Oeuvres complètes. Tome 2

IU Montpellier
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TRIBUT A LA CIIIRURGIE
cloison est con tiLuée au milieu par les apophy t'l' palatines des
o. maxillair·cs supérieur·, en arrière par le· portions horizon­
Laies des os palatins cl en a,·ant par les os incisifs ou inlcrmaillaircs,
qui sont à certains égards des palatins anLéricur .
J.c rebord alvéolair·c de la cloison bucco-nasalc donne at tache i:t
la. Ir, r·c supérieure qui for·me dans cc sens la clotur·e ùc la
bouche, ct le rebord palatin erL de support au -.oilc du palais,
qui n'ost qu'une lèvre postérieure ; en sorte quo lè,•r·c, cloison
o>scusc ct voile staphylin font système eL peuvent participer au:-.
malform;Hions ou aux anèts de déYcloppemcnt dorH cette région
est accidcn tellemcn t aflèctée.
Le hec-de-lièvre ou fissure labiale complexe n'est donc il
vmi dire que la coexistence de la fe nte de cette partie musculo­
IIIOmhrancuse avec la séparation congénitale dos pi(•ccs composantes
de la voùtc palatine, depuis le r·cbord alvéolaire
jusqu'au rebord palatin. Or, dans cet espace, la sépanJLion liée
au développement impal'faiL pendant la ,·ic intra-utérinc peut sc
présenter avec des caractèl'cs différents.
TantoL il n'c,istc qn'uneseule fe nte labiale ;nec fisurc ahéolairc
a hou tissant au canal p:1latin antérieur·: tanloL la lissurc sc
prolonge en arrière entre los apoph) e horizontales des maxillaires
cL des palatins ct peul intér·esser aus i le \Oile staphylin.
Celte disposition s'obsen·c le plus souvent à gauche. D'autre·
fois, il y a fissure labiale bilatérale a\'CC épanltion, tt droite,
des mêmes éléments que dans le cas précédent. Cette disposition
a pour eliot d'i oler en a'ant lcs os incisifs sou forme d'un
tubercule dont la dir·cction, le ,·olumc cL la mobilité pctl\cnL
subir do nombreuses variations et représenter des ca C'hinll'gicanx
qu'il est important de préciser. La connaissance exacte de
ces pièces osseuses est en conséquence indispensable dans
l'étude théorique ct pratique du bec-de-lièvre comple.,c.
On sait quo les os inter-maxillaires, incisifs ou ad nasaux existent
chez tous les vertébrés, et que chez certains d'cntr·c eux , ils
acquièrent un développement relatif considérable. Leur existence
chez l'homme n'a pas paru aussi évidente tl plusicur · anatomistes.
Par·mi les modernes, Scull' affir·mc les a,oir· cherchés
sans succès. )Dl. Cruveilhier· et Yclpeau sont arriH''s aussi à la
négation do leur· existence. )1. Pégné a été plus loin, ct par