05.03.2014 Views

méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques<br />

données décrite à l’App<strong>en</strong>dice 4A.1. (Les valeurs par défaut à l’App<strong>en</strong>dice 4A.1 sont légèrem<strong>en</strong>t modifiées par<br />

rapport à cel<strong>les</strong> des Lignes directrices du GIEC.) Pour un résumé des étapes, <strong>et</strong> un exemple de calcul, voir Section<br />

3.3.1.2.1.1, Choix de la méthode (sols minéraux).<br />

Niveau 2 : Au Niveau 2, une partie ou la totalité des valeurs par défaut pour la variation des stocks de carbone<br />

(Niveau 1) est remplacée par des valeurs plus fiab<strong>les</strong>. Ces nouvel<strong>les</strong> valeurs pourront être basées sur des valeurs<br />

publiées, des variations des stocks de carbone mesurées sur des modè<strong>les</strong> de carbone simp<strong>les</strong>, ou une combinaison<br />

des deux. (Pour des exemp<strong>les</strong>, voir « Choix des données de gestion pour <strong>les</strong> sols minéraux » ci-dessous.) Les<br />

bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à montrer que ces nouvel<strong>les</strong> valeurs sont plus exactes que cel<strong>les</strong> qu’el<strong>les</strong> remplac<strong>en</strong>t<br />

pour ce qui est des conditions <strong>et</strong> pratiques auxquel<strong>les</strong> el<strong>les</strong> s’appliqu<strong>en</strong>t.<br />

Niveau 3 : Pour <strong>les</strong> sols minéraux, <strong>les</strong> facteurs de variation des stocks de carbone au Niveau 3 sont obt<strong>en</strong>us par le<br />

pays, <strong>et</strong> peuv<strong>en</strong>t être calculés à l’aide de modè<strong>les</strong> complexes. Les modè<strong>les</strong> de carbone utilisés à ce niveau sont<br />

généralem<strong>en</strong>t plus complexes que ceux du Niveau 2, <strong>et</strong> pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> compte <strong>les</strong> sols (t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> argile, composition<br />

chimique, matériau par<strong>en</strong>tal, <strong>et</strong>c.), le climat (précipitations, température, évapotranspiration, <strong>et</strong>c.), <strong>et</strong> la gestion<br />

(travail du sol, apports de carbone, fertilisation, systèmes de cultures, <strong>et</strong>c.). Conformém<strong>en</strong>t aux bonnes pratiques,<br />

<strong>les</strong> modè<strong>les</strong> devront être calibrés par des mesures sur des sites de référ<strong>en</strong>ce, <strong>et</strong> <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> <strong>et</strong> hypothèses utilisés<br />

devront être décrits avec transpar<strong>en</strong>ce.<br />

Dans tous <strong>les</strong> cas, on appliquera des critères rigoureux pour ne pas risquer de surestimer ou sous-estimer <strong>les</strong><br />

variations des stocks de carbone ; <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> utilisés pour estimer <strong>les</strong> variations des stocks de carbone devront être<br />

bi<strong>en</strong> docum<strong>en</strong>tés <strong>et</strong> évalués à l’aide de données expérim<strong>en</strong>ta<strong>les</strong> fiab<strong>les</strong> pour <strong>les</strong> conditions <strong>et</strong> pratiques auxquel<strong>les</strong> le<br />

modèle s’applique. Les bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à fournir des estimations des limites de confiance ou de<br />

l’incertitude. Des valeurs par défaut pour <strong>les</strong> facteurs de variation des stocks de carbone peuv<strong>en</strong>t aussi être<br />

remplacées par des valeurs générées dans le cadre de systèmes de comptabilisation nationaux/régionaux (voir<br />

Section 4.2.7.2 Choix des méthodes d’id<strong>en</strong>tification des terres faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des forêts).<br />

Choix des données de gestion pour <strong>les</strong> sols minéraux<br />

On devra disposer de données sur <strong>les</strong> superficies relatives à l’utilisation <strong>et</strong> à la gestion des terres conformém<strong>en</strong>t à la<br />

Méthodologie 2 ou 3 (Section 2.3.2), <strong>et</strong> aux <strong>recommandations</strong> figurant à la Section 4.2.2.3. Les données sur la<br />

gestion requises pour chaque niveau sont décrites brièvem<strong>en</strong>t ci-après.<br />

Niveau 1 : Comme indiqué dans <strong>les</strong> Lignes directrices du GIEC (voir aussi Chapitre 3, Section 3.3.1.2.1.1), par<br />

défaut, on suppose que <strong>les</strong> eff<strong>et</strong>s des changem<strong>en</strong>ts d’affectation/de gestion des terres dur<strong>en</strong>t vingt ans. Si on dispose<br />

de données sur <strong>les</strong> superficies <strong>et</strong> <strong>les</strong> activités pour <strong>les</strong> vingt ans antérieurs à l’année de référ<strong>en</strong>ce, on peut calculer<br />

<strong>les</strong> absorptions/émissions n<strong>et</strong>tes de carbone pour l’année de référ<strong>en</strong>ce à l’aide des facteurs de variation des stocks<br />

de carbone par défaut décrits ci-dessus. Les changem<strong>en</strong>ts d’affectation des terres <strong>et</strong> <strong>les</strong> pratiques de gestion au<br />

Niveau 1 sont <strong>les</strong> mêmes que ceux indiqués dans <strong>les</strong> Lignes directrices du GIEC : défrichage de la végétation<br />

naturelle avec conversion <strong>en</strong> terres cultivées ou pâturages, abandon des terres, cultures itinérantes, modification des<br />

niveaux d’apports de résidus, modification du travail du sol, <strong>et</strong> utilisation agricole des sols organiques. Dans le<br />

cadre de ces changem<strong>en</strong>ts d’affectation ou de gestion des terres spécifiques, <strong>les</strong> activités sont définies semiquantitativem<strong>en</strong>t<br />

(systèmes à « apports élevés » ou à « apports faib<strong>les</strong> », par exemple). Les systèmes d’utilisation ou<br />

de gestion des terres ne sont pas sub-divisés <strong>en</strong> niveaux plus détaillés. Les superficies peuv<strong>en</strong>t être obt<strong>en</strong>ues à partir<br />

d’<strong>en</strong>semb<strong>les</strong> de données internationa<strong>les</strong> (FAO, <strong>et</strong>c.), bi<strong>en</strong> que certaines de ces sources n’ai<strong>en</strong>t pas l’explicité spatial<br />

nécessaire pour la notification <strong>et</strong> ne soi<strong>en</strong>t uti<strong>les</strong> que pour la vérification des données. Si on dispose de données sur<br />

<strong>les</strong> superficies <strong>et</strong> <strong>les</strong> activités pour la période <strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong> 1990, on peut calculer une variation n<strong>et</strong>te de référ<strong>en</strong>ce<br />

des stocks de carbone pour 1990 avec <strong>les</strong> facteurs par défaut de variation des stocks de carbone décrits ci-dessus.<br />

S’il n’y a pas de données sur <strong>les</strong> superficies <strong>et</strong> <strong>les</strong> activités pour la période <strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong> 1990, on se reportera aux<br />

autres options pour l’estimation des superficies prés<strong>en</strong>tées à la Section 4.2.7.2.<br />

Niveau 2 : Les pratiques de gestion au Niveau 2 sont <strong>les</strong> mêmes que cel<strong>les</strong> décrites dans <strong>les</strong> Lignes directrices du<br />

GIEC <strong>et</strong> au Niveau 1. Cep<strong>en</strong>dant, à ce niveau, pour qu’el<strong>les</strong> soi<strong>en</strong>t spécifiques au pays, certaines pratiques de<br />

gestion peuv<strong>en</strong>t être subdivisées, ou de nouvel<strong>les</strong> peuv<strong>en</strong>t être ajoutées. Dans le cadre des systèmes de gestion<br />

agricole décrits dans <strong>les</strong> Lignes directrices du GIEC, <strong>les</strong> données de gestion inclu<strong>en</strong>t des descripteurs tels que<br />

« apports élevés » <strong>et</strong> « apports faib<strong>les</strong> ». Au Niveau 2, ces descripteurs peuv<strong>en</strong>t être remplacés par des descripteurs<br />

plus explicites, par exemple, taux d’am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts organiques élevés (par exemple, >20 tonnes de matière sèche ha -1<br />

an -1 ), taux d’am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts organiques moy<strong>en</strong>s (par exemple, 10 à 20 tonnes de matière sèche ha -1 an -1 ), taux<br />

d’am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts organiques faib<strong>les</strong> (par exemple,

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!