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UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...

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2°) Cette expression signifie par conséquent que je n’ai aucun droit à les<br />

critiquer, mes arguments ne sont pas crédibles. Or, il est bien précisé en<br />

droit français la présomption d’innocence, c’est-à-dire que les paroles <strong>de</strong><br />

l’adversaire comme <strong>de</strong> l’accusé sont présumées vraies à moins <strong>de</strong> preuve<br />

contraire. On déteste les Droits <strong>de</strong> l’Homme chez les I<strong>de</strong>ntitaires, comme<br />

chez les « odinistes <strong>»</strong> qui en sont la section écologiste.<br />

Et les leurs, d’arguments ? Quelle preuve <strong>de</strong> leur sérieux ? Qu’il faut les<br />

croire, parce qu’ils « font vivre une asso reconnue dans les milieux<br />

i<strong>de</strong>ntitaires et païens <strong>»</strong> (et pour cause !).<br />

Je crois que c’est plutôt « l’asso <strong>»</strong> qui fait vivre ces margoulins.<br />

Cette attitu<strong>de</strong> équivaut à dénier au citoyen français le droit <strong>de</strong> critiquer un<br />

parti politique sous prétexte que le citoyen en question n’est pas encarté<br />

dans l’un d’eux. Il revient à dénier le droit <strong>de</strong> critiquer une philosophie, une<br />

religion, un livre, sous prétexte que l’on n’est pas professeur <strong>de</strong> philosophie,<br />

membre d’une religion, auteur <strong>de</strong> livres.<br />

La liberté d’homme et <strong>de</strong> citoyen s’applique à tous car chacun a droit à sa<br />

dignité.<br />

Conséquence : Non seulement, Les Fils d’Odin, pauvre sous-prolétariat<br />

vaniteux et imposteur, jouent les notables, mais en outre, ils ne veulent<br />

rendre <strong>de</strong> compte à personne. La belle affaire ! On <strong>de</strong>vine quel type <strong>de</strong><br />

dictature stalinienne nous vaudrait l’arrivée au pouvoir <strong>de</strong> cette racaille<br />

I<strong>de</strong>ntitaires, quels camps <strong>de</strong> concentration à la mo<strong>de</strong> « odiniste <strong>»</strong> ils nous<br />

promettent. Sois dit en passant, j’octroie à ce terme <strong>de</strong> « sous-prolétariat <strong>»</strong><br />

(Lumpenproletariat) le sens usé par Marx, qui les décrivait comme les<br />

raclures <strong>de</strong> la société : « À coté <strong>de</strong> roués ruinés, aux moyens d’existence<br />

douteux, et d’origine également douteuse, d’aventuriers et <strong>de</strong> déchets<br />

corrompus <strong>de</strong> la bourgeoisie, on y trouvait <strong>de</strong>s vagabonds, <strong>de</strong>s soldats<br />

licenciés, <strong>de</strong>s forçats sortis du bagne, <strong>de</strong>s galériens en rupture <strong>de</strong> ban, <strong>de</strong>s<br />

filous, <strong>de</strong>s charlatans, <strong>de</strong>s lazzaroni, <strong>de</strong>s pickpockets, <strong>de</strong>s escamoteurs, <strong>de</strong>s<br />

joueurs, <strong>de</strong>s maquereaux, <strong>de</strong>s tenanciers <strong>de</strong> bor<strong>de</strong>ls, <strong>de</strong>s portefaix, <strong>de</strong>s<br />

écrivassiers, <strong>de</strong>s joueurs d’orgue <strong>de</strong> barbarie, <strong>de</strong>s chiffonniers, <strong>de</strong>s rémouleurs,<br />

<strong>de</strong>s rétameurs, <strong>de</strong>s mendiants, bref, toute cette masse confuse, décomposée,<br />

flottante, que les Français appellent la bohème. […] Dans ce rebut, ce déchet,<br />

cette écume <strong>de</strong> toutes les classes <strong>de</strong> la société […], vieux roué retors, [le sousprolétariat]<br />

considère la vie <strong>de</strong>s peuples, leurs grands actes officiels, comme<br />

une comédie au sens le plus vulgaire du mot, comme une mascara<strong>de</strong>, où les<br />

grands costumes, les grands mots et les gran<strong>de</strong>s poses ne servent qu’à<br />

masquer les canailleries les plus mesquines. <strong>»</strong> 106 Le sous-prolétariat, c’est la<br />

fin <strong>de</strong> l’Histoire.<br />

106 Karl Marx, Le dix-huit Brumaire <strong>de</strong> Louis Bonaparte, éd. Sociales, Coll. Essentiel, 1992, pp. 135-136. C’est<br />

nous qui soulignons.<br />

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