Merkur 02/2006 - Chambre de Commerce
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• <strong>Merkur</strong> • Mars <strong>2006</strong><br />
Selon la Commission européenne,<br />
la croissance économique<br />
<strong>de</strong>vrait atteindre<br />
en <strong>2006</strong> 2,2 % dans l’Union européenne<br />
et 1,9 % dans la zone euro,<br />
contre 1,5 % et 1,3 % respectivement<br />
en 2005. Par rapport aux prévisions<br />
établies à l’automne 2005,<br />
la croissance du PIB a été revue à<br />
la hausse <strong>de</strong> 0,1 point <strong>de</strong> pourcentage<br />
pour l’UE, tandis que les prévisions<br />
pour la zone euro restent<br />
inchangées. Ces chiffres résultent<br />
<strong>de</strong> prévisions intermédiaires, qui<br />
seront désormais publiées régulièrement<br />
entre les prévisions complètes<br />
<strong>de</strong> l’automne et du printemps,<br />
afin <strong>de</strong> dresser un tableau<br />
plus actuel <strong>de</strong>s tendances <strong>de</strong> l’économie<br />
européenne. Ces prévisions<br />
sont publiées aujourd’hui pour la<br />
première fois.<br />
En <strong>2006</strong>, la croissance économique<br />
<strong>de</strong>vrait atteindre 2,2 %<br />
dans l’UE et 1,9 % dans la zone<br />
euro, contre 1,5 % et 1,3 % respectivement<br />
en 2005. Quant à<br />
l’inflation <strong>de</strong>s prix à la consommation,<br />
elle <strong>de</strong>vrait se chiffrer à<br />
2,2 %, tant dans l’UE que dans la<br />
zone euro. Ces chiffres sont globalement<br />
conformes à ceux projetés<br />
à l’automne 2005. Les prévisions<br />
intérimaires reposent sur<br />
l’hypothèse d’une hausse modé-<br />
ÉCONOMIE<br />
Union européenne<br />
La Commission européenne<br />
revoit les prévisions économiques<br />
légèrement à la hausse<br />
rée <strong>de</strong>s prix du pétrole jusqu’à la<br />
fin <strong>de</strong> l’année, ce qui cadre avec les<br />
attentes du marché, ainsi que sur<br />
le maintien, à son niveau actuel,<br />
du taux <strong>de</strong> change euro-dollar.<br />
n L’accélération<br />
<strong>de</strong> la croissance<br />
est étayée par le<br />
redressement <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure<br />
Les enquêtes <strong>de</strong> conjoncture<br />
indiquent clairement une reprise<br />
<strong>de</strong> l’activité économique au premier<br />
trimestre <strong>2006</strong> qui <strong>de</strong>vrait<br />
se maintenir tout au long <strong>de</strong> l’année<br />
grâce à une croissance mondiale<br />
toujours vigoureuse et à un<br />
dosage <strong>de</strong>s politiques économiques<br />
et monétaire globalement<br />
adéquat. La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure<br />
sera le principal moteur <strong>de</strong> ce<br />
redressement.<br />
Des données récentes ont<br />
notamment confirmé une reprise<br />
perceptible <strong>de</strong> l’investissement<br />
privé en 2005 qui <strong>de</strong>vrait perdurer<br />
en <strong>2006</strong> sous l’effet <strong>de</strong>s hausses<br />
récentes du taux d’utilisation<br />
<strong>de</strong>s capacités, <strong>de</strong>s attentes optimistes<br />
du côté <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />
d’une amélioration <strong>de</strong>s bilans <strong>de</strong>s<br />
entreprises et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong><br />
financement qui <strong>de</strong>meurent favorables.<br />
Les dépenses <strong>de</strong> consommation<br />
ont elles aussi montré <strong>de</strong>s<br />
signes <strong>de</strong> reprise en 2005. Même si<br />
la hausse <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> consommation<br />
privée a pu marquer le<br />
pas, temporairement, au quatrième<br />
trimestre 2005, le rétablissement<br />
progressif, mais constant,<br />
<strong>de</strong> la confiance <strong>de</strong>s consommateurs<br />
<strong>de</strong>puis l’été <strong>de</strong>rnier, asso-<br />
cié aux améliorations attendues<br />
sur le marché du travail, <strong>de</strong>vrait<br />
avoir une inci<strong>de</strong>nce positive sur<br />
les dépenses en <strong>2006</strong>.<br />
Les exportations <strong>de</strong>vraient également<br />
continuer à croître à un<br />
rythme soutenu en <strong>2006</strong>, sous<br />
l’effet <strong>de</strong> l’essor du commerce<br />
mondial. En outre, les exportateurs<br />
européens <strong>de</strong>vraient bénéficier<br />
<strong>de</strong> gains <strong>de</strong> compétitivité passés,<br />
même si la situation dans ce<br />
domaine varie considérablement<br />
d’un pays à l’autre.<br />
n Les écarts <strong>de</strong><br />
croissance entre<br />
les grands Etats<br />
membres se<br />
réduisent<br />
Au quatrième trimestre 2005,<br />
les chiffres <strong>de</strong> la zone euro ont été<br />
tirés vers le bas, en particulier par<br />
une croissance du PIB atone en<br />
Allemagne et en France, estimée<br />
à 0,0 % et 0,2 %, respectivement.<br />
Le résultat <strong>de</strong> la croissance trimestrielle<br />
sera sans doute décevant<br />
en Italie également. En revanche,<br />
l’Espagne et le Royaume-Uni ont<br />
enregistré <strong>de</strong> meilleurs résultats<br />
que prévu, avec une croissance<br />
du PIB <strong>de</strong> 0,9 % et 0,6 %. Les<br />
écarts <strong>de</strong> croissance entre les cinq<br />
grands Etats membres <strong>de</strong>vraient se<br />
réduire en <strong>2006</strong>, du fait du redémarrage<br />
<strong>de</strong> l’activité, notamment<br />
en Allemagne et en France. Vers<br />
la fin <strong>de</strong> l’année, les cinq grands<br />
Etats membres <strong>de</strong>vraient afficher<br />
un taux <strong>de</strong> croissance égal ou<br />
supérieur au potentiel.<br />
En Allemagne, les consommateurs<br />
<strong>de</strong>vraient avancer leurs achats<br />
compte tenu <strong>de</strong> la hausse pro-