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méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

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Proj<strong>et</strong>s UTCATF<br />

4.3.3.5 MESURES DE TERRAIN ET ANALYSE DES DONNEES POUR<br />

L’ESTIMATION DES STOCKS DE CARBONE<br />

Les bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à utiliser des techniques standard pour <strong>les</strong> mesures de terrain de la végétation <strong>et</strong> des<br />

sols. Des informations détaillées sur ces techniques figur<strong>en</strong>t dans MacDick<strong>en</strong> (1997) <strong>et</strong> Schlegel <strong>et</strong> al. (2001), <strong>en</strong>tre<br />

autres. Toute méthode conforme aux bonnes pratiques qui nécessite des mesures de terrain devra être accompagnée<br />

d’un plan officiel de contrôle de la qualité (voir Section 4.3.4). La prés<strong>en</strong>te section est axée sur ce qui constitue des<br />

bonnes pratiques pour la mise <strong>en</strong> œuvre des mesures <strong>et</strong> leur analyse pour l’estimation des stocks de carbone.<br />

Pour <strong>les</strong> mesures de terrain des bassins de carbone, l’unité d’échantillonnage recommandée est une parcelle<br />

d’échantillonnage perman<strong>en</strong>te, à sous-parcel<strong>les</strong> emboîtées à rayon fixe (voir ci-dessus). La zone du proj<strong>et</strong> devra être<br />

stratifiée comme décrit à la Section 4.3.3.2, <strong>et</strong> on devra calculer le nombre de parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage à établir<br />

pour chaque strate.<br />

Toutes <strong>les</strong> données sur la biomasse obt<strong>en</strong>ues par des mesures de terrain doiv<strong>en</strong>t être exprimées à l’état sec, <strong>et</strong><br />

converties <strong>en</strong> carbone par multiplication des valeurs à l’état sec par la fraction de carbone de la biomasse sèche. C<strong>et</strong>te<br />

valeur varie légèrem<strong>en</strong>t selon <strong>les</strong> espèces <strong>et</strong> <strong>les</strong> composants de la biomasse étudiée (tronc, branches, racines, végétation<br />

de sous-étage, <strong>et</strong>c.) (voir le Chapitre 3, Section 3.2). Une valeur de 0,50 pour la conversion est l’approximation<br />

recommandée dans <strong>les</strong> Lignes directrices du GIEC, <strong>et</strong> devra être appliquée <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de valeurs loca<strong>les</strong>.<br />

4.3.3.5.1 BIOMASSE AERIENNE<br />

Arbres<br />

Il existe deux méthodes d’estimation de la biomasse arborée aéri<strong>en</strong>ne : une méthode directe utilisant des équations<br />

allométriques, <strong>et</strong> une méthode indirecte utilisant des facteurs d’expansion de la biomasse. Pour <strong>les</strong> proj<strong>et</strong>s UTCATF,<br />

<strong>les</strong> bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à utiliser la méthode directe avec des parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes pour<br />

estimer <strong>les</strong> stocks de carbone des arbres. La méthode indirecte est souv<strong>en</strong>t employée avec des parcel<strong>les</strong> temporaires,<br />

une pratique courante pour <strong>les</strong> inv<strong>en</strong>taires forestiers. Ces méthodes sont décrites plus <strong>en</strong> détail ci-dessous.<br />

Méthode directe<br />

Étape 1 : On mesure le diamètre à hauteur de poitrine (dhp ; <strong>en</strong> général mesuré à 1,3 m au-dessus du sol) de tous<br />

<strong>les</strong> arbres dans <strong>les</strong> parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes, au-dessus d’un diamètre minimum. Le dhp<br />

minimum est souv<strong>en</strong>t de 5 cm, mais peut varier selon la taille des arbres prévue — <strong>en</strong> milieu aride, où la<br />

croissance des arbres est l<strong>en</strong>te, le dhp minimum peut être seulem<strong>en</strong>t de 2,5 cm, alors qu’<strong>en</strong> milieu humide, où la<br />

croissance des arbres est rapide, il peut être de 10 cm.<br />

Pour des proj<strong>et</strong>s de boisem<strong>en</strong>t/reboisem<strong>en</strong>t, il y aura probablem<strong>en</strong>t prédominance des p<strong>et</strong>its arbres (arbrisseaux dont<br />

le dhp est inférieur au diamètre minimum, mais plus grands que la hauteur de poitrine, par exemple) au cours des<br />

phases initia<strong>les</strong> de l’établissem<strong>en</strong>t. On pourra <strong>les</strong> inclure facilem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>les</strong> dénombrant par sous-parcelle.<br />

Étape 2 : On estime la biomasse <strong>et</strong> <strong>les</strong> stocks de carbone <strong>en</strong> appliquant des équations allométriques appropriées aux<br />

mesures des arbres obt<strong>en</strong>ues à l’Étape 1. Il existe un grand nombre d’équations allométriques multi-espèces pour<br />

<strong>les</strong> espèces forestières tempérées <strong>et</strong> tropica<strong>les</strong> naturel<strong>les</strong> (Araújo <strong>et</strong> al., 1999 ; Brown, 1997 ; Schroeder <strong>et</strong> al., 1997 ;<br />

Pérez <strong>et</strong> Kannin<strong>en</strong>, 2002 <strong>et</strong> 2003 ; Tableaux 4.A.1 à 4.A.3 de l’App<strong>en</strong>dice 4A.2). Ces équations sont développées à<br />

l’aide de variab<strong>les</strong>, individuel<strong>les</strong> ou combinées, par exemple le dhp, la d<strong>en</strong>sité ligneuse <strong>et</strong> la hauteur totale comme<br />

variab<strong>les</strong> indép<strong>en</strong>dantes, <strong>et</strong> la biomasse arborée aéri<strong>en</strong>ne comme variable dép<strong>en</strong>dante. On trouvera d’autres<br />

descriptions relatives au développem<strong>en</strong>t de ces équations <strong>et</strong> à leur utilisation dans Brown (1997) <strong>et</strong> Parresol (1999).<br />

Le diamètre minimum inclus dans la plupart des équations allométriques (Tableaux 4.A.1–4.A.3 à l’App<strong>en</strong>dice 4A.2)<br />

est inférieur au dbh minimum recommandé indiqué à l’Étape 1 ci-dessus, <strong>et</strong> on peut donc estimer la biomasse de ces<br />

p<strong>et</strong>its arbres à partir des mêmes régressions allométriques. Une méthode classique consiste à estimer le dhp commun<br />

des arbrisseaux, <strong>en</strong> général la valeur c<strong>en</strong>trale <strong>en</strong>tre la plus p<strong>et</strong>ite taille observée <strong>et</strong> le diamètre minimum, à estimer la<br />

biomasse pour l’arbrisseau de ce diamètre, <strong>et</strong> à multiplier c<strong>et</strong>te estimation de la biomasse par le nombre d’arbrisseaux.<br />

Si l’équation allométrique n’inclut pas d’arbres dans <strong>les</strong> catégories des p<strong>et</strong>ites tail<strong>les</strong>, on peut aussi estimer la<br />

biomasse aéri<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> cultivant <strong>et</strong> récoltant <strong>en</strong>viron dix à quinze arbrisseaux plantés à proximité de la zone du proj<strong>et</strong>.<br />

Étape 3 : Lorsqu’on utilise des équations allométriques, développées à partir d’une base de données pour<br />

l’<strong>en</strong>semble d’un biome, comme cel<strong>les</strong> de l’App<strong>en</strong>dice 4A.2, Tableaux 4.A.1 <strong>et</strong> 4.A.2, <strong>les</strong> bonnes pratiques<br />

consist<strong>en</strong>t à vérifier l’équation par récolte destructrice de quelques arbres de tail<strong>les</strong> différ<strong>en</strong>tes, dans la zone du<br />

proj<strong>et</strong> mais à l’extérieur des parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage, à estimer leur biomasse, puis à comparer le résultat avec<br />

une équation choisie. Si la biomasse estimée à partir des arbres récoltés se situe dans une fourch<strong>et</strong>te de +/- 10 pour<br />

c<strong>en</strong>t de celle prévue par l’équation, on peut <strong>en</strong> conclure que l’équation choisie est appropriée pour le proj<strong>et</strong>. Dans le<br />

cas contraire, il est recommandé de développer des équations allométriques loca<strong>les</strong> qui seront utilisées pour le<br />

proj<strong>et</strong>. A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, on effectue une récolte destructrice d’un échantillon d’arbres de tail<strong>les</strong> différ<strong>en</strong>tes, <strong>et</strong> on estime la<br />

biomasse aéri<strong>en</strong>ne totale. Le nombre d’arbres à récolter <strong>et</strong> mesurer dép<strong>en</strong>d de la plage des catégories de tail<strong>les</strong> <strong>et</strong> du<br />

nombre d’espèces : plus l’hétérogénéité est élevée, plus il faudra d’arbres. Si <strong>les</strong> ressources le perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t, on peut<br />

déterminer la d<strong>en</strong>sité ligneuse (poids spécifique) <strong>et</strong> la t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> carbone. Enfin, on établit des équations<br />

Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF 4.101

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