UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...
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vénérable drui<strong>de</strong> se découvre <strong>de</strong>s sympathies qu’il s’ignorait chez les<br />
Chrétiens.<br />
En tout cas, pour le moment, ses reproches ne s’adressent qu’à la frange la<br />
plus mo<strong>de</strong>rniste <strong>de</strong> l’Église.<br />
Robert Dun : « Vous êtes non seulement une cause <strong>de</strong> déca<strong>de</strong>nce religieuse,<br />
vous êtes cette déca<strong>de</strong>nce elle-même <strong>»</strong><br />
Critique : Le style, d’un point <strong>de</strong> vue syntaxique commence à se vulgariser :<br />
le vénérable drui<strong>de</strong> commence à s’énerver.<br />
Robert Dun : « Rappelons ici que la première personne <strong>de</strong> notoriété qui prit<br />
publiquement parti pour la légalisation <strong>de</strong> mariages homosexuels fut le chef<br />
d’une Église : l’archevêque <strong>de</strong> Canterbury en 1966. <strong>»</strong> (page 69)<br />
Critique : Tout dépend <strong>de</strong> ce que l’on entend par notoriété.<br />
Un archevêque n’engage pas ni <strong>de</strong> fait ni <strong>de</strong> droit l’Église, ni même sa<br />
paroisse. C’est <strong>de</strong> la théologie pure, pas un acte. Il y a <strong>de</strong>s cons dans tous les<br />
partis, même les meilleurs.<br />
Notamment les archevêques anglicans, qui ne sont pas nommés par Rome,<br />
mais par les souverains d’Angleterre <strong>de</strong>puis la sécession religieuse <strong>de</strong> 1534.<br />
Ce sont <strong>de</strong>s chrétiens luthériens et calvinistes, c’est-à-dire <strong>de</strong>s protestants,<br />
ayant conservé un certain nombre <strong>de</strong> dogmes catholiques, ce qui les<br />
distingue quelque peu <strong>de</strong>s autres, mais à peine. Dun se fait surprendre en<br />
plein illettrisme : ou il confond Protestantisme et Catholicisme romain, ou il<br />
ignore totalement l’Histoire <strong>de</strong> l’Angleterre. Les <strong>de</strong>ux à l’évi<strong>de</strong>nce.<br />
Dun s’opposerait-il au mariage homosexuel ? Les « païens <strong>»</strong> ne sont peut-être<br />
pas si tolérants, antidogmatiques et amoureux <strong>de</strong> la Nature qu’ils le<br />
préten<strong>de</strong>nt. Un homosexuel masculin l’est biologiquement, par la grâce <strong>de</strong><br />
Mère Nature…<br />
Enfin, l’Église a toujours eu pour ambition <strong>de</strong> n’être pas à la mo<strong>de</strong>, <strong>de</strong><br />
retar<strong>de</strong>r d’un siècle au moins afin <strong>de</strong> ne pas sombrer dans les frivolités<br />
mondaines, les gloires du jour, mais <strong>de</strong> pouvoir prendre du recul. Ainsi<br />
seulement pouvait-elle assurer la sécurité <strong>de</strong> l’âme <strong>de</strong>s croyant dont elle est<br />
le gui<strong>de</strong> et la responsable. L’Église, il est vrai, a failli avec Vatican II. Mais<br />
par ailleurs, Robert Dun reproche à l’Église dans les pages précé<strong>de</strong>ntes <strong>de</strong><br />
son opuscule, <strong>de</strong> n’être pas à jour <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s, entre autres scientifiques et<br />
philosophiques. Ce qui entraîna la Sainte Inquisition aux condamnations<br />
regrettables, selon les termes dudit Dun, <strong>de</strong> Galilée et Giordano Bruno (dont<br />
Dun aurait très peu apprécié la théologie s’il avait daigné le lire). Quelle<br />
mauvaise foi permanente : ou l’Église retar<strong>de</strong> ignoblement, ou elle avance<br />
trop…<br />
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