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méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

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Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> résultant du Protocole de Kyoto<br />

source d’erreur principale <strong>et</strong> on peut lui imputer jusqu’à 80 pour c<strong>en</strong>t de l’erreur totale (Phillips <strong>et</strong> al., 2000). Voir la<br />

Section 5.3.6.3 pour des informations plus détaillées sur la prise <strong>en</strong> compte d’autres sources d’erreur.<br />

Dans le cas de l’utilisation de parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes pour la surveillance des variations des<br />

stocks de carbone dans le temps, <strong>les</strong> bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à <strong>les</strong> établir systématiquem<strong>en</strong>t (sur une grille<br />

uniforme, par exemple) avec un point de départ aléatoire, <strong>en</strong> particulier dans le cas d’un échantillonnage stratifié.<br />

Le but est d’éviter un choix subjectif des emplacem<strong>en</strong>ts des parcel<strong>les</strong> (c<strong>en</strong>tres des parcel<strong>les</strong>, points de référ<strong>en</strong>ce<br />

des parcel<strong>les</strong>, déplacem<strong>en</strong>t des c<strong>en</strong>tres des parcel<strong>les</strong> vers des emplacem<strong>en</strong>ts plus « pratiques »). Pour cela, sur le<br />

terrain, on utilise souv<strong>en</strong>t un SIG. Des parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes peuv<strong>en</strong>t aussi être situées sur des<br />

superficies de contrôle (c’est-à-dire des superficies adjac<strong>en</strong>tes à une zone de proj<strong>et</strong>, <strong>et</strong> prés<strong>en</strong>tant des<br />

caractéristiques biophysiques similaires) si on prévoit le changem<strong>en</strong>t probable du cas de référ<strong>en</strong>ce dans le temps<br />

(terres agrico<strong>les</strong> abandonnées, par exemple).<br />

Pour <strong>les</strong> proj<strong>et</strong>s dans <strong>les</strong>quels <strong>les</strong> plantations d’arbres peuv<strong>en</strong>t se poursuivre p<strong>en</strong>dant plusieurs années, <strong>les</strong> bonnes<br />

pratiques consist<strong>en</strong>t à mesurer <strong>et</strong> surveiller <strong>les</strong> stocks de carbone <strong>et</strong> <strong>les</strong> gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 dans des<br />

cohortes de classes d’âge (un groupe d’arbres du même âge), <strong>en</strong> considérant chaque classe de cohorte comme une<br />

population. Il est recommandé de ne pas combiner plus de deux ou trois classes d’âge dans une classe de cohorte.<br />

Au besoin, on peut mesurer <strong>les</strong> stocks de carbone <strong>et</strong> <strong>les</strong> gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 dans des parcel<strong>les</strong> de<br />

référ<strong>en</strong>ce. Dans ce cas, on devra utiliser le même nombre de parcel<strong>les</strong> que dans le cas des parcel<strong>les</strong> utilisées pour<br />

le proj<strong>et</strong> pour assurer le niveau de précision recherché lors de la comparaison du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> du niveau de référ<strong>en</strong>ce.<br />

Estimation des variations temporel<strong>les</strong> des stocks de carbone à partir des<br />

données des parcel<strong>les</strong><br />

Un élém<strong>en</strong>t clé d’un proj<strong>et</strong> est la mesure, la surveillance <strong>et</strong> l’estimation de la quantité de carbone qui s’accumule<br />

dans la zone du proj<strong>et</strong> p<strong>en</strong>dant la durée du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> p<strong>en</strong>dant des périodes séparées. Ceci requiert l’estimation des<br />

variations temporel<strong>les</strong> des stocks de carbone. On peut obt<strong>en</strong>ir des prévisions de la quantité de carbone accumulée<br />

<strong>en</strong> combinant des mesures de terrain <strong>et</strong> des données obt<strong>en</strong>ues par simulation. Cep<strong>en</strong>dant, si on utilise des<br />

modè<strong>les</strong>, ceux-ci doiv<strong>en</strong>t être validés à l’aide de mesures de terrain <strong>et</strong>, au besoin, recalibrés.<br />

Pour la surveillance des forêts à l’aide de parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes, conformém<strong>en</strong>t aux bonnes<br />

pratiques, on mesurera la croissance des arbres individuels à chaque intervalle temporel, <strong>en</strong> suivant la croissance<br />

des arbres survivants, la mortalité, <strong>et</strong> la croissance des nouveaux arbres (développem<strong>en</strong>t). On estime <strong>en</strong>suite <strong>les</strong><br />

variations des stocks de carbone pour chaque arbre, avec somme par parcelle. Les variations des stocks de<br />

carbone de la matière organique morte sont aussi mesurées par parcelle <strong>et</strong> ajoutées à cel<strong>les</strong> des arbres. On<br />

effectue <strong>en</strong>suite des analyses statistiques de l’accumulation n<strong>et</strong>te du carbone dans la biomasse par parcelle.<br />

Comme indiqué précédemm<strong>en</strong>t, étant donné que ces parcel<strong>les</strong> font l’obj<strong>et</strong> de mesures répétées des mêmes<br />

composants, le terme de covariance dans l’analyse statistique sera élevé <strong>et</strong> l’incertitude des estimations des<br />

variations devra être dans <strong>les</strong> limites du niveau ciblé par la conception de l’échantillonnage.<br />

Pour <strong>les</strong> sols ou la végétation non forestière (terres cultivées, pâturages, <strong>et</strong>c.), contrairem<strong>en</strong>t à la procédure<br />

décrite pour <strong>les</strong> forêts, on ne peut pas surveiller le même échantillon de sol ou de végétation dans le temps. Pour<br />

chaque collecte d’échantillon, l’unité échantillonnée (sol ou végétal) est détruite pour l’analyse de ses<br />

composants. De plus, <strong>en</strong> raison du risque de variabilité élevée pour <strong>les</strong> échantillons, même à des p<strong>et</strong>ites échel<strong>les</strong><br />

spatia<strong>les</strong>, on ne peut pas utiliser avec fiabilité le concept statistique d’échantillons appariés, même si ces<br />

échantillons sont collectés à quelques c<strong>en</strong>timètres de distance <strong>les</strong> uns des autres. Par conséqu<strong>en</strong>t, le meilleur<br />

moy<strong>en</strong> de quantifier <strong>les</strong> variations de la t<strong>en</strong>eur de carbone moy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong>tre deux bassins échantillons<br />

temporellem<strong>en</strong>t séparés consiste à comparer <strong>les</strong> moy<strong>en</strong>nes, à l’aide, par exemple, de la méthode d’Estimation<br />

minimum fiable (EMF) (Dawkins, 1957), ou <strong>en</strong> calculant directem<strong>en</strong>t la différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> moy<strong>en</strong>nes <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

limites de confiance associées (Sokal <strong>et</strong> Rohlf, 1995). (L’analyse suivante utilise des sols comme exemple, mais<br />

pourrait s’appliquer aussi bi<strong>en</strong> à la végétation pour des proj<strong>et</strong>s de gestion des terres cultivées <strong>et</strong> des pâturages.)<br />

L’objectif est d’estimer le nombre de parcel<strong>les</strong> nécessaires pour calculer la variation minimum des stocks de<br />

carbone moy<strong>en</strong>s, avec une confiance de 95 pour c<strong>en</strong>t, qui s’est produite <strong>en</strong>tre deux activités de surveillance, plutôt<br />

que d’estimer le nombre de parcel<strong>les</strong> nécessaires pour montrer que <strong>les</strong> deux moy<strong>en</strong>nes sont significativem<strong>en</strong>t<br />

différ<strong>en</strong>tes l’une de l’autre. Pour la méthode EMF (Figure 4.3.2), on combine <strong>les</strong> résultats de la surveillance des<br />

parcel<strong>les</strong> pour calculer une moy<strong>en</strong>ne pour la population échantillon au Point temporel 1 <strong>et</strong> au Point temporel 2. On<br />

estime <strong>les</strong> variations du carbone des sols <strong>en</strong> soustrayant l’estimation maximum de la moy<strong>en</strong>ne de population au Point<br />

temporel 1 (moy<strong>en</strong>ne au Point temporel 1 plus moitié de l’intervalle de confiance de 95 pour c<strong>en</strong>t au Point temporel 1)<br />

de l’estimation moy<strong>en</strong>ne minimum au Point temporel 2 (moy<strong>en</strong>ne au Point temporel 2 moins moitié de l’intervalle de<br />

confiance de 95 pour c<strong>en</strong>t au Point temporel 2). La différ<strong>en</strong>ce obt<strong>en</strong>ue représ<strong>en</strong>te, avec une confiance de 95 pour c<strong>en</strong>t,<br />

la variation minimum fiable du carbone des sols moy<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre le Point temporel 1 <strong>et</strong> le Point temporel 2 (Figure 4.3.2).<br />

4.98 Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF

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