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méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

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Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques<br />

perm<strong>et</strong>tant d’estimer la variation des stocks de carbone p<strong>en</strong>dant l’année de référ<strong>en</strong>ce (1990), <strong>et</strong> celle-ci devra donc<br />

être reconstituée à l’aide d’autres données si la gestion des terres cultivées est prise <strong>en</strong> compte pour la première<br />

période d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t.<br />

L’estimation de la variation des stocks de carbone p<strong>en</strong>dant l’année de référ<strong>en</strong>ce a un eff<strong>et</strong> marqué sur la<br />

comptabilisation n<strong>et</strong> n<strong>et</strong>. En l’abs<strong>en</strong>ce de données fiab<strong>les</strong> pour la période <strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong> 1990 (ou une autre période<br />

applicable), <strong>les</strong> pays peuv<strong>en</strong>t choisir l’option appropriée parmi <strong>les</strong> options suivantes :<br />

• Choisir de ne pas pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte la gestion des terres cultivées <strong>en</strong> tant qu’activité relevant du Protocole de<br />

Kyoto pour la première période d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t.<br />

• Notifier une émission (perte de carbone) pour 1990 (ou pour une année de référ<strong>en</strong>ce appropriée) uniquem<strong>en</strong>t<br />

si on peut vérifier que, p<strong>en</strong>dant <strong>les</strong> vingt années avant l’année de référ<strong>en</strong>ce, la terre a fait l’obj<strong>et</strong> d’un<br />

changem<strong>en</strong>t de gestion (culture de terres qui étai<strong>en</strong>t initialem<strong>en</strong>t des forêts, par exemple) à l’origine<br />

d’émissions de carbone par <strong>les</strong> sols.<br />

• Utiliser un facteur d’émissions/d’absorptions par défaut de zéro pour 1990, à condition de pouvoir démontrer<br />

qu’il y a eu peu de changem<strong>en</strong>ts des pratiques de gestion sur la terre étudiée au cours des vingt années<br />

antérieures à 1990.<br />

• Utiliser des données d’une autre année pour laquelle on peut démontrer qu’elle peut remplacer de manière<br />

fiable l’année de référ<strong>en</strong>ce (1989 au lieu de 1990, par exemple). C<strong>et</strong>te année de substitution doit être la plus<br />

proche possible de 1990 <strong>et</strong>, toutes choses étant éga<strong>les</strong>, on donnera préfér<strong>en</strong>ce à une année plus réc<strong>en</strong>te.<br />

• Utiliser une méthodologie spécifique au pays, dont on peut démontrer la fiabilité, pour estimer la variation des<br />

stocks de carbone des sols pour l’année de référ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> 1990. Conformém<strong>en</strong>t aux bonnes pratiques, on<br />

vérifiera que c<strong>et</strong>te méthodologie ne surestime ni ne sous-estime <strong>les</strong> émissions/absorptions p<strong>en</strong>dant l’année de<br />

référ<strong>en</strong>ce (voir l’analyse des méthodes de Niveaux 2 <strong>et</strong> 3 à la Section 4.2.8.3). Dans la plupart des cas, ces<br />

méthodes nécessiteront aussi des données historiques sur <strong>les</strong> pratiques de gestion avant 1990.<br />

C<strong>et</strong>te méthodologie peut donner lieu quelquefois à des estimations prud<strong>en</strong>tes de la variation des stocks de carbone<br />

des sols mais, <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de données fiab<strong>les</strong> <strong>et</strong> vérifiab<strong>les</strong> pour estimer la variation des stocks de carbone pour<br />

1990, elle perm<strong>et</strong>tra de ne pas surestimer l’absorption atmosphérique n<strong>et</strong>te de carbone.<br />

4.2.8.2 CHOIX DES METHODES D’IDENTIFICATION DES TERRES<br />

Des <strong>recommandations</strong> généra<strong>les</strong> sur l’id<strong>en</strong>tification des terres faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées sont<br />

prés<strong>en</strong>tées aux Sections 4.1.1, 4.1.2, 4.2.1, <strong>et</strong> 4.2.2. Conformém<strong>en</strong>t aux Accords de Marrakech, l’emplacem<strong>en</strong>t<br />

géographique des limites de la superficie qui inclut la terre faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées doit être<br />

notifié annuellem<strong>en</strong>t, ainsi que <strong>les</strong> superficies tota<strong>les</strong> des terres faisant l’obj<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te activité.<br />

L’emplacem<strong>en</strong>t géographique des limites peut inclure une description spatialem<strong>en</strong>t explicite de chaque terre faisant<br />

l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées, mais cela n’est pas indisp<strong>en</strong>sable. On peut aussi indiquer <strong>les</strong> limites de<br />

grandes superficies incluant des terres plus p<strong>et</strong>ites faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées, ainsi que des<br />

estimations de la superficie faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées dans chaque grande superficie. Dans <strong>les</strong><br />

deux cas, la terre faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te gestion, doiv<strong>en</strong>t être suivies dans le temps<br />

car la continuité de la gestion influe sur <strong>les</strong> émissions <strong>et</strong> <strong>les</strong> absorptions de carbone. Par exemple, une Partie qui<br />

souhaite notifier des absorptions de carbone suite à une conversion sans travail du sol pour 10 pour c<strong>en</strong>t d’une<br />

superficie faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées doit démontrer qu’il n’y a pas eu de travail du sol sur c<strong>et</strong>te<br />

terre pour c<strong>et</strong>te période, étant donné que l’accumulation de carbone dans <strong>les</strong> sols minéraux dép<strong>en</strong>d d’une abs<strong>en</strong>ce<br />

continue du travail du sol (<strong>et</strong> que <strong>les</strong> facteurs d’émissions/d’absorptions de carbone ont été calculés pour une abs<strong>en</strong>ce<br />

continue du travail du sol). Par conséqu<strong>en</strong>t, le taux d’absorption du carbone pour la superficie totale sera différ<strong>en</strong>t<br />

selon que <strong>les</strong> mêmes 10 pour c<strong>en</strong>t de terre sont restés sans travail du sol ou si <strong>les</strong> 10 pour c<strong>en</strong>t sans travail du sol se<br />

situ<strong>en</strong>t sur une partie différ<strong>en</strong>te de la superficie pour différ<strong>en</strong>tes années ; on ne peut pas se cont<strong>en</strong>ter simplem<strong>en</strong>t<br />

d’indiquer que 10 pour c<strong>en</strong>t de la superficie faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées a été sans travail du sol<br />

p<strong>en</strong>dant la totalité de la période. Les bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à suivre continuellem<strong>en</strong>t la gestion des terres faisant<br />

l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées. On peut le faire par un suivi continu de chaque terre faisant l’obj<strong>et</strong> d’une<br />

gestion des terres cultivées <strong>en</strong>tre 1990 <strong>et</strong> la fin de la période d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t (voir Section 4.2.8.1 Questions relatives aux<br />

définitions <strong>et</strong> aux prescriptions de notification), ou par l’emploi de techniques d’échantillonnage statistique, conformes<br />

aux <strong>recommandations</strong> à la Section 5.3, qui perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t de déterminer des transitions de gestion sur des terres faisant<br />

l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées (voir aussi Section 4.2.4.1 Établissem<strong>en</strong>t de séries temporel<strong>les</strong> cohér<strong>en</strong>tes).<br />

Au niveau national, certains critères peuv<strong>en</strong>t être pertin<strong>en</strong>ts pour la sub-division à des fins de stratification lors de<br />

l’établissem<strong>en</strong>t d’une stratégie d’échantillonnage, notamm<strong>en</strong>t <strong>les</strong> critères suivants :<br />

• Climat<br />

• Type de sol<br />

• Degré de perturbation (fréqu<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> int<strong>en</strong>sité du travail du sol, <strong>et</strong>c.)<br />

4.68 Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF

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