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méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

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Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques<br />

base de données. Aux niveaux supérieurs, comme pour la gestion des terres cultivées, on peut calculer <strong>les</strong> facteurs<br />

de variation des stocks de carbone à l’aide de valeurs publiées (e.g., Foll<strong>et</strong>t <strong>et</strong> al., 2000), d’expéri<strong>en</strong>ces à long terme<br />

<strong>et</strong> de modè<strong>les</strong>. Les bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à utiliser d’autres facteurs d’émissions/d’absorptions basés sur des<br />

expéri<strong>en</strong>ces bi<strong>en</strong> conçues, avec échantillonnage suffisant pour donner une puissance statistique suffisante. On<br />

utilisera des facteurs d’émissions/d’absorptions fondés sur des modè<strong>les</strong> uniquem<strong>en</strong>t après avoir testé le modèle par<br />

rapport à des expéri<strong>en</strong>ces tel<strong>les</strong> que cel<strong>les</strong> décrites plus haut, <strong>et</strong> <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> devront être bi<strong>en</strong> évalués, bi<strong>en</strong><br />

docum<strong>en</strong>tés <strong>et</strong> archivés. Les bonnes pratiques consist<strong>en</strong>t à prés<strong>en</strong>ter des limites de confiance <strong>et</strong>/ou des estimations<br />

des incertitudes associées aux facteurs de variation des stocks spécifiques à la région ou au pays, ou locaux, basées<br />

sur des mesures ou expéri<strong>en</strong>ces dans la région.<br />

Choix des données sur l’utilisation <strong>et</strong> la gestion des terres pour <strong>les</strong> sols minéraux<br />

Comme pour la gestion des terres cultivées, si on dispose de données sur <strong>les</strong> superficies <strong>et</strong> la gestion pour la période<br />

<strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong> 1990, on peut calculer <strong>les</strong> émissions/absorptions n<strong>et</strong>tes pour une année de référ<strong>en</strong>ce (1990 ou autre) à<br />

l’aide des facteurs par défaut d’émissions/absorptions de carbone m<strong>en</strong>tionnés précédemm<strong>en</strong>t. En l’abs<strong>en</strong>ce de<br />

données pour la période <strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong> 1990, on aura le choix <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> options déjà décrites pour <strong>les</strong> terres cultivées<br />

(voir Section 4.2.8.1.1 : 1990 année de référ<strong>en</strong>ce). Seu<strong>les</strong> <strong>les</strong> données d’activités requises pour chacun des trois<br />

niveaux sont décrites brièvem<strong>en</strong>t ci-dessous.<br />

Niveau 1 : Les pratiques de gestion au Niveau 1 sont <strong>les</strong> mêmes que cel<strong>les</strong> indiquées dans <strong>les</strong> Lignes directrices du<br />

GIEC : défrichage de la végétation naturelle avec conversion <strong>en</strong> terres cultivées ou pâturages, abandon des terres,<br />

cultures itinérantes, modifications des niveaux d’apports de résidus, modifications du travail du sol, <strong>et</strong> utilisation<br />

agricole des sols organiques pour <strong>les</strong> pâturages. Dans le cadre de ces changem<strong>en</strong>ts d’affectation ou de gestion des<br />

terres spécifiques, <strong>les</strong> activités sont définies semi-quantitativem<strong>en</strong>t (systèmes à « apports élevés » ou à « apports<br />

faib<strong>les</strong> », par exemple). Les systèmes d’utilisation ou de gestion des terres ne sont pas sub-divisés <strong>en</strong> niveaux plus<br />

détaillés. Les superficies peuv<strong>en</strong>t être obt<strong>en</strong>ues à partir d’<strong>en</strong>semb<strong>les</strong> de données internationa<strong>les</strong> (FAO, <strong>et</strong>c.). Si on<br />

dispose de données sur <strong>les</strong> superficies <strong>et</strong> <strong>les</strong> activités pour la période <strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong> 1990, on peut calculer une<br />

variation n<strong>et</strong>te de référ<strong>en</strong>ce des stocks de carbone pour 1990 à l’aide des facteurs par défaut de variation des stocks<br />

de carbone décrits ci-dessus. En l’abs<strong>en</strong>ce de données sur <strong>les</strong> superficies <strong>et</strong> <strong>les</strong> activités pour la période <strong>en</strong>tre 1970 <strong>et</strong><br />

1990, voir la Section 4.2.8.1.1 pour d’autres options pour l’estimation des superficies. Si on juge que la gestion des<br />

pâturages est une catégorie clé, conformém<strong>en</strong>t aux bonnes pratiques, on utilisera une méthode de Niveau 2 ou 3.<br />

Niveau 2 : Les pratiques de gestion au Niveau 2 sont <strong>les</strong> mêmes que cel<strong>les</strong> indiquées dans <strong>les</strong> Lignes directrices du<br />

GIEC <strong>et</strong> au Niveau 1. Mais à ce niveau, pour qu’el<strong>les</strong> soi<strong>en</strong>t spécifiques au pays, certaines pratiques de gestion<br />

peuv<strong>en</strong>t être subdivisées, ou de nouvel<strong>les</strong> peuv<strong>en</strong>t être ajoutées. Dans le cadre des systèmes de gestion agricole<br />

décrits dans <strong>les</strong> Lignes directrices du GIEC, <strong>les</strong> données de gestion inclu<strong>en</strong>t des descripteurs tels que « apports<br />

élevés » <strong>et</strong> « apports faib<strong>les</strong> ». Au Niveau 2, ces descripteurs peuv<strong>en</strong>t être remplacés par des descripteurs plus<br />

explicites, par exemple, niveau de pâturage élevé, niveau de pâturage moy<strong>en</strong>, niveau de pâturage faible, <strong>et</strong> pas de<br />

pâturage. D’autres sub-divisions pourrai<strong>en</strong>t, par exemple, refléter différ<strong>en</strong>ts types de pâturage. Au lieu d’utiliser des<br />

catégories de descripteurs plus détaillées, on peut utiliser des relations <strong>en</strong>tre l’int<strong>en</strong>sité de la pratique (niveau de<br />

pâturage, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> une variation du facteur d’émissions/d’absorptions du carbone. De même, on pourrait utiliser des<br />

modè<strong>les</strong> bi<strong>en</strong> calibrés <strong>et</strong> bi<strong>en</strong> évalués des variations du carbone des sols (CENTURY (Parton <strong>et</strong> al., 1986) RothC<br />

(Coleman <strong>et</strong> J<strong>en</strong>kinson, 1996), ou autres) pour obt<strong>en</strong>ir des facteurs de variation des stocks par défaut, ou <strong>les</strong><br />

relations d’int<strong>en</strong>sité pour chaque activité, pour des sols différ<strong>en</strong>ts dans des régions climatiques différ<strong>en</strong>tes. Ces<br />

exemp<strong>les</strong> montr<strong>en</strong>t comm<strong>en</strong>t, au Niveau 2, <strong>les</strong> pratiques peuv<strong>en</strong>t être r<strong>en</strong>dues plus spécifiques au pays, mais<br />

d’autres améliorations sont aussi possib<strong>les</strong>. On appliquera des critères rigoureux afin de ne pas risquer de sousestimer<br />

ou surestimer <strong>les</strong> variations des émissions ou absorptions.<br />

Niveau 3 : Les données de gestion utilisées dans <strong>les</strong> méthodes plus complexes de Niveau 3 seront probablem<strong>en</strong>t<br />

sub-divisées comme décrit pour le Niveau 2 ci-dessus.<br />

4.2.9.3.2 EMISSIONS DE CO 2 PAR LES SOLS ORGANIQUES<br />

Le diagramme décisionnel à utiliser avec <strong>les</strong> sols organiques faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des pâturages est<br />

id<strong>en</strong>tique à celui utilisé pour la gestion des terres cultivées, cf. Figure 4.2.13. Les méthodes décrites aux Niveaux 1,<br />

2 <strong>et</strong> 3 pour <strong>les</strong> terres cultivées s’appliqu<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t aux pâturages, cf. Section 4.2.8.3.2 (Variations des stocks de<br />

carbone des sols organiques) <strong>et</strong> égalem<strong>en</strong>t au Chapitre 3 (Sections 3.3.1.2 <strong>et</strong> 3.4.1.2). Pour <strong>les</strong> terres cultivées, <strong>les</strong><br />

émissions/absorptions de gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 par <strong>les</strong> sols organiques sont aussi importantes, avec<br />

diminution de certaines émissions (méthane, CH 4 ) <strong>et</strong> augm<strong>en</strong>tation des émissions de CO 2 dues au drainage des sols.<br />

Lors du calcul des variations des émissions/absorptions de carbone par <strong>les</strong> sols organiques, il est important de t<strong>en</strong>ir<br />

compte des émissions de gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 , même si, <strong>en</strong> règle générale, cel<strong>les</strong>-ci sont couvertes dans le<br />

secteur Agriculture. Il convi<strong>en</strong>t de noter que <strong>les</strong> Lignes directrices du GIEC suppos<strong>en</strong>t que tout le carbone est émis<br />

sous forme de CO 2 ; si on n’utilise pas c<strong>et</strong>te hypothèse, on devra justifier c<strong>et</strong>te décision par des données<br />

sci<strong>en</strong>tifiquem<strong>en</strong>t solides <strong>et</strong> bi<strong>en</strong> docum<strong>en</strong>tées.<br />

4.84 Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF

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