La définition d'une stratégie d'intervention. La ... - RehabiMed
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<strong>La</strong> <strong>définition</strong> d’une <strong>stratégie</strong> d’intervention.<br />
<strong>La</strong> definición de una estrategia de intervención<br />
Defining a strategy for intervention<br />
Pour une demarche de rehabilitation<br />
Des tissus urbains traditionnels<br />
De la region saharienne de oued-souf en<br />
Algerie<br />
Mohamed Zerarka<br />
Dip. Architecte, M.Sc Urban Design<br />
Doctorant en Architecture, Chef de projet de recherche universitaire<br />
Maître-assistant Chargé de cours,<br />
Département d’Architecture, Université Saad-Dahlab, Blida, Algérie<br />
Adresse postale:<br />
Lotissement Ouali III, N° 8, Rue Ouali Mohamed, Blida, Algérie<br />
Adresse courrier électronique:<br />
zerarkam@hotmail.com<br />
Téléphone:<br />
(00.213) (0) 61.61.22.31<br />
I/ Introduction à la démarche :<br />
<br />
<br />
transformations accélérées brutalisent un équilibre fragile. 1<br />
C’est, imprégnée de cette description, que cette démarche<br />
conceptuelle de réhabilitation des tissus urbains traditionnels sahariens<br />
de la région du Souf , telle que développée dans cette communication,<br />
a été suscitée.<br />
Basée principalement sur:<br />
<br />
leur territoire et à leur histoire, nécessitent d’être mis en valeur.<br />
<br />
dans son entreprise d’aménagement et d’adaptation du site à ses<br />
nécessités.<br />
<br />
ailleurs, résultat des rapports étroits qu’entretient le système agricole<br />
avec le système urbain.<br />
<br />
existence même si aucune action n’est entreprise dans un futur<br />
immédiat, cette démarche se développe principalement selon les<br />
points suivants :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
réhabilitation urbaine<br />
II/ <strong>La</strong> problématique<br />
Le sujet des villes traditionnelles de formation ancienne, dont la question<br />
constitue un des points névralgiques de l’urbanisme contemporain,<br />
de la région du Souf se présente actuellement sous son aspect le plus<br />
dramatique si on le considère sous le double aspect de leur:<br />
<br />
<br />
réglementaires prônant une méthodologie radicale en rupture avec<br />
les caractéristiques et valeurs paysagères, urbaines et architecturales<br />
de ces centres.<br />
En effet, dans la région du Souf, les problèmes environnementaux se<br />
posent avec acuité et sont d’autant plus accentués par les déséquilibres<br />
générés par une mauvaise exploitation des ressources naturelles. Ce<br />
phénomène peut être illustré par le problème de la ‘‘remontée des eaux’’<br />
dont pâtit la région entière, causant une dégradation importante au<br />
milieu naturel, révélateur d’un usage sans contrôle des ressources en<br />
eaux.<br />
L’étude de ces villes, par le double aspect de la permanence d’une<br />
structure parcellaire traditionnelle et de la destruction accélérée<br />
de leurs noyaux initiaux, présente un caractère d’urgence pour leur<br />
sauvegarde et réhabilitation.<br />
III/ Le cadre théorique<br />
Le thème développé par cette communication puise ses référents<br />
théoriques dans le cadre de l’approche morphologique à la ville et au<br />
territoire .<br />
Il met en avant l’argument de la nécessité de recourir à l’histoire urbaine<br />
et à l’étude des processus de genèse, formation et transformation de la<br />
ville pour une lecture des liens qui unissent sa forme et sa structure au<br />
territoire et à son histoire.<br />
Dés les années 60, il apparaissait aux spécialiste de la morphologie<br />
urbaine que l’ensemble urbain mettait en cause une relation préliminaire<br />
de choix et d’insertion du site urbain dans le contexte géographique<br />
car les raisons de forme ne s’expliquaient pas par de simples motifs<br />
d’organisation interne du bâti.<br />
Les géographes, pour leur part, ont montré que, dans l’évolution<br />
d’un tissu urbain, les activités (utilisation du sol et des bâtiments) se<br />
modifiaient le plus vite (à l’échelle de la décennie), les bâtiments moins<br />
vite (à l’échelle du siècle), les structures parcellaires et le réseau viaire<br />
ayant une durée de vie de plusieurs siècles.<br />
Mais c’est le territoire qui présente le mieux que d’autres échelles le<br />
niveau civilisationnel et structurel car, de par sa grandeur et son inertie,<br />
il résiste le plus aux modifications du temps et de l’homme.<br />
<strong>La</strong> notion de territoire est donc apparue nécessaire aux études de<br />
morphologie urbaine car elle qualifie le contexte global dans lequel on<br />
choisit et on structure le centre urbain dominant, dont la forme locale<br />
doit se régler avec lui.<br />
A l’échelle de la ville les théories de la persistance se basent sur ce fait : les<br />
<br />
3<br />
Dans ce registre des persistances urbaines, les systèmes de division<br />
parcellaire des sols constituent des indices de lecture révélateurs<br />
des rapports de la forme avec la structure urbaine. Pour beaucoup<br />
d’experts de la morphologie urbaine, le système historique de la division<br />
<br />
<br />
parcelle constitue la base de la morphologie urbaine, 4 d’où l’importance<br />
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