UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...
UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...
UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Critique : Si monsieur, il y en eut ! Mais qui écoute les récriminations <strong>de</strong><br />
l’Église et rejette ses plaintes au nom <strong>de</strong>s libertés d’expression et d’opinion<br />
que vous réclamez comme héritage « païen <strong>»</strong> ?<br />
Et en définitive, peu importe ! Ce ne sont que <strong>de</strong>s critiques idéelles, et elles<br />
ne datent pas du XX e siècle ! Si l’Église sait être digne, aucune critique ni<br />
dévoiement <strong>de</strong> ses chants en faveur <strong>de</strong> quelques biens terrestres ne<br />
l’atteindront. Toujours cette confusion <strong>de</strong> l’honneur et <strong>de</strong> la vanité. Quand<br />
on n’a pas le premier…<br />
En outre, il est assez contradictoire <strong>de</strong> fulminer <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> soixante<br />
pages contre le caractère « catholique romain impérialiste et totalitaire <strong>»</strong> <strong>de</strong><br />
l’Église, pour lui reprocher ensuite d’être trop tolérante avec quelques<br />
marchands, elle qui a toujours condamné l’esprit <strong>de</strong> lucre et celui d’usure,<br />
qui animaient les expéditions Vikings !<br />
Mais Robert Dun appartient à cette bien-pensance qui crie au fascisme si<br />
l’Église porte plainte et se moque d’elle si elle laisse passer. Avec eux, avec<br />
leur mauvaise foi, l’Église sera toujours en tort. Inutile <strong>de</strong> venir présenter les<br />
« païens <strong>»</strong> comme boucs émissaires après une telle attitu<strong>de</strong>. C’est la<br />
mentalité bigote : « nous sommes les gentils et les méchants en face ont<br />
toujours torts. <strong>»</strong><br />
Robert Dun : « Et n’avez-vous pas vous-mêmes créé le grotesque personnage<br />
<strong>de</strong> Don Camillo ? <strong>»</strong><br />
Mais ce Dun éructe <strong>de</strong> haine fanatique ! Allons, du calme, ça ne mange pas<br />
<strong>de</strong> pain, <strong>de</strong>puis le Moyen-Âge, que <strong>de</strong> moquer les prêtres. Si je me moque <strong>de</strong>s<br />
« drui<strong>de</strong>s <strong>»</strong>, serai-je donc mis à mort ?! Cela en montre long sur la pseudo<br />
« tolérance <strong>»</strong> et l’amour <strong>de</strong>s Lumières <strong>de</strong> ces sectes néopaïennes 209 .<br />
Si je m’autorise à ajouter que Caton l’Ancien affirmait : « Deux augures ne<br />
peuvent se regar<strong>de</strong>r sans rire ! <strong>»</strong>, Dun et les « païens <strong>»</strong> le feront-ils<br />
condamner et mettre à l’in<strong>de</strong>x pour immoralité, impu<strong>de</strong>ur, corruption <strong>de</strong>s<br />
esprits et irrespect « totalitaire <strong>»</strong> ? N’en doutons pas. Les néopaïens<br />
i<strong>de</strong>ntitaires insultent, mais personne n’a droit <strong>de</strong> les critiquer.<br />
Robert Dun : « Votre nouvelle manière d’officier face aux fidèles et selon une<br />
quelconque orientation est une rupture non seulement avec votre propre<br />
tradition, mais avec tous les rites religieux du mon<strong>de</strong>. <strong>»</strong><br />
Critique : Je retiens avec joie cet aveu « d’intégrisme <strong>»</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la<br />
suprême autorité « païenne <strong>»</strong>, en tout cas du paganisme associatif. Ce<br />
209 Presque toutes les pièces <strong>de</strong> théâtre populaires et chansons <strong>de</strong> tavernes (Carmina Burana) médiévales<br />
conservées se moquent <strong>de</strong>s mauvais prêtres et <strong>de</strong>s méchants moines pervers, leur incombant les sept péchés<br />
capitaux à tour <strong>de</strong> rôle. Citons entre <strong>de</strong>s milliers le drolatique Jeu <strong>de</strong> la feuillée d’Adam <strong>de</strong> la Halle, ou la<br />
chanson « In taberna quando sumus <strong>»</strong>, anonyme. L’Église en riait la première. L’humour est auto<strong>de</strong>structeur. Il<br />
est sain, car il est suici<strong>de</strong> salvateur <strong>de</strong> l’esprit d’ordre, <strong>de</strong> sérieux, <strong>de</strong> bigoterie.<br />
190