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UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...

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l’endurcissement. Seul un adulte, âgé <strong>de</strong> quatre ou cinq décennies, peut<br />

prétendre à une telle maîtrise dan bassesse et la sournoiserie.<br />

C’est donc afin <strong>de</strong> rendre Justice et dévoiler un pot au rose grossier, car il<br />

n’est jamais trop tard, et dénoncer, pour l’avenir, aux futurs agressés, cette<br />

rhétorique <strong>de</strong> petit traîne-mer<strong>de</strong>ux, que j’offre l’analyse suivante <strong>de</strong>s<br />

échanges publiés ci-<strong>de</strong>ssus entre un certain Lothringer et Ubu.<br />

Je conserve l’orthographe minable du magistrat, et remarque qu’il écrit<br />

comme il parle, c’est-à-dire comme un beauf, ce qui est un mauvais point <strong>de</strong><br />

la part d’un juge. Mais un illettré à moitié analphabète ne peut pas écrire en<br />

langue française, qui plus est juridique. Sa haine du beau style, son<br />

illettrisme avéré <strong>de</strong>s lettres françaises, est reconnue par lui-même. Ubu<br />

appartient au sous-prolétariat 154. Et voici ce que cette couche moyenne<br />

inférieure donne si on lui confie quelque pouvoir.<br />

Je place en marron (car j’ai rarement vu quelqu’un possé<strong>de</strong>r autant <strong>de</strong><br />

mer<strong>de</strong> dans la tête) et italiques les paroles d’Ubu, en italiques bleues celles<br />

<strong>de</strong> Lothringer, en calligraphie standard et lettres noires mes critiques.<br />

Ubu : Le Thing discute <strong>de</strong> ce message.<br />

Lothringer : Pour quelles raisons?? Tu te venges du fait que j'ai critiqué les<br />

nihilistes <strong>de</strong> Punish yourself? ou bien tu n'aimes pas les Slaves? Ce ne sont<br />

peut être pas <strong>de</strong>s Ubermenschen (...) mais ils sont un bien meilleur exemple<br />

que la scène française, versée principalement dans le satanisme.<br />

Ubu : Ne fais pas l'imbécile tu sais très bien pourquoi j'ai censuré tes propos,<br />

je ne me venge pas, j'écoute du punish yourself et je me contre fous <strong>de</strong> leur<br />

nationalité ou que ça ne plaise pas. Je ne suis pas un "fan".<br />

Tes propos sur les Slaves n'engagent que toi et je m'abstiens <strong>de</strong> répondre à<br />

cette attaque pour préserver la bonne ambiance du forum.<br />

Critique : Je reconnais immédiatement chez ce membre <strong>de</strong>s Fils d’Odin,<br />

Lothringer, un certain ton aristocratique <strong>de</strong> légèreté ironique dans ces<br />

propos. Le sérieux grotesque avec lequel cet imbécile, Ubu s’entend, les<br />

interprète, prouve assez sa mauvaise foi pathologique, -donc sa peur car on<br />

154 Nous rappelons octroyer à ce terme <strong>de</strong> « sous-prolétariat <strong>»</strong> (Lumpenproletariat) le sens usé par Marx, qui les<br />

décrivait comme les raclures <strong>de</strong> la société : « À coté <strong>de</strong> roués ruinés, aux moyens d’existence douteux, et<br />

d’origine également douteuse, d’aventuriers et <strong>de</strong> déchets corrompus <strong>de</strong> la bourgeoisie, on y trouvait <strong>de</strong>s<br />

vagabonds, <strong>de</strong>s soldats licenciés, <strong>de</strong>s forçats sortis du bagne, <strong>de</strong>s galériens en rupture <strong>de</strong> ban, <strong>de</strong>s filous, <strong>de</strong>s<br />

charlatans, <strong>de</strong>s lazzaroni, <strong>de</strong>s pickpockets, <strong>de</strong>s escamoteurs, <strong>de</strong>s joueurs, <strong>de</strong>s maquereaux, <strong>de</strong>s tenanciers <strong>de</strong><br />

bor<strong>de</strong>ls, <strong>de</strong>s portefaix, <strong>de</strong>s écrivassiers, <strong>de</strong>s joueurs d’orgue <strong>de</strong> barbarie, <strong>de</strong>s chiffonniers, <strong>de</strong>s rémouleurs, <strong>de</strong>s<br />

rétameurs, <strong>de</strong>s mendiants, bref, toute cette masse confuse, décomposée, flottante, que les Français appellent la<br />

bohème. […] Dans ce rebut, ce déchet, cette écume <strong>de</strong> toutes les classes <strong>de</strong> la société […], vieux roué retors, [le<br />

sous-prolétariat] considère la vie <strong>de</strong>s peuples, leurs grands actes officiels, comme une comédie au sens le plus<br />

vulgaire du mot, comme une mascara<strong>de</strong>, où les grands costumes, les grands mots et les gran<strong>de</strong>s poses ne servent<br />

qu’à masquer les canailleries les plus mesquines. <strong>»</strong> Le sous-prolétariat, c’est la fin <strong>de</strong> l’Histoire (Karl Marx, Le<br />

dix-huit Brumaire <strong>de</strong> Louis Bonaparte, op. cit., pp. 135-136).<br />

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