Oeuvres complètes. Tome 2

IU Montpellier
MALADIES DE LA TtTE ET DU COU 157
dégagés de leur adhérence au maxillaire supérieur, ils
d{•forrné ct proéminent en a,·ant ainsi que les dents auxquclle
ont
ils servent de support. Parfois l'état que nous venon de décrire
c corn1>liquc d'un défaut d'ossification de la voùle palatine qui
n'e:.l plus repré entée que par· les muqueuses ado sées complétant
le cloisonnement. On y reconnaît la Lr·ansition au degr·é suivant.
Fissure labio-palatine. - Comme la précédente, elle peul Nr·e
unique ou multiple, ctchaque variété mérite d'ètre examinée en
particulier.
La prornirrc, qui est la plus commune, existe ordinairement à
gauche ct rt>préscntc une brèche antéro-postérieut·o qui cornprend
la lhrC' ct la voùtc palatine de manière à établir une communication
longitudinale entre la bouche ct la fosse nasale du
rôté affecté. Dans ce cas, les os incisifs sont soudés au maxillaire
droit dont ils augmentent la masse cl cntraincnt par cela m< ' mc
un défaut de symétrie tt·ès prononcé dans les cleu;\ moitiés de
la face. Par le fait de ceLte inégalité , l'arcade dcntait·c gauche
e:-L moins saillante, la portion palatine est plus petite qu'à droite,
la fente antéro-postérieure est légèrement transportéc tl gauche.
Le rebord al,éolaire app;wticnt \ une circonférence d'un r'::l ) On
plus court qu'à droite. Dans ce dernier· sens, au contraire, il
sc l'ail, par une sor·te de compensation, un développrmcnt plus
marqué, cl le rebord ah-éolairc qui ne subit aucune pt·es ion
tend a c rcrncrser co dehors, de manière à ce que les dent qu'il
supporte sont aillantes dans ce dernier sens. Ces différences ne
sont pa
san intér