Oeuvres complètes. Tome 2

IU Montpellier
MALADIES DE LA TÊTE ET DU COU 159
de gr·imacc , en sorte que le facies, déjl repoussant dan
repos des mu.clc:-;, 'allkre davantage encore par· leur· contraction.
Les os incisifs peu' ont-ils, en outre, ètre éparés par une fissure
médiane on fai.ant suire à celle de la lhre upérieur·c, en même
lemps que des brèches latérales les isolent à droite ct à gauche
des os ma:\illaires? Cette disposition est cncor·e à l'état de contestation.
La tr·ifidité de la lèvre supérieure rcbor·d alvéolaire
n'est pa
théor·iquement impossible, mais les faits sur lesquels
on a Youlu l'établir· ne sont pa assez explicites. Doit-on ajouter·
foi à un passage du mémoire de Lafaye, où il dit succinctement
qu'il aurait vu un sillon médian cL deux latéraux sur· un fœtus
allcctéde bec-de-lièvre compliqué? Cette interprétation a été contestée
par· i\J[. Roux et Uér·ard. Sandifor'L ne pa raiL pas douter de
la r·éalitode cette fiRsurc multiple, au moins pour la lcHe, si11on
pour la pur tic osseuse. Voici les expressions de cet auteur : ccScepe
wdco ù taterc (issum labium fa it; quandoque duplex aut ln]Jlcx
hocce labium exil il, absque ut ta men palatwn mutatioucm subierit. »
Il est tl regretter que Sandifort n'ait pas donné d'autres détails
sur· cc point intéres ant de l'histoire du bec-dc-liè' r·e. li e