Merkur 02/2006 - Chambre de Commerce
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0 • <strong>Merkur</strong> • Mars <strong>2006</strong><br />
ÉCONOMIE<br />
Balance courante du Luxembourg<br />
Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2 milliards<br />
d’EUR en 2004 et en 2005<br />
Le STATEC vient <strong>de</strong> publier<br />
un Bulletin (le numéro<br />
7/2005) intégralement<br />
consacré aux échanges économiques<br />
extérieurs du Luxembourg.<br />
Ce bulletin analyse les données<br />
<strong>de</strong> la balance <strong>de</strong>s paiements que<br />
le STATEC établit <strong>de</strong>puis 20<strong>02</strong><br />
conjointement avec la BCL.<br />
Traditionnellement, le Luxembourg<br />
dégage un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> sa<br />
balance courante qui se chiffre –<br />
en 2005 comme en 2004 – à plus<br />
<strong>de</strong> 2 milliards d’euros. Ceci assure<br />
une capacité <strong>de</strong> financement<br />
appréciable qui est avec quelque<br />
11 % du PIB une <strong>de</strong>s plus<br />
élevées d’Europe. Ce résultat est<br />
essentiellement obtenu grâce au<br />
développement très favorable du<br />
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secteur financier. Le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s services<br />
financiers permet en effet <strong>de</strong><br />
compenser à lui seul le déficit <strong>de</strong>s<br />
autres balances partielles.<br />
Au-<strong>de</strong>là du rôle très important<br />
joué par l’intermédiation financière<br />
et la gestion <strong>de</strong> portefeuille<br />
(OPC), il est à souligner que les<br />
autres activités <strong>de</strong> services génèrent<br />
également un excé<strong>de</strong>nt qui<br />
compense le déficit <strong>de</strong>s échanges<br />
<strong>de</strong> biens.<br />
La bonne tenue sur les marchés<br />
internationaux <strong>de</strong>s entreprises spécialisées<br />
dans les activités d’assurance,<br />
dans les transports aériens<br />
<strong>de</strong> personnes et <strong>de</strong> marchandises<br />
et dans les communications,<br />
y contribue largement. L’implantation<br />
récente d’entreprises spécialisées<br />
dans les domaines informatiques<br />
et <strong>de</strong> l’information vient<br />
encore renforcer ces résultats.<br />
En dépit d’un développement<br />
favorable <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> marchandises<br />
(sous l’effet <strong>de</strong> l’expansion<br />
<strong>de</strong> certaines branches industrielles),<br />
les échanges <strong>de</strong> biens se<br />
sol<strong>de</strong>nt par un déficit structurel.<br />
Le relèvement du niveau <strong>de</strong> vie,<br />
les projets d’investissement ainsi<br />
que l’implantation d’entreprises<br />
requérant <strong>de</strong>s biens intermédiaires<br />
importés sont les causes essentielles<br />
<strong>de</strong> cette évolution. Plus récemment,<br />
le renchérissement <strong>de</strong>s produits<br />
pétroliers a alourdi la facture<br />
énergétique; tout porte à croire<br />
que les approvisionnements à<br />
l’étranger dépassent en 2005 à<br />
nouveau la barre <strong>de</strong>s 10 % <strong>de</strong>s<br />
importations totales (contre 6 %<br />
seulement en 1998).<br />
De manière générale, les<br />
échanges extérieurs du Luxembourg<br />
sont concentrés sur la zone<br />
euro, voire sur les marchés limi-<br />
trophes. Des aspects <strong>de</strong> proximité<br />
(géographique et culturelle)<br />
autant qu’économiques ou<br />
monétaires semblent expliquer<br />
cette tendance. Ce n’est que le<br />
secteur financier qui connaît une<br />
forte orientation à l’extérieur <strong>de</strong><br />
la zone euro avec <strong>de</strong>s connexions<br />
marquées vers les places financières<br />
suisses et britanniques.<br />
Les exportations vers les marchés<br />
émergents comme les NEM (les<br />
dix nouveaux Etats membres <strong>de</strong><br />
l’UE) ou les BRIC (Brésil, Russie,<br />
In<strong>de</strong> et Chine) sont également en<br />
expansion. Néanmoins, en raison<br />
<strong>de</strong> la prépondérance <strong>de</strong>s échanges<br />
<strong>de</strong> biens avec les pays limitrophes,<br />
l’impact direct sur les exportations<br />
totales est limité. En raison<br />
<strong>de</strong> la spécialisation <strong>de</strong> l’économie<br />
luxembourgeoise dans les biens<br />
intermédiaires (exportés principalement<br />
vers les industries <strong>de</strong>s pays<br />
voisins), les répercussions indirectes<br />
<strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> l’UE vers<br />
l’Asie pourraient avoir <strong>de</strong>s retombées<br />
favorables pour l’économie<br />
luxembourgeoise.<br />
Le recours croissant à <strong>de</strong>s facteurs<br />
<strong>de</strong> production étrangers sous<br />
forme <strong>de</strong> capital (implantations<br />
d’entreprises étrangères) et <strong>de</strong> travail<br />
(salariés frontaliers) donne<br />
lieu à <strong>de</strong>s paiements à l’étranger en<br />
termes <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> salaires.<br />
Il en résulte <strong>de</strong>s dépenses vers<br />
l’étranger – sous forme <strong>de</strong> rémunération<br />
<strong>de</strong>s salariés et <strong>de</strong> revenu<br />
<strong>de</strong>s investissements directs étrangers<br />
– <strong>de</strong> quelque 13 milliards<br />
d’euros pour 2004. Ces flux ne<br />
sont que partiellement compensés<br />
par le surplus du revenu <strong>de</strong>s investissements<br />
généré par les activités<br />
du secteur financier.