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Focus Focus<br />

Logistique<br />

Logistique agroalimentaire<br />

Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />

La logistique représente une part importante de l’activité d’une entreprise agroalimentaire, et les<br />

spécialistes de ce métier s’activent pour améliorer ce maillon auprès de leurs clients. Toutefois, mis à part<br />

les grands groupes industriels qui intègrent la logistique dans leur stratégie, de nombreuses entreprises ne<br />

disposent pas encore d’une structure logistique identifiée. Se pose alors la question d’externaliser… ou pas !<br />

La logistique évolue positivement<br />

au Maroc. Pour preuve,<br />

dans la dernière étude de la<br />

Banque Mondiale, « Connecting<br />

to Compete 2012 : Trade Logistics<br />

in the Global Economy », le<br />

Royaume se hisse à la 50 ème place<br />

mondiale, alors qu’il figurait en 113 ème<br />

position en 2007 en terme de performance<br />

logistique. Un saut attribué,<br />

selon le rapport, à l’approche globale<br />

du pays, qui a implémenté une stratégie<br />

logistique et de connectivité.<br />

L’optimisme des professionnels de<br />

ce secteur le confirme. « Nous avons<br />

assisté à une évolution importante et<br />

nous pensons que le secteur est en<br />

pleine mutation au niveau logistique.<br />

C’est très positif dans l’ensemble »,<br />

confirme Younes Lamarti, Directeur<br />

Général Délégué de SNTL Damco.<br />

32<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

La rédaction<br />

Logistique agroalimentaire :<br />

des points faibles<br />

Bien que le secteur de la logistique<br />

connaisse une certaine émergence,<br />

il n’en reste pas moins confronté à<br />

un certain nombre de difficultés. « Le<br />

contrat-programme est très long<br />

à mettre en place pour plusieurs<br />

raisons politiques et à cause de la<br />

grosse problématique du coût du<br />

foncier. Il y a beaucoup de spéculation<br />

car les gens se rendent<br />

compte que la logistique a le vent en<br />

poupe. C’est le problème n°1 pour<br />

les opérateurs du secteur », déclare<br />

Laurent Majerus, Directeur Supply<br />

Chain chez Ipsen Logistics. D’autres<br />

problèmes sont également majeurs<br />

et entravent la bonne marche de<br />

la logistique dans les entreprises<br />

agroalimentaires. Citons le déficit<br />

constaté au niveau des ressources<br />

humaines, avec une formation pas<br />

L’enjeu formation<br />

S’il y a un challenge à relever pour la bonne marche de la logistique, c’est<br />

bien la formation. Ce moyen représente en effet un enjeu considérable qui<br />

ne peut qu’aider à améliorer le secteur. « La formation du personnel est<br />

sans doute l’aspect le plus important, et ce à tous les échelons. Or, il n’existe<br />

pas de formation initiale aujourd’hui », affirme Pierre Caruana, Associé de<br />

GCL. « Les master ont le vent en poupe, mais il manque des responsables<br />

techniques (middle management) et des opérateurs (caristes…). On trouve<br />

des supply chain managers, mais pas les niveaux intermédiaires », renchérit<br />

Laurent Majerus, Directeur Supply Chain chez Ipsen Logistics.<br />

C’est dans ce cadre qu’un contrat-programme 2011 – 2013 a été mis en<br />

place et signé par la Fédération du Transport, la CGEM et le Ministère du<br />

Transport et de l’Équipement. L’objectif de ce plan vise à proposer diverses<br />

solutions de formation destinées, entre autres, à 120.000 chauffeurs<br />

pour la conduite économique, rationnelle et défensive, à 4.000 exploitants<br />

de transport, ainsi qu’aux dirigeants des sociétés de transport pour être<br />

des opérateurs économiques agréés, afin de faciliter l’export des produits<br />

marocains. Toutefois, selon Driss Herrati, Directeur Général d’Avenir Formation,<br />

« ces besoins ne sont toujours pas satisfaits à ce jour. »

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