une part il faut bien se ranger
à l’évidence que le pouvoir est
dans le camp des auditeurs de l’organisme
certificateur. D’autre part, sss
• Merkur • Mars 2006