05.03.2014 Views

méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> résultant du Protocole de Kyoto<br />

Les incertitudes associées aux activités relevant du Protocole de Kyoto peuv<strong>en</strong>t être traitées comme <strong>les</strong> autres<br />

estimations de l’incertitude, <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant compte des points suivants :<br />

• La clause « depuis 1990 » <strong>et</strong> l’utilisation des définitions spécifiques au Protocole de Kyoto <strong>et</strong> aux Accords de<br />

Marrakech seront probablem<strong>en</strong>t à l’origine d’erreurs systématiques liées à l’estimation des données d’activités<br />

requises. En raison des risques de différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre la superficie des forêts gérées <strong>et</strong> la superficie faisant l’obj<strong>et</strong><br />

d’une gestion des forêts, <strong>et</strong> <strong>en</strong>tre la superficie des prairies <strong>et</strong> la superficie faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des<br />

pâturages, <strong>les</strong> superficies pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> <strong>les</strong> incertitudes sont évaluées peuv<strong>en</strong>t différer <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> activités<br />

relevant du Protocole de Kyoto <strong>et</strong> <strong>les</strong> catégories correspondantes des Lignes directrices du GIEC.<br />

• Des données d’activités peuv<strong>en</strong>t aussi être liées à des pratiques individuel<strong>les</strong> ou des structures foncières, par<br />

exemple, le pourc<strong>en</strong>tage d’exploitants de terres cultivées utilisant un apport organique donné sur un sol<br />

particulier. Si ce pourc<strong>en</strong>tage est estimé après <strong>en</strong>quête, la conception de l’<strong>en</strong>quête devra intégrer une estimation<br />

de l’incertitude dép<strong>en</strong>dant du niveau de sub-division des données d’inv<strong>en</strong>taire, sinon l’incertitude devra être<br />

évaluée <strong>en</strong> faisant appel à l’opinion d’experts.<br />

• Pour la gestion des terres cultivées, la gestion des pâturages <strong>et</strong>/ou la restauration du couvert végétal (si c<strong>et</strong>te<br />

activité est prise <strong>en</strong> compte) des estimations de l’incertitude sont aussi nécessaires pour l’année de référ<strong>en</strong>ce.<br />

Les incertitudes de ces estimations seront probablem<strong>en</strong>t plus élevées que cel<strong>les</strong> pour la période d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t,<br />

car, souv<strong>en</strong>t, c<strong>et</strong>te information ne peut être obt<strong>en</strong>ue que par extrapolations rétroactives ou par modélisation,<br />

plutôt que par des inv<strong>en</strong>taires réels p<strong>en</strong>dant ou près de l’année de référ<strong>en</strong>ce. De plus, la détermination<br />

d’activités p<strong>en</strong>dant l’année de référ<strong>en</strong>ce, si elle est nécessaire, peut s’avérer difficile <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de relevés<br />

d’utilisation des terres antérieurs à l’année de référ<strong>en</strong>ce. La Section 4.2.8, Gestion des terres cultivées, analyse<br />

une méthode par défaut qui peut résoudre ce problème. Les incertitudes associées pourrai<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> principe, être<br />

évaluées par des méthodes statistiques formel<strong>les</strong>, mais, plus probablem<strong>en</strong>t, l’évaluation sera basée sur l’opinion<br />

d’experts qui analyseront <strong>les</strong> plages possib<strong>les</strong> des t<strong>en</strong>dances temporel<strong>les</strong> par extrapolation rétrospective.<br />

D’autres conseils sur c<strong>et</strong>te façon d’obt<strong>en</strong>ir des données manquantes figur<strong>en</strong>t à la Section 5.6.<br />

• Dans le cas de l’utilisation de la télédétection pour la classification de l’utilisation des terres <strong>et</strong> la détection<br />

des changem<strong>en</strong>ts d’affectation des terres, y compris des unités de terres faisant l’obj<strong>et</strong> d’activités relevant de<br />

l’Article 3.3, on peut quantifier <strong>les</strong> incertitudes <strong>en</strong> vérifiant <strong>les</strong> terres classées à l’aide de données de réalité<br />

de terrain appropriées ou d’images à résolution plus élevée (voir Sections 5.7.2 <strong>et</strong> 2.4.4). On peut utiliser une<br />

matrice de confusion, telle que celle décrite à la Section 2.4.4, pour évaluer l’exactitude.<br />

On doit effectuer des estimations annuel<strong>les</strong> de l’incertitude séparées pour chaque activité relevant des Artic<strong>les</strong> 3.3 <strong>et</strong><br />

3.4, pour chaque bassin de carbone notifié, chaque gaz à eff<strong>et</strong> de serre <strong>et</strong> chaque emplacem<strong>en</strong>t géographique. Les<br />

estimations devront être prés<strong>en</strong>tées dans des tableaux établis sur le modèle des Tableaux 4.2.6a, 4.2.6b <strong>et</strong> 4.2.6c<br />

figurant à la Section 4.2.4.3, Notification <strong>et</strong> docum<strong>en</strong>tation. On prés<strong>en</strong>tera des tableaux séparés pour l’année de<br />

référ<strong>en</strong>ce si GTC, GP <strong>et</strong>/ou RCV a été pris <strong>en</strong> compte. Les estimations devront être exprimées sous forme de<br />

pourc<strong>en</strong>tage de la superficie <strong>et</strong> des émissions par sources ou des absorptions par puits (ou variations des stocks)<br />

notifiées aux Tableaux 4.2.6 a, b <strong>et</strong> c.<br />

L’incertitude associée aux superficies <strong>et</strong> unités de terre doit être estimée. Lors de l’application de la Méthode de<br />

notification 1, <strong>les</strong> bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à notifier une estimation séparée de l’incertitude pour chaque activité<br />

relevant de l’Article 3.3, <strong>et</strong> chaque activité prise <strong>en</strong> compte relevant de l’Article 3.4 dans une limite géographique<br />

donnée. Avec la Méthode de notification 2, chaque limite géographique fait l’obj<strong>et</strong> d’une seule activité, <strong>et</strong>, par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, une seule estimation de l’incertitude sera requise pour chaque limite géographique.<br />

Lorsqu’il est difficile de déterminer <strong>les</strong> incertitudes, on utilisera des valeurs par défaut pour <strong>les</strong> incertitudes. Des<br />

<strong>recommandations</strong> sur le choix des facteurs par défaut d’émission ou d’absorption de carbone pour la gestion des<br />

terres cultivées, figur<strong>en</strong>t à l’App<strong>en</strong>dice 4A.1, Outil pour l’estimation des variations des stocks de carbone des sols<br />

associés aux changem<strong>en</strong>ts de gestion des terres cultivées <strong>et</strong> pâturages, basé sur des données par défaut du GIEC.<br />

Étant donné que ces facteurs provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des Lignes directrices du GIEC, il n’est pas possible d’attribuer des<br />

plages d’incertitude vraie. Cep<strong>en</strong>dant, <strong>en</strong> faisant appel à l’opinion d’experts, on peut attribuer des plages<br />

d’incertitude par défaut correspondant à un coeffici<strong>en</strong>t de variation (le rapport de l’écart type <strong>et</strong> de la moy<strong>en</strong>ne) de<br />

50 pour c<strong>en</strong>t, basé sur une analyse d’expéri<strong>en</strong>ces sans travail du sol à long terme <strong>en</strong> Europe dans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong><br />

l’intervalle de confiance de 95 pour c<strong>en</strong>t de l’estimation annuelle moy<strong>en</strong>ne des émissions ou d’absorptions était de<br />

l’ordre de ±50 pour c<strong>en</strong>t de c<strong>et</strong>te moy<strong>en</strong>ne (Smith <strong>et</strong> al., 1998). Pour ce qui est de la restauration du couvert végétal,<br />

on ne peut pas spécifier de plages d’incertitude par défaut. Conformém<strong>en</strong>t aux bonnes pratiques, une Partie pr<strong>en</strong>ant<br />

<strong>en</strong> compte la restauration du couvert végétal, prés<strong>en</strong>tera ses propres estimations de l’incertitude associée aux<br />

émissions <strong>et</strong> absorptions par tous <strong>les</strong> bassins pour <strong>les</strong> terres affectées. Ceci pourrait être calculé à l’aide de méthodes<br />

de Niveau 2 <strong>et</strong> 3 pour l’estimation des émissions <strong>et</strong> absorptions de carbone dues à la restauration du couvert végétal<br />

(voir Section 5.2 Id<strong>en</strong>tification <strong>et</strong> quantification des incertitudes).<br />

Des problèmes peuv<strong>en</strong>t apparaître dans le cas de données d’activités manquantes ou mal docum<strong>en</strong>tées. Les bases de<br />

données/statistiques courantes peuv<strong>en</strong>t ne pas cont<strong>en</strong>ir <strong>les</strong> données d’activités nécessaires à l’application de facteurs<br />

de mise à l’échelle (à savoir, des données sur <strong>les</strong> pratiques agrico<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts organiques). Dans ce cas,<br />

<strong>les</strong> estimations du pourc<strong>en</strong>tage d’exploitants utilisant une pratique particulière ou un am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t organique donné<br />

4.38 Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!