méthodes supplémentaires et les recommandations en matière
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Proj<strong>et</strong>s UTCATF<br />
ÉQUATION 4.3.2<br />
VOLUME DU BOIS MORT AU SOL<br />
Volume (m 3 /ha) = π 2 • (D 1 2 + D 2<br />
2<br />
+….+ D n 2 ) / (8 • L)<br />
Où : D 1 , D 2 ,…, D n = diamètre de chaque rondin <strong>en</strong> intersection avec la ligne, <strong>en</strong> c<strong>en</strong>timètres (cm). L’équival<strong>en</strong>t<br />
rond d’un rondin de bois de forme elliptique est calculé comme la racine carrée de<br />
(D minimum • D maximum ) pour ce bois.<br />
L = longueur de la ligne, <strong>en</strong> mètres (m).<br />
Un multiplicateur supplém<strong>en</strong>taire est souv<strong>en</strong>t ajouté dans l’Équation 4.3.2 pour corriger le biais introduit par<br />
l’ori<strong>en</strong>tation non horizontale des rondins (Brown <strong>et</strong> Roussopolos, 1974). Mais c<strong>et</strong>te correction n’est pas requise<br />
pour <strong>les</strong> gros rondins, car ce biais diminue avec le diamètre du bois. Pour des informations plus détaillées, voir<br />
Harmon <strong>et</strong> Sexton (1996).<br />
Méthode 2 – lorsque la quantité doit être une proportion relativem<strong>en</strong>t élevée de la biomasse aéri<strong>en</strong>ne (plus de 15<br />
pour c<strong>en</strong>t, selon l’opinion d’experts) : Lorsqu’on prévoit que la quantité de bois mort au sol dans <strong>les</strong> forêts sera<br />
élevée <strong>et</strong> distribuée de façon variable, comme dans le cas des réman<strong>en</strong>ts après l’abattage, <strong>les</strong> bonnes pratiques<br />
consist<strong>en</strong>t à effectuer un inv<strong>en</strong>taire compl<strong>et</strong> du bois dans <strong>les</strong> parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage. Il est recommandé de<br />
mesurer tout le bois mort dans une sous-parcelle des parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage (voir aussi Harmon <strong>et</strong> Sexton,<br />
1996, pour plus d’informations sur ces méthodes). Pour un rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t compl<strong>et</strong>, on calcule le volume de chaque<br />
rondin de bois mort au sol dans le cercle, à l’aide de mesures du diamètre effectuées à 1 m d’intervalle le long de<br />
chaque rondin de bois mort dans la parcelle. On estime <strong>en</strong>suite le volume de chaque rondin <strong>en</strong> tant que volume<br />
d’un cylindre tronqué basé sur la moy<strong>en</strong>ne des deux mesures de diamètre <strong>et</strong> la distance <strong>en</strong>tre eux (<strong>en</strong> général 1<br />
mètre). Comme pour la Méthode 1, chaque rondin de bois mort est aussi classé par catégorie de d<strong>en</strong>sité. Le<br />
volume est totalisé pour chaque catégorie de d<strong>en</strong>sité <strong>et</strong>, à l’aide du facteur approprié (basé sur la superficie de la<br />
parcelle), exprimé <strong>en</strong> m 3 /ha pour chaque catégorie de d<strong>en</strong>sité.<br />
Mesures de la d<strong>en</strong>sité : L’expéri<strong>en</strong>ce montre que trois catégories de d<strong>en</strong>sité sont suffisantes : bon bois, bois<br />
intermédiaire, <strong>et</strong> bois pourri. On doit pouvoir différ<strong>en</strong>cier ces d<strong>en</strong>sités objectivem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> avec cohér<strong>en</strong>ce. Une<br />
méthode de terrain courante consiste à frapper le bois avec une mach<strong>et</strong>te — si la lame rebondit, le bois est bon, si<br />
elle pénètre légèrem<strong>en</strong>t dans le bois, celui-ci est intermédiaire, <strong>et</strong> si le bois se brise, c’est qu’il est pourri (« test<br />
de la mach<strong>et</strong>te »). On collecte <strong>en</strong>suite des échantillons de bois mort dans chaque catégorie de d<strong>en</strong>sité pour<br />
déterminer leur d<strong>en</strong>sité ligneuse. La masse de bois mort est donc le produit du volume par catégorie de d<strong>en</strong>sité<br />
(obt<strong>en</strong>u par l’équation précéd<strong>en</strong>te) <strong>et</strong> de la d<strong>en</strong>sité ligneuse pour c<strong>et</strong>te catégorie. Par conséqu<strong>en</strong>t, avec c<strong>et</strong>te<br />
méthode, il est très important de classer le bois mort dans la catégorie de d<strong>en</strong>sité correcte, puis d’échantillonner<br />
un nombre suffisant de rondins dans chaque catégorie pour représ<strong>en</strong>ter <strong>les</strong> d<strong>en</strong>sités ligneuses prés<strong>en</strong>tes. Les<br />
bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à échantillonner au moins 10 rondins pour chaque catégorie de d<strong>en</strong>sité. Dans <strong>les</strong><br />
forêts cont<strong>en</strong>ant des palmiers, des colonisateurs précoces ou des rondins creux, <strong>les</strong> bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à<br />
<strong>les</strong> traiter <strong>en</strong> tant que groupes séparés <strong>et</strong> à <strong>les</strong> échantillonner de la même façon.<br />
Pour <strong>les</strong> proj<strong>et</strong>s basés sur un p<strong>et</strong>it nombre d’espèces, <strong>et</strong> où on connaît bi<strong>en</strong> le taux de décomposition du bois pour<br />
des espèces ou des types de forêts donnés, on peut développer des modè<strong>les</strong> locaux pour estimer la d<strong>en</strong>sité du bois<br />
mort à divers stades de la décomposition (Be<strong>et</strong>s <strong>et</strong> al., 1999). L’estimation du volume du bois sera toujours basée sur<br />
la Méthode 1 ou 2 décrite plus haut, mais l’estimation de la d<strong>en</strong>sité pourra être basée sur le modèle de décomposition.<br />
Le bois mort sur pied est mesuré dans le cadre de l’inv<strong>en</strong>taire forestier. On mesurera <strong>les</strong> arbres morts sur pied<br />
conformém<strong>en</strong>t aux mêmes critères que ceux utilisés pour <strong>les</strong> arbres vivants. Cep<strong>en</strong>dant, <strong>les</strong> mesures effectuées <strong>et</strong><br />
<strong>les</strong> données <strong>en</strong>registrées sont légèrem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>tes de cel<strong>les</strong> utilisées pour <strong>les</strong> arbres vivants. Par exemple, si<br />
l’arbre mort sur pied a <strong>en</strong>core des branches <strong>et</strong> des brindil<strong>les</strong> <strong>et</strong> ressemble à un arbre vivant (à l’exception des<br />
feuil<strong>les</strong>) ceci sera consigné dans <strong>les</strong> données de terrain. A partir de la mesure du dhp, on peut estimer la biomasse<br />
par l’équation allométrique appropriée comme pour <strong>les</strong> arbres vivants, par soustraction de la biomasse des feuil<strong>les</strong><br />
(<strong>en</strong>viron 2 à 3 pour c<strong>en</strong>t de la biomasse aéri<strong>en</strong>ne). Cep<strong>en</strong>dant, un arbre mort peut n’avoir que des p<strong>et</strong>ites <strong>et</strong> grosses<br />
branches, que des grosses branches, ou pas de branches du tout ; ces particularités doiv<strong>en</strong>t être consignées dans <strong>les</strong><br />
mesures de terrain <strong>et</strong> la biomasse totale peut être réduite <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce. Si l’arbre n’a que des grosses branches, la<br />
biomasse estimée par l’équation allométrique appropriée sera réduite d’<strong>en</strong>viron 20 pour c<strong>en</strong>t pour refléter l’abs<strong>en</strong>ce<br />
de branches plus p<strong>et</strong>ites <strong>et</strong> de brindil<strong>les</strong>. Lorsqu’un arbre n’a plus de branches <strong>et</strong> qu’il ne reste que le fût, on peut<br />
estimer son volume à partir de mesures de son diamètre basal, de sa hauteur <strong>et</strong> d’une estimation de son diamètre<br />
supérieur ; sa biomasse peut être calculée avec sa catégorie de d<strong>en</strong>sité.<br />
4.3.3.5.4 CARBONE ORGANIQUE DES SOLS<br />
On estime le bassin de carbone organique des sols à partir d’échantillons des sols prélevés dans <strong>les</strong> parcel<strong>les</strong><br />
d’échantillonnage. Le plus souv<strong>en</strong>t, <strong>les</strong> échantillons sont prélevés à l’aide d’un cylindre métallique, à diverses<br />
profondeurs, ou par la méthode d’excavation. Les bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à collecter un échantillon composé<br />
(il est recommandé de prélever deux à quatre échantillons par composé) dans chaque parcelle <strong>et</strong> pour chaque<br />
profondeur. Ces échantillons sont <strong>en</strong>suite mélangés <strong>et</strong> homogénéisés pour former un échantillon composé pour<br />
Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF 4.105