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méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

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Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> résultant du Protocole de Kyoto<br />

TABLEAU 4.3.1<br />

MATRICE DECISIONNELLE ILLUSTRANT LES CRITERES DE CHOIX DES BASSINS A MESURER ET SURVEILLER DANS LES<br />

PROJETS UTCATF (POUR L’EXPLICATION DES LETTRES ET CHIFFRES DU TABLEAU, VOIR AU BAS DU TABLEAU )<br />

Type de proj<strong>et</strong><br />

Aéri<strong>en</strong>ne :<br />

arborée<br />

Biomasse vivante<br />

Aéri<strong>en</strong>ne :<br />

non arborée<br />

Bassins de carbone<br />

Souterrai<br />

ne<br />

Matière organique<br />

morte<br />

Litière<br />

Bois<br />

mort<br />

Carbone<br />

organique<br />

des sols<br />

Boisem<strong>en</strong>t/reboisem<strong>en</strong>t O1 P2 O3 P4 P4 P5<br />

Gestion des forêts O1 P2 O3 P4 O4 P5<br />

Gestion des terres cultivées P1 P2 P3 P4 N O5<br />

Gestion des pâturages P1 O2 P3 P4 N O5<br />

Restauration du couvert végétal P1 O2 P3 P4 P4 P5<br />

Les l<strong>et</strong>tres dans le tableau indiqu<strong>en</strong>t la nécessité de mesurer <strong>et</strong> surveiller <strong>les</strong> bassins de carbone :<br />

O = Oui – la variation dans ce bassin sera probablem<strong>en</strong>t importante <strong>et</strong> devra être mesurée.<br />

N = Non – la variation sera probablem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre faible <strong>et</strong> nulle, <strong>et</strong> il ne sera pas nécessaire de mesurer ce bassin.<br />

P = Peut-être – la variation dans ce bassin devra peut-être être mesurée, selon le type de forêt <strong>et</strong>/ou l’int<strong>en</strong>sité de la gestion du proj<strong>et</strong>.<br />

Les chiffres du tableau indiqu<strong>en</strong>t <strong>les</strong> méthodes de mesure <strong>et</strong> de surveillance des bassins de carbone :<br />

1 = Utiliser la méthode pour la biomasse aéri<strong>en</strong>ne arborée de la Section 4.3.3.5.1.<br />

2 = Utiliser la méthode pour la biomasse aéri<strong>en</strong>ne non arborée de la Section 4.3.3.5.1.<br />

3 = Utiliser la méthode pour la biomasse souterraine de la Section 4.3.3.5.2.<br />

4 = Utiliser la méthode pour la litière <strong>et</strong> le bois mort de la Section 4.3.3.5.3.<br />

5 = Utiliser la méthode pour <strong>les</strong> sols de la Section 4.3.3.5.4.<br />

Source : modification de Brown <strong>et</strong> al., 2000b.<br />

Les variations des émissions de gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 peuv<strong>en</strong>t résulter de toutes <strong>les</strong> activités de proj<strong>et</strong>s<br />

relevant de l’Article 6 ; <strong>les</strong> sources des gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 sont la combustion de la biomasse, la<br />

combustion des combustib<strong>les</strong> fossi<strong>les</strong>, <strong>et</strong> <strong>les</strong> sols (voir Encadrés 4.3.1–4.3.4). De plus, <strong>les</strong> changem<strong>en</strong>ts de la<br />

gestion des pâturages <strong>en</strong> vue d’augm<strong>en</strong>ter le carbone des sols, par exemple, peuv<strong>en</strong>t aussi modifier <strong>les</strong> émissions<br />

de gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 imputab<strong>les</strong> à la production de bétail (Sampson <strong>et</strong> Scho<strong>les</strong>, 2000). Aux termes de<br />

l’Article 12, <strong>les</strong> activités de boisem<strong>en</strong>t/reboisem<strong>en</strong>t peuv<strong>en</strong>t aussi changer <strong>les</strong> émissions de gaz à eff<strong>et</strong> de serre<br />

sans CO 2 à la suite de pratiques tel<strong>les</strong> que cel<strong>les</strong> indiquées dans l’Encadré 4.3.1 (voir aussi Section 4.3.3.6).<br />

4.3.3.4 CONCEPTION DE L’ECHANTILLONNAGE<br />

Une analyse détaillée de questions généra<strong>les</strong> relatives à la conception de l’échantillonnage figure à la Section 5.3.<br />

Dans le cas de proj<strong>et</strong>s UTCATF, on pourrait utiliser des parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes ou temporaires<br />

pour un échantillonnage dans le temps afin d’estimer <strong>les</strong> variations dans <strong>les</strong> bassins de carbone <strong>et</strong> <strong>les</strong> gaz à eff<strong>et</strong> de<br />

serre sans CO 2 . Les deux types d’échantillonnage prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des avantages <strong>et</strong> des inconvéni<strong>en</strong>ts. Normalem<strong>en</strong>t, <strong>les</strong><br />

parcel<strong>les</strong> d’échantillonnage perman<strong>en</strong>tes sont jugées plus efficaces statistiquem<strong>en</strong>t pour l’estimation des variations<br />

des stocks de carbone des forêts que <strong>les</strong> parcel<strong>les</strong> temporaires, <strong>en</strong> raison de la co-variance élevée <strong>en</strong>tre <strong>les</strong><br />

observations d’échantillonnages successifs (Avery <strong>et</strong> Burkhart, 1983). Les parcel<strong>les</strong> perman<strong>en</strong>tes ont un<br />

inconvéni<strong>en</strong>t, à savoir que leur emplacem<strong>en</strong>t peut être connu <strong>et</strong> qu’el<strong>les</strong> peuv<strong>en</strong>t être traitées différemm<strong>en</strong>t (par<br />

exemple, application d’<strong>en</strong>grais, irrigation, <strong>et</strong>c. pour augm<strong>en</strong>ter <strong>les</strong> stocks de carbone), ou être détruites par des<br />

perturbations p<strong>en</strong>dant le proj<strong>et</strong>. Les parcel<strong>les</strong> temporaires ont l’avantage de pouvoir être établies plus<br />

économiquem<strong>en</strong>t pour l’estimation des stocks de carbone des bassins pertin<strong>en</strong>ts ; leur emplacem<strong>en</strong>t peut être<br />

changé après chaque intervalle d’échantillonnage, <strong>et</strong> el<strong>les</strong> ne risqu<strong>en</strong>t pas d’être détruites par <strong>les</strong> perturbations. Leur<br />

principal inconvéni<strong>en</strong>t est lié à la précision de l’estimation des variations des stocks de carbone des forêts. Étant<br />

donné qu’il n’y a pas de suivi des arbres individuels (voir Clark <strong>et</strong> al., 2000, pour une analyse plus complète), il n’y<br />

a pas de terme de co-variance <strong>et</strong> il sera plus difficile d’atteindre le niveau de précision souhaité sans mesurer<br />

d’autres parcel<strong>les</strong>. Par conséqu<strong>en</strong>t, tout avantage économique lié à l’utilisation de parcel<strong>les</strong> temporaires peut être<br />

annulé par la nécessité d’établir un plus grand nombre de parcel<strong>les</strong> pour obt<strong>en</strong>ir la précision recherchée. Pour des<br />

proj<strong>et</strong>s autres que des proj<strong>et</strong>s forestiers, avec mesure <strong>et</strong> surveillance des variations des stocks de carbone de la<br />

végétation herbacée ou des sols, on peut utiliser des parcel<strong>les</strong> temporaires, car l’avantage statistique des parcel<strong>les</strong><br />

perman<strong>en</strong>tes (co-variance élevée) n’<strong>en</strong>tre pas <strong>en</strong> jeu (voir Section 4.3.3.4.1).<br />

4.96 Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF

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