UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...
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livre <strong>de</strong> Simon pour le savoir), plusieurs passages choquant même par leur<br />
illogisme et leur cacophonie. Tout cela est signe d’une cervelle confuse.<br />
Après avoir en effet, sans queue ni tête, fait montre d’une érudition certaine,<br />
mais trop librement interprétative, notamment dans la pensée <strong>de</strong> l’homme<br />
médiéval, <strong>de</strong> l’origine païenne <strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> lieux <strong>de</strong> culte et fêtes<br />
chrétiennes, sans compter l’aveu implicite d’une absence étonnante <strong>de</strong><br />
capacité <strong>de</strong> distinction analytique entre d’une part l’animisme subsaharien,<br />
<strong>de</strong> l’autre le paganisme indoeuropéen, par extension entre le Vaudou et le<br />
polythéisme norrois, Dun concluait :<br />
Robert Dun : « Nous ne faisons pas ici étalage gratuit <strong>de</strong> savoir. <strong>»</strong><br />
Critique : Heureux <strong>de</strong> l’apprendre à la trente-huitième page.<br />
Robert Dun : « Nous tenons à montrer à quel point notre culture a été<br />
déformée, triturée, étouffée. Ce que j’appelle le "Christianisme à l’occi<strong>de</strong>ntale"<br />
Critique : C’est-à-dire le pagano-Christianisme ou Christianisme médiéval et<br />
pré-tri<strong>de</strong>ntin, qui fut le syncrétisme <strong>de</strong>s paganismes. Restons historiens<br />
dans les termes, très cher.<br />
Robert Dun : a sauvé l’âme <strong>de</strong> l’Europe.<br />
Critique : Hélas, il est mort, sauf chez quelques « intégristes <strong>de</strong> l’intégrisme <strong>»</strong>.<br />
Mais puisque auparavant, Dun parle avec mépris <strong>de</strong>s Chrétiens<br />
« fondamentalistes <strong>»</strong> ? Je ne comprends pas.<br />
Robert Dun : Si d’authentiques Européens veulent se soustraire au néant<br />
culturel du présent, à ce néant qui explique la désaffection envers les Églises,<br />
Critique : Ce terme « Eglise <strong>»</strong> signifie selon Dun toutes les confessions<br />
d’inspiration plus ou moins chrétienne et reconnues par l’État. Pêle-mêle : le<br />
Catholicisme, le Protestantisme, la Scientologie, les Témoins <strong>de</strong> Jéhovah, et<br />
j’en passe.<br />
Robert Dun : les sociétés <strong>de</strong> pensée, toutes les religions et même la politique,<br />
ils ne pourront le faire qu’en retrouvant leurs racines culturelles ; et celles-ci<br />
ne sont pas chrétiennes. <strong>»</strong> (page 38)<br />
Critique : Étrange <strong>de</strong> sortir cela. Le Christianisme, une religion étrangère ?<br />
Pas par sa prétention universelle. N’oublions que le Bouddhisme, religion<br />
d’essence hindoue (Bouddha était un prince aryen) est la religion du Tibet,<br />
<strong>de</strong> la Mongolie, du Sud-Est asiatique, alors qu’elle a disparue en In<strong>de</strong>. En<br />
Chine proprement dite, historique, en Corée et au Japon, le Bouddhisme<br />
appartient au polythéisme local. En fait, les Jaunes ont adapté, intégré cette<br />
religion étrangère à leurs cultures respectives. Plus loin, Dun ajoute :<br />
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