13.08.2012 Views

UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...

UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...

UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Il s’en déduit que les Germains du Sud, semblables en cela aux Païens<br />

méditerranéens et extrême-orientaux, exterminaient un peuple vaincu, car<br />

les dieux ne pouvaient se confondre entre Celtes et Germains, puisque les<br />

dieux étaient les représentants <strong>de</strong> la Tribu, <strong>de</strong> la Race, <strong>de</strong> la Cité. Les<br />

femmes étaient foutues afin d’intégrer le clan du mâle dominateur. On peut<br />

rarement faire plus machiste ! Par conséquent, la religion païenne<br />

germanique était infiniment raciste et patriarcale. Et l’on comprend la<br />

splen<strong>de</strong>ur civilisationnelle que représenta l’Empire romain qui sut marier<br />

Sequana (déesse <strong>de</strong> la Seine) à Apollon, les dieux du Tibre et ceux <strong>de</strong><br />

l’Oronte. Mais nous entrons là dans le caractère cosmopolite du Bas-Empire<br />

romain, que l’Église transcenda merveilleusement, avec une santé <strong>de</strong> fer, en<br />

un universalisme, qui pour condamner le cosmopolitisme ne sombra jamais<br />

dans la mesquinerie provinciale, - nous dirions aujourd’hui i<strong>de</strong>ntitaire. C’est<br />

cet universalisme qui est l’honneur du Catholicisme, et le Destin sacré <strong>de</strong><br />

l’une <strong>de</strong> ses filles : la France.<br />

En ce qui concerne les Germains du Nord, ou Vikings, rappelons qu’une <strong>de</strong><br />

leurs tribus, les Russ, donnèrent leur nom au pays slave qui le porte<br />

aujourd’hui : la Russie. Il va <strong>de</strong> soi que les Slaves <strong>de</strong> Nijni Novgorod ne<br />

nommèrent point leur pays du nom <strong>de</strong> ces marchands pirates par politesse<br />

pour leurs hôtes <strong>de</strong> passage, ni qu’ils leur cédèrent le trône du pays en<br />

considération objective <strong>de</strong> leur plus gran<strong>de</strong> faculté à juger <strong>de</strong><br />

l’administration et <strong>de</strong> la politique ! Ce fut d’une invasion et d’une conquête<br />

norroise que résulta la naissance <strong>de</strong> la Russie sous son nom actuel. De<br />

même, il ne faut pas s’imaginer que les tenants d’une religion aussi raciale,<br />

aussi tribale que la païenne, se considéraient à égalité avec les innombrables<br />

dieux ramenés chez eux par leurs esclaves <strong>de</strong> toutes origines. Ces <strong>de</strong>rniers<br />

reniaient leurs dieux ancestraux afin d’adopter ceux <strong>de</strong> leurs seigneurs<br />

norrois, sans compter que ces <strong>de</strong>rniers s’octroyaient leurs femmes, d’où le<br />

nombre sans cesse amoindri d’esclaves mâles d’origine étrangère à l’arrêt<br />

<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s expéditions vikings.<br />

obtenus par <strong>de</strong>s chercheurs du Royaume-Uni ne confirment pas totalement cette prédominance anglo-saxonne<br />

en Angleterre. L’étu<strong>de</strong> a porté sur l’Y <strong>de</strong> 1772 hommes <strong>de</strong> 25 bourga<strong>de</strong>s ou petites villes réparties sur<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s Îles britanniques dont <strong>de</strong>ux échantillons en Irlan<strong>de</strong>. Les hommes sélectionnés <strong>de</strong>vaient être<br />

originaires <strong>de</strong> la région (grand-père paternel né dans un rayon <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 20 miles <strong>de</strong> leur lieu <strong>de</strong> vie). Une<br />

comparaison a été effectuée avec les haplotypes d’Y d’hommes européens. La similitu<strong>de</strong> entre les Basques et les<br />

Celtes, déjà rapportée, est retrouvée ici au Pays <strong>de</strong> Galles et en Irlan<strong>de</strong>. Il s’agit très probablement <strong>de</strong> la<br />

population la plus ancienne d’Europe, remontant à l’ère paléolithique. L’apport en provenance <strong>de</strong>s Vikings est<br />

perceptible dans les îles du Nord (Orca<strong>de</strong>s), ce qui n’a rien d’étonnant. Mais cet apport est plus limité qu’on<br />

aurait pu l’imaginer en Écosse, alors qu’on le retrouve au Cumberland, comté du Nord <strong>de</strong> l’Angleterre dont le<br />

dialecte est justement influencé par les langues scandinaves. Enfin, les influences anglo-saxonnes (d’après les Y<br />

du Danemark et du Schleswig-Holstein) sont certes importantes dans l’Est et dans le centre <strong>de</strong> l’Angleterre,<br />

mais moins qu’on ne le supposait, car il subsiste beaucoup d’Y d’origine celte qui n’ont pas été repoussés vers<br />

les marges <strong>de</strong> l’Écosse et du Pays <strong>de</strong> Galles. Ainsi, même si l’héritage anglo-saxon apparaît culturellement plus<br />

important que celui <strong>de</strong>s Celtes, cette étu<strong>de</strong> très complète du Nord au Sud <strong>de</strong>s Îles britanniques révèle un mélange,<br />

avec variations douces, entre les populations autochtones et celles <strong>de</strong>s envahisseurs successifs. <strong>»</strong> Article publié<br />

par <strong>de</strong>s scientifiques diplômés. Les déductions que j’en tire sur le comportement <strong>de</strong>s Germains sont non<br />

seulement logique (l’invasion n’a pu être pacifique, sinon les gênes seraient en quantité égale) mais ont été<br />

publiées dans un certain nombre <strong>de</strong> journaux (dont Le Mon<strong>de</strong>) et revues (dont Sciences & Vie). Je reconnais<br />

n’avoir pu les retrouver, les articles concernés datant d’un assez long temps.<br />

http://www.erudit.org/revue/ms/2003/v19/n11/007280ar.html<br />

40

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!