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méthodes supplémentaires et les recommandations en matière

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Chapitre 4 : Méthodes supplém<strong>en</strong>taires <strong>et</strong> <strong>recommandations</strong> résultant du Protocole de Kyoto<br />

peut a) mesurer <strong>les</strong> stocks de carbone sur le site avant le début des opérations associées à l’activité (au cas où <strong>les</strong><br />

variations des stocks de carbone sont estimées à l’aide de plusieurs méthodes de mesures des stocks), ou b) s’assurer que<br />

l’estimation des variations des stocks inclut une estimation des émissions résultant des ces opérations initia<strong>les</strong>.<br />

4.2.3.3 INTERVALLES DE NOTIFICATION ET DE MESURES<br />

Selon <strong>les</strong> Accords de Marrakech, toutes <strong>les</strong> émissions par <strong>les</strong> sources <strong>et</strong> <strong>les</strong> absorptions par <strong>les</strong> puits résultant<br />

d’activités relevant de l’Article 3.3 <strong>et</strong> d’activités prises <strong>en</strong> compte relevant de l’Article 3.4 doiv<strong>en</strong>t être notifiées<br />

annuellem<strong>en</strong>t 29 . Un certain nombre de méthodes perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t d’obt<strong>en</strong>ir des estimations annuel<strong>les</strong>, <strong>et</strong> la prescription<br />

de notification annuelle ne signifie pas que des mesures sur le terrain annuel<strong>les</strong> sont nécessaires, car ceci ne serait ni<br />

pratique ni économique. En fait, même si, <strong>en</strong> général, des mesures plus fréqu<strong>en</strong>tes réduiront <strong>les</strong> incertitudes, le<br />

contraire peut aussi se produire <strong>en</strong> raison de la variabilité à court terme, examinée à la Section 4.2.3.7, Variabilité<br />

interannuelle. En général, <strong>les</strong> variations des stocks de carbone dans des bassins pour <strong>les</strong>quels il existe une<br />

incertitude élevée (carbone organique des sols, par exemple) ne sont pas détectab<strong>les</strong> sur une échelle annuelle ou à<br />

court terme. Lorsque des pays développ<strong>en</strong>t <strong>et</strong> choisiss<strong>en</strong>t des méthodes pour satisfaire à leurs obligations <strong>en</strong> matière<br />

de notification, ils doiv<strong>en</strong>t rechercher un équilibre qui est économique, exploite pleinem<strong>en</strong>t <strong>les</strong> données déjà<br />

disponib<strong>les</strong> <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> la vérification des variations des stocks conformém<strong>en</strong>t aux méthodologies décrites au Chapitre 5<br />

(Section 5.7 Vérification), <strong>et</strong> ils doiv<strong>en</strong>t veiller à ne pas établir d’inv<strong>en</strong>taires susceptib<strong>les</strong> d’être influ<strong>en</strong>cés par <strong>les</strong><br />

fluctuations météorologiques annuel<strong>les</strong>. La Section 4.2.3.7 suggère qu’une collecte quinqu<strong>en</strong>nale des données sur le<br />

terrain peut représ<strong>en</strong>ter un compromis raisonnable ; mais la périodicité des mesures dép<strong>en</strong>d aussi du bassin <strong>et</strong> de<br />

l’ampleur des variations prévues par rapport à la variabilité spatiale dans le bassin <strong>et</strong> aux incertitudes associées aux<br />

évaluations de l’importance du bassin. Par exemple, <strong>les</strong> variations du carbone des sols sont souv<strong>en</strong>t détectées<br />

uniquem<strong>en</strong>t sur de longues échel<strong>les</strong> temporel<strong>les</strong>. Des données annuel<strong>les</strong>, tel<strong>les</strong> que des statistiques de plantations ou de<br />

récoltes, peuv<strong>en</strong>t être associées à des mesures effectuées à des échel<strong>les</strong> temporel<strong>les</strong> plus longues – qui sont moins<br />

soumises aux eff<strong>et</strong>s des fluctuations annuel<strong>les</strong> – ou à des données basées sur une moy<strong>en</strong>ne mobile sur cinq ans.<br />

4.2.3.4 CHOIX DE LA METHODE<br />

L’estimation des variations des stocks de carbone <strong>et</strong> des émissions de gaz à eff<strong>et</strong> de serre sans CO 2 résultant d’activités<br />

relevant de l’Article 3.3 <strong>et</strong> d’activités prises <strong>en</strong> compte relevant de l’Article 3.4 doit être <strong>en</strong> accord avec <strong>les</strong> méthodes<br />

décrites au Chapitre 3. Pour chaque unité de terre aux termes de l’Article 3.3 ou chaque terre aux termes de l’Article<br />

3.4, conformém<strong>en</strong>t aux bonnes pratiques, on utilisera le même niveau méthodologique ou un niveau supérieur pour<br />

estimer <strong>les</strong> variations des stocks <strong>et</strong> <strong>les</strong> émissions de gaz à eff<strong>et</strong> de serre que celui utilisé pour la même terre dans<br />

l’inv<strong>en</strong>taire de la CCNUCC, <strong>en</strong> suivant <strong>les</strong> <strong>recommandations</strong> du Chapitre 3 du prés<strong>en</strong>t rapport. La seule exception à<br />

c<strong>et</strong>te règle concerne la restauration du couvert végétal : si <strong>les</strong> terres faisant l’obj<strong>et</strong> de la restauration ne sont pas des<br />

catégories clés, la restauration du couvert végétal n’est pas une catégorie clé. Si <strong>les</strong> terres faisant l’obj<strong>et</strong> de la<br />

restauration sont des catégories clés dans l’inv<strong>en</strong>taire de la CCNUCC 30 , on peut traiter la restauration comme une<br />

catégorie clé, ou bi<strong>en</strong> appliquer un test séparé pour id<strong>en</strong>tifier la « catégorie clé » à utiliser (voir Chapitre 5, Section<br />

5.4.4 Id<strong>en</strong>tification des catégories clés conformém<strong>en</strong>t aux Artic<strong>les</strong> 3.3 <strong>et</strong> 3.4 du Protocole de Kyoto).<br />

Le Niveau 1, décrit au Chapitre 3, suppose que la variation n<strong>et</strong>te des stocks de carbone pour <strong>les</strong> bassins de la litière<br />

(sol des forêts), du bois mort <strong>et</strong> du carbone organique des sols (COS) est nulle, mais <strong>les</strong> Accords de Marrakech<br />

spécifi<strong>en</strong>t que la biomasse aéri<strong>en</strong>ne <strong>et</strong> souterraine, la litière, le bois mort <strong>et</strong> le COS doiv<strong>en</strong>t tous être comptabilisés,<br />

sauf si le pays choisit d’om<strong>et</strong>tre un bassin pour lequel il peut démontrer qu’il ne s’agit là d’une source. En<br />

conséqu<strong>en</strong>ce, le Niveau 1 ne peut être appliqué que si on peut démontrer, à l’aide des méthodes décrites à la Section<br />

4.2.3.1, que <strong>les</strong> bassins de la litière, du bois mort <strong>et</strong> COS ne sont pas une source. De même, ce niveau<br />

méthodologique ne pourra être appliqué que si la gestion des forêts n’est pas considérée comme une catégorie clé,<br />

ce qui ne peut être le cas que si <strong>les</strong> « forêts restant forêts » au Chapitre 3 ne sont pas une catégorie clé.<br />

4.2.3.5 EXCLUSION DES EFFETS INDIRECTS, NATURELS ET<br />

ANTERIEURS A 1990<br />

Les Accords de Marrakech précis<strong>en</strong>t que l’on doit fournir des informations indiquant si <strong>les</strong> émissions anthropiques<br />

par <strong>les</strong> sources <strong>et</strong> <strong>les</strong> absorptions anthropiques par <strong>les</strong> puits de gaz à eff<strong>et</strong> de serre ayant pour origine <strong>les</strong> activités<br />

relevant des Artic<strong>les</strong> 3.3 <strong>et</strong> 3.4 exclu<strong>en</strong>t <strong>les</strong> absorptions découlant de conc<strong>en</strong>trations élevées de dioxyde de carbone,<br />

supérieures aux niveaux préindustriels, de dépôts indirects d’azote, <strong>et</strong> des eff<strong>et</strong>s dynamiques de la structure par âge<br />

29 On notera que bi<strong>en</strong> qu’une notification annuelle soit requise, <strong>les</strong> pays peuv<strong>en</strong>t notifier annuellem<strong>en</strong>t ou p<strong>en</strong>dant la totalité<br />

de la période d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t (cf. paragraphe 8(d) à l’Annexe du proj<strong>et</strong> de décision -/CMP.1 (Modalités de comptabilisation<br />

des quantités attribuées), cont<strong>en</strong>u dans le docum<strong>en</strong>t FCCC/CP/2001/13/Add.2, p.59).<br />

30 Ceci est possible lorsque <strong>les</strong> terres cultivées ou <strong>les</strong> prairies sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> la restauration du couvert végétal se produit sont<br />

des catégories clés <strong>en</strong> ce qui concerne l’inv<strong>en</strong>taire CCNUCC, alors que la superficie sur laquelle la restauration du couvert<br />

végétal se produit peut être très p<strong>et</strong>ite comparée à cel<strong>les</strong> faisant l’obj<strong>et</strong> d’une gestion des terres cultivées ou des prairies.<br />

4.32 Recommandations du GIEC <strong>en</strong> matière de bonnes pratiques pour le secteur UTCATF

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