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UNE IMPOSTURE IDENTITAIRE : L'« ODINISME » (L'arnaque de l ...

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2 e conclusion : La secon<strong>de</strong> accusation commune et ridicule <strong>de</strong>s « païens<br />

i<strong>de</strong>ntitaires <strong>»</strong> et autres « odinistes <strong>»</strong> est <strong>de</strong> considérer le Christianisme<br />

comme cause du cosmopolitisme actuel <strong>de</strong> nos sociétés face à un<br />

paganisme qui lui incarnerait nos racines culturelles. Il est donc urgent<br />

<strong>de</strong> définir et bien différencier les termes <strong>de</strong> « cosmopolitisme <strong>»</strong> et<br />

d’« universalisme <strong>»</strong> (catholique).<br />

Le cosmopolitisme est l’opposé du communautarisme, les <strong>de</strong>ux formant un<br />

cercle vicieux.<br />

Le cosmopolitisme signifie l’indifférence et l’adaptation à toutes les cultures,<br />

parce qu’en soi on n’en possè<strong>de</strong> plus une <strong>de</strong> définie, d’héritée. C’est la<br />

tragédie du citadin tardif, sans race, sans âme : la couche moyenne<br />

inférieure. Mais au fond <strong>de</strong> lui-même, ce citadin impénitent couve la haine<br />

<strong>de</strong> soi <strong>de</strong>s êtres incomplets, virtuels, donc perpétuellement insatisfaits et<br />

ainsi envieux <strong>de</strong>s autres. C’est cette sorte <strong>de</strong> gens qui sombre dans le<br />

communautarisme, comme un besoin conservateur, face au progressisme<br />

inhérent <strong>de</strong> sa nature. Ce retour au Passé est bien entendu artificiel,<br />

puisqu’il ne correspond à aucune racine. C’est un déguisement intellectuel,<br />

purement abstrait, en conséquence grossier (ainsi <strong>de</strong>s fêtes « folkloriques<br />

vikings, en habits d’époque, ou bien <strong>de</strong>s « cérémonies <strong>»</strong> néopaïennes). Le<br />

citadin tardif s’invente <strong>de</strong>s origines à seule fin <strong>de</strong> trouver en lui Chair et<br />

Sang. Mais toute cette recherche <strong>de</strong>meure artificielle. Au bout d’un certain<br />

temps, sa nature foncière d’être cosmopolite, habitué aux changements<br />

perpétuels, se réveille. Il se sent étriqué, effroyablement étriqué dans ce<br />

provincialisme communautariste, figé artificiellement comme une robotique.<br />

Cette évolution ne s’effectue bien entendue que rarement dans un seul et<br />

même individu, mais le plus souvent sur plusieurs générations. Ainsi, à la<br />

mo<strong>de</strong> gaulliste du communautarisme gaulois, répondit au sein <strong>de</strong> la nouvelle<br />

génération Mai 68 ; ainsi aux bobos gauchistes répon<strong>de</strong>nt leurs jumeaux :<br />

les beaufs i<strong>de</strong>ntitaires, qui ne sont pas prêts d’arriver au pouvoir, toutefois.<br />

L’Universalisme (« catholicos <strong>»</strong>, en grec : universel) signifie une troisième voie,<br />

en <strong>de</strong>çà et au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux roues crevées du communautarisme<br />

(i<strong>de</strong>ntitaire) et du cosmopolitisme (gauchiste et libéral). L’Universalisme<br />

signifie adresser à tous les hommes un message qui dépasse les clivages<br />

sociaux et raciaux et qui soit compréhensible par eux. L’Universalisme ne<br />

nie pas les différences, il cherche l’arc <strong>de</strong> triomphe <strong>de</strong> l’Humanité.<br />

L’Universalisme est comme un arbre. Il nécessite <strong>de</strong> fortes et soli<strong>de</strong>s racines<br />

telluriques, « <strong>de</strong> Chair et <strong>de</strong> Sang <strong>»</strong>, - ainsi du mystère <strong>de</strong> l’Eucharistie, -<br />

pour grandir et <strong>de</strong>venir puissant, mais le Soleil est le même pour tous ! Et<br />

les feuillages et les branches, organes sains issus <strong>de</strong> racines saines, se<br />

peuvent embrasser, <strong>de</strong> manière virile ou féminine, d’amour ou d’amitié, futce<br />

dans la lutte. De royal, l’arbre <strong>de</strong>vient dès lors impérial. Les terreaux ne<br />

sont certes pas les mêmes, mais le fils engendrés <strong>de</strong>s hommes n’est pas sur<br />

un plan biologique une mule stérile. C’est donc que ces arbres ne sont pas<br />

hermétiques, et que <strong>de</strong> leur rencontre peut naître un univers sans cesse<br />

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