La définition d'une stratégie d'intervention. La ... - RehabiMed
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<strong>La</strong> <strong>définition</strong> d’une <strong>stratégie</strong> d’intervention.<br />
<strong>La</strong> definición de una estrategia de intervención<br />
Defining a strategy for intervention<br />
Stratégies et politique régionales pour<br />
le patrimoine historique traditionnel: le<br />
cas Sardaigne<br />
Antonello Sanna<br />
Adresse:<br />
piazza d’Armi 16 , 09123 Cagliari, Italie<br />
adresse E-mail:<br />
asanna@unica.it<br />
Téléphone:<br />
++39 070 6755804<br />
Dans le panorama méditerranéen, la Sardaigne constitue un “pont”<br />
entre le nord et le sud, aussi bien géographiquement que du point de<br />
vue historique et culturel.<br />
En Sardaigne en effet on trouve une grande partie des techniques de<br />
construction de la Méditerranée, à partir de la terre crue à celles-là, très<br />
bigarrées, de la pierre, et des technologies et typologies à eux jointes,<br />
qui en composent le “paysage historique construit” complexe.<br />
Cependant, ce grand patrimoine, presque 200.000 bâtiments dans les<br />
années 50 du XX siècle, a vivement été érodé dans le grand “boum de<br />
bâtiment” des années ‘60 et ‘70, jusqu’au point de se réduire à moins de<br />
100.000 unités dans les années 90, quand la “culture” du recouvrement<br />
commence à s’imposer dans les communautés et dans les institutions.<br />
<strong>La</strong> Loi régionale du 1998 sur le Recouvrement des Centres historiques<br />
a commencé une nouvelle saison pour les <strong>stratégie</strong>s sur le patrimoine<br />
architectural traditionnel.<br />
<strong>La</strong> Loi prévoit ressources significatives pour soutenir le retour dans<br />
les centres historiques et la restauration du patrimoine dégradé, en<br />
individuant de nouveaux moyens: les Programmes Intégrés pour réunir<br />
l’intervention publique à l’initiative privée.<br />
Les Programmes Intégrés se basent sur l’hypothèse qui va se révéler<br />
réaliste, même si elle ne sera complètement vérifiée : il y a une<br />
nouvelle sensibilité culturelle des communautés envers l’identité que<br />
le patrimoine historique incarne, mais il faut qu’un incitation publique<br />
rend plus avantageuse la récupération, dont les coûts sont, entretemps,<br />
grimpés. Ces incitations peuvent être directs ( contributions<br />
en compte capital pour la restauration « primaire », c’est-à-dire pour la<br />
réhabilitation de l’enveloppe, soutien technique et administratif, etc. )<br />
ou bien indirects : il s’agit, en ce cas-là, de réorienter l’investissement en<br />
qualité d’espace publique (réseaux technologiques, services, mobilier<br />
urbain), en déplaçant les ressources des banlieues avec la nouvelle<br />
édification vers le centre historique.<br />
En effet, depuis, l’année 2000, l’on peut calculer que la Loi sur les Centres<br />
Historiques ainsi que les fonds européens, ont mobilité non moins de<br />
500 millions d’euros pour la récupération des centres historiques ; à cet<br />
investissement publique on ajoute une somme équivalente de la part<br />
des privés qui ont effectivement commencé à modifier positivement<br />
leur position envers la récupération.<br />
Dans la même période, aussi beaucoup de Communes entreprennent<br />
des activités d’étude, reconnaissance et aménagement des centres<br />
historiques traditionnels en destinant de nouveaux financements<br />
à la requalification des lieux public, et à l’acquisition et restauration<br />
de bâtiments historiques pour les services sociaux et culturels aux<br />
communautés.<br />
Ce qui est particulièrement significatif, en ce sens, est la création de<br />
« réseaux » communs qui, à partir des années 90 ont marqué tout le<br />
parcours régional de réhabilitation.<br />
Parmi les expériences les plus significatives on ne peut oublier la<br />
création de l’actuel Association Nationale Ville de la Terre. Il s’agit d’un<br />
réseau de plus de 30 communes, qui a été constituée à l’origine en<br />
Sardaigne et qui, après, s’est diffusée dans trois régions italiennes ayant<br />
un considérable patrimoine de terre : Abruzzes, Marches et Piedmont.<br />
A l’origine de cette initiative, il y a la constitution d’un mouvement<br />
essentiellement culturel qui, au début des années 90, a impliqué<br />
techniciens et administrateurs, intellectuels et professeurs universitaires,<br />
en mettant en contact la situation sarde avec le contexte international<br />
où la construction en terre était pratiquée et redécouverte.<br />
En Sardaigne, dans les décennies précédentes, le patrimoine en terre,<br />
intéressant environ un tiers de l’ensemble du système des centres<br />
historiques généraux, avait été l’objet d’une crise des valeurs, avant<br />
tout en sens culturel, ce qui avait mené à éliminer et nier son existence<br />
même, en qualité de ressource à protéger et récupérer dans un cadre<br />
d’identité historique.<br />
Abandonner les savoirs traditionnels et les cultures matérielles de la<br />
construction en terre avait déterminer la disparition d’un marché des<br />
matériels de construction en terre, à partir du brique, dont la fabrication<br />
était presque terminée, tandis que les entreprises de construction et les<br />
chargés du projet ne considéraient plus la récupération des bâtiments<br />
en terre comme un problème de conservation. D’ailleurs, les mêmes<br />
plans de réhabilitation des bâtiments historiques prévoyaient plus<br />
la sauvegarde de la typologie, mais pas celle des caractéristiques<br />
constructives et des éléments de construction en terre. Au contraire, dans<br />
les années 90, la nouvelle prise de conscience sur les valeurs historiques<br />
crée des plans de conservation, dans lesquels la réhabilitation est aussi<br />
bien un instrument de lutte contre le dépeuplement des centres<br />
historiques que un moyen pour reconstituer l’identité culturelle.<br />
On expérimente les premières « Guides à la réhabilitation » dans le<br />
cadre du nouvel aménagement intégré et de nouveaux instruments<br />
des politiques communautaires pour les bâtiments historiques.<br />
Reconnaître le matériel historique un élément local et naturel conduit<br />
à son application dans les premières constructions pour la durabilité<br />
et qui sont produits avec des briques de terre dans la Sardaigne des<br />
XXI ème siècle.<br />
Cependant, dans ce cadre riche en potentialité mais aussi de<br />
contradictions, beaucoup de parties du patrimoine sont encore<br />
perdues à cause d’interventions destructives, comprenant formes de<br />
“recouvrement” inadapté aussi. C’est le début du troisième millénaire<br />
avec la nouvelle culture du paysage.<br />
À la fin du 2006 le Plan Paysager de la Sardaigne est approuvé<br />
définitivement et il met au centre la valeur du patrimoine historique et<br />
culturel ainsi que celle de l’architecture historique-traditionnelle.<br />
Celui-ci établie l’intangibilité de toutes les architectures historiques,<br />
selon le plan des ressources régionales et européennes qui mettent<br />
au centre le recouvrement et le re-usage, surtout des centres de la<br />
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