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Dans l'atelier - Transport Routier

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À l’affiche<br />

la dégradation par des<br />

micro-organismes de la<br />

matière organique, en<br />

conditions contrôlées et en<br />

l’absence d’oxygène. Cette<br />

dégradation aboutit à la production<br />

de biogaz, mélange<br />

gazeux composé d’environ<br />

50% à 70% de méthane<br />

(CH4). Cette énergie renouvelable<br />

peut être utilisée<br />

sous différentes formes,<br />

comme la combustion pour<br />

la production d’électricité et<br />

de chaleur et la production<br />

d’un carburant.<br />

«Le biométhane provient<br />

d’une source renouvelable et<br />

non pas d’une source fossile.<br />

On évite la production de<br />

gaz à effet de serre lors de sa<br />

transformation, faisant en<br />

sorte qu’il permet de réduire<br />

les émissions à hauteur de<br />

80-85%, ce qui en fera un<br />

carburant de choix lorsque<br />

le gouvernement mettra en<br />

place sa bourse du carbone»,<br />

précise Dominic Lapointe.<br />

L’usine de biométhanisation<br />

de Rivière-du-Loup visera<br />

initialement la production<br />

de biogaz liquéfié, mais il<br />

n’est pas exclu que le gaz<br />

comprimé soit aussi offert<br />

éventuellement.<br />

La vision de Gaz Métro<br />

vise pour le moment à établir<br />

un corridor d’approvisionnement<br />

public en gaz naturel<br />

liquéfié de Rivière-du-Loup à<br />

Windsor en Ontario. Une<br />

station publique pourrait<br />

être érigée dans la région de<br />

Montréal, plus particulièrement<br />

le long de l’autoroute<br />

30, et les localités de<br />

Brockville et de Cardinal en<br />

Ontario constitueraient aussi<br />

des emplacements de choix<br />

pour Gaz Métro.<br />

Par ailleurs, il est intéressant<br />

de noter que le nouveau<br />

traversier qui remplacera le<br />

Camille-Marcoux, qui fait la<br />

navette entre Matane, Baie-<br />

Comeau et Godbout, ainsi<br />

que les deux traversiers qui<br />

font la navette entre<br />

Tadoussac et Baie-Sainte-<br />

Catherine seront alimentés<br />

au gaz naturel liquéfié par<br />

Gaz Métro en 2014.<br />

Environnement<br />

L’ACC demande à<br />

Ottawa d’agir<br />

L’Alliance canadienne du<br />

camionnage croit qu’avec<br />

un soutien gouvernemental,<br />

l’industrie du camionnage<br />

peut faire plusieurs gains en<br />

matière d’environnement et<br />

de sécurité. C’est ce qu’a<br />

déclaré David Bradley,<br />

président de l’Alliance<br />

canadienne du camionnage<br />

(ACC), à un regroupement<br />

de députés fédéraux.<br />

Invité par la Chambre des<br />

communes et par le Comité<br />

permanent des transports,<br />

de l’Infrastructure et des<br />

Collectivités à parler de<br />

tendances novatrices du<br />

côté des équipements des<br />

camions commerciaux,<br />

M. Bradley a souligné que<br />

les avancées technologiques<br />

de l’industrie du camionnage<br />

sont en ébullition et se<br />

David Bradley<br />

développent rapidement,<br />

citant en exemple les<br />

tracteurs routiers et les<br />

remorques produisant<br />

moins de gaz à effet de serre<br />

et les tracteurs alimentés au<br />

gaz naturel liquéfié (GNL).<br />

«Les intérêts économiques<br />

de l’industrie du camionnage<br />

n’ont jamais été autant<br />

dirigés vers la sécurité et les<br />

objectifs environnementaux<br />

qu’ils ne le sont maintenant»,<br />

a souligné M. Bradley. «La<br />

technologie maintenant<br />

disponible a fait ses preuves<br />

et pourrait rendre notre<br />

industrie plus sécuritaire;<br />

elle permettrait aussi<br />

d’uniformiser les règles<br />

du jeu dans le marché et ce,<br />

en rendant l’air que nous<br />

respirons plus pur.»<br />

«Le camionnage est une<br />

industrie sous-capitalisée au<br />

Canada», a-t-il poursuivi.<br />

«Nous pourrions encore<br />

attendre 20 ans pour<br />

maximiser la sécurité et les<br />

répercussions environnementales,<br />

mais nous<br />

pourrions aussi nous joindre<br />

au gouvernement dans un<br />

programme sur cinq ans et<br />

équiper nos flottes en<br />

investissant maintenant<br />

pour l’intégration de ces<br />

12 TRANSPORT ROUTIER

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